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Michel Monette

Je suis né en 1953. J’ai connu la messe en latin et les années rythmées par les fêtes calendaires. À l’époque, nous achetions des petits chinois. Eh oui ! Chacun nous coûtait 25 sous canadiens. Je me rappelle aussi avoir entendu, au moins une fois, le son de la sirène qui nous avertirait quand les bombes allaient nous tomber dessus. J’avais vraiment peur des Russes. Nous avions la télévision. C’était l’époque du noir et blanc. La vue du cortège funèbre du président Kennedy m’a laissé une empreinte amère. Puis l’homme marcha sur la Lune. Je venais tout juste d’avoir 16 ans. Le temps passa. Je fus reçu maître es art en histoire. J’enseignai un temps ; quelques charges de cours universitaires. Le marxisme était à la mode. La lutte des classes expliquait tout. Le communisme s’est s’effondré. Les riches s’enrichissent désormais sans retenue, les pauvres s’appauvrissent sans espoir et nous, entre les deux, nous vivons bien. Pour ma part, j’ai fait le métier de pédagogue, puis de communicateur que je fais toujours. Au beau milieu des luttes contre une mondialisation des marchés sans répartition des richesses entre tous, l’intégrisme est venu nous rappeler que le désespoir finit toujours par trouver la plus extrême des manifestations. La réalité nous avait rattrapé. Ne lui tournons pas le dos. MM

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  • Premier article le 15/03/2005
  • Modérateur depuis le 26/03/2005
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Derniers commentaires



  • Michel Monette 15 janvier 2008 13:06

     Je n’ai pas utilisé le terme « pays pauvres » dans cet article. Il y a des pauvres au Sud comme au Nord. Vous serez cependant d’accord avec moi qu’il y en a beaucoup plus au Sud.





  • Michel Monette 15 novembre 2007 18:55

    Voici un texte intéressant sur la possibilité d’améliorer l’efficacité du système public de santé dans le cas des chirurgies. Le texte s’applique au cas canadien, mais les solutions proposées peuvent être adaptées ailleurs :

    Pourquoi attendre ? Des solutions publiques aux listes d’attente en chirurgie.

    Je répète que Relman n’est pas contre le privé, mais contre le financement privé. Les cliniques privées financées par les fonds publics et où l’accès ne dépend pas du revenu du patient ne sont pas un problème pour Relman. Pour ma part, je souhaite qu’on améliore le système public plutôt que d’ouvrir à davantage de privé. Dans certains cas, par exemple ce que nous appelons au Québec les cliniques de médecine familiale, le privé à but lucratif (par exemple des coopératives) sont une alternative intéressante.



  • Michel Monette 14 novembre 2007 19:30

    « L’hôpital maîtrise ses dépenses. L’hôpital est transparent sur ses comptes. L’hôpital se réforme en permanence. « L’hôpital est présent à tous les moments clés de la vie... même les plus difficiles. Il prend en charge toutes les situations...même les plus complexes. Il s’occupe de tous... même les plus fragiles. Il accueille toutes les détresses... même dans l’urgence. »

    L’hôpital public, un atout pour la France. Fédération hospitalière de France.

    Ce passage de l’argumentaire préparé par la FHF est particulièrement intéressant :

    « Les comptes des hôpitaux sont rendus publics. Ils sont tenus par l’administration du Trésor public, ils sont connus au centime d’euro près et sont consolidés nationalement. Ce qui n’est pas le cas des comptes des établissements privés qui soit ne sont pas publiés soit ne sont pas consolidés au niveau national.

    Comme le souligne la cour des comptes seul le secteur public est transparent sur ses comptes « les comptes ne permettent donc pas de retracer les dépenses des sous-objectifs votés, ni celles des objectifs arrêtés, mais autorisent seulement un classement des dépenses constatées par secteur d’établissements, avec une ventilation limitée aux dépenses du seul secteur public. La raison de cette carence provient de ce que le plan de comptes détaillé des caisses n’isole pour l’instant qu’une seule des trois composantes de la rubrique « autres dépenses » des cliniques privées. » p 87 [du rapport].

    L’une des recommandations de son dernier rapport est d’avoir une visibilité sur ces comptes des cliniques privées : « Mettre le plan de comptes des caisses et les retraitements des TCDC en adéquation avec la nomenclature détaillée de l’ONDAM, afin de mieux suivre l’évolution des dépenses des cliniques privées. » p 90 [du rapport]. »



  • Michel Monette 14 novembre 2007 14:20

    Et pourtant...

    « l’ONDAM hospitalier a été respecté. Ce résultat ne doit pas cependant masquer certains sujets d’inquiétude, en particulier la dérive des dépenses du secteur privé » p86.

    « les dépenses des établissements anciennement sous dotation globale [hôpitaux et établissements privés non lucratifs] sont inférieures de 187 M€ à l’objectif (52 268 M€ versés pour 52 456 M€ autorisés), alors que celles des cliniques privées dépassent l’objectif de 168 M€ (10 964 M€ versés pour 10 796 M€ autorisés). » p88

    Rapport de la Cour des comptes, juin 2007.

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