Certes, il existe
des promoteurs du bio qui agitent les peurs. Faut-il condamner (et caricaturer)
toute la filière ? Le principal danger du bio en 2024 est la main mise
grandissante de l’industrie avec son acceptation par de nombreux consommateurs.
Le choix de manger
bio a un coût. On peut le voir comme un effet de mode, mais il obéit aussi, et
plus durablement, au système digestif et par extension à la santé d’un grand
nombre d’acheteurs (revenus à leurs corps défendant de
l’alimentation dans les mains des industriels)
Il y a gluten et gluten. L’intolérance actuelle est massivement liée à des systèmes digestifs détraqués par une alimentation d’origine industrielle. Il serait bien de relativiser et de s’interroger sur les choix nutritifs dictés depuis trop longtemps par l’industrie agroalimentaire. Au bonheur des pompiers de la médecine, à l’accroissement du déficit de la sécurité sociale. Je pense également aux nombreux agriculteurs français qui se font balader par les pouvoirs publics et l’industrie depuis trop longtemps.
Est-ce que ce texte ne porte pas en lui autant de provocation que l’acte des deux dames ? « Infamant outrage » : la bonne blague !
En quoi ce geste (certes condamnable) s’attaque à l’art ?
Il utilise une œuvre prestigieuse pour faire passer un message !
À mon sens c’est surtout le service de nettoyage qui est à plaindre.
Le reste réside dans la société du spectacle et elles ont réussi leur coup. Votre « outrage » leur fait un peu de publicité supplémentaire et semble surtout rassasier vos phobies des lendemains. Pendant ce temps là, nos gouvernants peuvent se satisfaire de nos querelles sur la forme ...