Merci à Alexis Dayon pour cet article, c’est de loin la plus intelligente analyse que j’ai lu concernant ce premier débat des primaires. En effet, devant la gravité de la crise et l’effondrement de notre société qu’elle augure il n’est plus temps de tergiverser. L’expérience grecque est là pour nous alerter : trois années de tergiversations « pour gagner du temps » n’ont servi qu’à alourdir la mauvaise situation de la Grèce alors que les économistes atterrés ont appelé dès 2008 à la restructuration au moins partielle de sa dette, ce qui aurait permis de trouver des marges de manoeuvres considérables pour réformer l’état et son fonctionnement (notamment la fraude fiscale endémique). Aujourd’hui Montebourg met le doigt par où ça pêche : on ne fera rien si on ne s’attaque pas aux causes de la crise : la folie néolibérale de 30 dernières années qui ont dérégulé le monstre de la finance sorti de sa boîte de Pandore. Il va falloir beaucoup de courage politique et de combativité pour le refaire entrer dans sa boîte. Pour cela une union entre les bonnes volontés (Montebourg, Royal, Mélenchon, Joly) est une urgence nationale, mais la partie la plus dure sera de convaincre tous les européens de la nécessité préalable de régler cette question. ce serait bien que les journalistes nous informent des débats qui se tiennent actuellement dans les autres pays de l’Union pour voir si de telles convergences peuvent exister à cet échelon.
Merci patdu49 pour cet émouvant témoignage heureusement que le peuple français est si solidaire de tous ces riches, en votant à 53% pour son représentant suprême il témoigne son amour et son attachement à ses riches, que seuls des gauchistes aigris et jaloux culpabilisent d’être responsables de l’effondrement systémique, à l’instar de cet article En effet, en continuant toujours plus dans la logique néolibérale par la rigueur pour le commun de mortels et le gavage permanent des 10% des plus riches, notre chef suprême exauce le rêve de chaque français (à part les 47% des gauchistes jaloux) de faire partie de cette brillante élite que le rêve néolibéral perpétue dans l’imaginaire populaire. Cela s’appelle le processus d’identification plus connu sous le nom du syndrôme du larbin =>clique http://www.dailymotion.com/video/xeslab_le-syndrome-du-larbin_creation
Le commencement de la fin par Fréderic Lordon : Mais l’essentiel est ailleurs : il est dans le fait que jamais un groupe
d’intérêt aussi puissant que celui qui s’est constitué autour de la
finance lato sensu ne renoncera de lui-même au moindre de ses
privilèges, et que seuls peuvent le mettre à bas la force d’un mouvement
insurrectionnel – puisqu’il est bien clair par ailleurs qu’aucun des
partis de gouvernement nulle part n’a le réel désir de l’attaquer –, ou
bien la puissance dévastatrice d’une catastrophe que son système aura
lui-même engendré. A l’évidence, c’est cette dernière hypothèse qui
tient la corde, et puisqu’elle déploie maintenant ses effets avec la
force de fatalité du tsunami évoqué en ouverture, il ne reste plus qu’à
attendre qu’elle accomplisse pleinement ses virtualités… pour en tirer
le meilleur parti : reconstruire les institutions de la création
monétaire souveraine [11], avec tout ce qu’elle suppose et de possibilités rouvertes et aussi de rigoureux encadrements [12] ;
réinventer des structures bancaires qui à la fois échappent aux prises
d’otage de la banque privée et dépassent la forme « nationalisation »
vers un système socialisé du crédit [13] ; réduire au minimum minimorum la structure des marchés de capitaux pour lui ôter tout pouvoir de nuisance et d’usurpation [14]. Soit, sur les ruines, enfin tout rebâtir. http://blog.mondediplo.net/2011-08-11-Le-commencement-de-la-fin
Sur Médiapart la résistance commence à s’organiser. La convergence avec les indignés qui marchent sur Bruxelles à travers l’Europe nécessite un soutien maximal de tous les citoyens car comme l’excellent l’article de Martine orange ce sera Eux ou nous ! http://www.mediapart.fr/journal/economie/120811/crise-eux-ou-nous
Le BCE ne fait que racheter les bons du trésor et autres actifs véreux des banques, transférant la dette privée vers la dette publique : c’est pas de la création monétaire