Ségolène Royal vient d’annoncer dans son meeting de Charlety que Nicolas Sarkozy a sorti au cours d’une conversation cette preuve d’amour pour nous autres : « nous allons reformater les Français ».
Mme Royal l’a dit en direct devant 60000 personnes, plus quelques centaines de milliers d’autres qui ont entendu ça, abasourdis comme moi, en direct sur internet ou la TNT.
Je crois que si Sarkozy passe, il se prépare quelques sévères désillusions...
Bayrou est le grand gagnant de cette élection. Ce n’est qu’un début pour lui. S’il a réellement le désir de créer un vrai parti centriste, un boulevard lui est ouvert.
En se rapprochant de l’aile droite du Parti Socialiste, Bayrou laisse partir l’aile la plus conservatrice de l’UDF, d’avantage attachée à ses fauteuils d’élus qu’à une véritable réforme de notre pays.
A l’inverse, il crée pour les candidats de son futur parti une condition électorale très favorable pour les législatives. Dans les circonscriptions votant traditionnellement à droite, notamment celles dans lesquelles Nicolas Sarkozy a fait 30% au premier tour, et où François Bayrou et Ségolène Royal ont obtenu chacun un score entre 20 et 25 % (nord-ouest de la France, par exemple).
Les électeurs socialistes n’ignorent pas que ce type de circonscription est quasiment impossible à gagner pour la gauche. Certains électeurs de gauche reporteront donc préventivement leurs voix sur le candidat « pro-Bayrou » dès le premier tour des législatives, préférant à coup sûr avoir un député centriste modéré plutôt qu’un député de l’UMP.
C’est pour cela que Bayrou a été très fin : il va gagner au moins une bonne cinquantaine de députés tout en renouvelant son équipe. Les élus UDF qui ont fui vers Sarkozy faute d’avoir compris ce qui se passe en ce moment vont se rendre compte qu’il avait raison.
Peu importe le résultat de la présidentielle, d’ailleurs, l’UMP de Nicolas Sarkozy n’est pas en état de regrouper une majorité. L’UMP sera laminée aux législatives.
François Bayrou est quelqu’un de très avisé, qui pourrait bien être le grand gagnant de cette période d’élection multiples.
En se rapprochant de l’aile droite du Parti Socialiste, il se débarasse tout d’abord de l’aile la plus conservatrice de l’UDF, celle issue du giscardisme, qui est d’avantage attachée à ses fauteuils d’élus qu’à une véritable réforme de notre pays.
A l’inverse, Bayrou crée pour les candidats proches de ses options des conditions très favorables pour les législatives dans de très nombreuses circonscriptions.
Il s’agit des circonscriptions votant traditionnellement à droite, dans lesquelles Nicolas Sarkozy a fait 30% au premier tour, et où tant François Bayrou que Ségolène Royal ont obtenu un score oscillant entre 20 et 25 % (nord-ouest de la France, par exemple).
Les électeurs socialistes n’ignorent pas que ce type de circonscription est impossible à gagner pour la gauche aux législatives. Certains électeurs de gauche reporteront donc préventivement leurs voix sur le candidat « pro-Bayrou » dès le premier tour des législatives, préférant à coup sûr avoir un député modéré et centriste qu’un député godillot de l’UMP.
C’est pour cela que Bayrou a été très fin : il va gagner au moins une bonne cinquantaine d’élus, tout en renouvelant son équipe. Les élus UDF qui ont fui vers Sarkozy vont comprendre leur douleur. Pris à leur propre piège.
Peu importe le résultat de la présidentielle, l’UMP de Nicolas Sarkozy n’est pas en état de regrouper autour de lui une majorité. L’UMP sera laminée aux législatives.
François Bayrou est quelqu’un de très avisé, qui pourrait bien être le grand gagnant de cette période d’élection multiples.
En se rapprochant de l’aile droite du Parti Socialiste, il se débarasse tout d’abord de l’aile la plus conservatrice de l’UDF, celle issue du giscardisme, qui est d’avantage attachée à ses fauteuils d’élus qu’à une véritable réforme de notre pays.
A l’inverse, Bayrou crée pour les candidats proches de ses options des conditions très favorables pour les législatives dans de très nombreuses circonscriptions.
Il s’agit des circonscriptions votant traditionnellement à droite, dans lesquelles Nicolas Sarkozy a fait 30% au premier tour, et où tant François Bayrou que Ségolène Royal ont obtenu un score oscillant entre 20 et 25 % (nord-ouest de la France, par exemple).
Les électeurs socialistes n’ignorent pas que ce type de circonscription est impossible à gagner pour la gauche aux législatives. Certains électeurs de gauche reporteront donc préventivement leurs voix sur le candidat « pro-Bayrou » dès le premier tour des législatives, préférant à coup sûr avoir un député modéré et centriste qu’un député godillot de l’UMP.
C’est pour cela que Bayrou a été très fin : il va gagner au moins une bonne cinquantaine d’élus, tout en renouvelant son équipe. Les élus UDF qui ont fui vers Sarkozy vont comprendre leur douleur. Pris à leur propre piège.
Peu importe le résultat de la présidentielle, l’UMP de Nicolas Sarkozy n’est pas en état de regrouper autour de lui une majorité. L’UMP sera laminée aux législatives.