Comme quoi, on pouvait s’en douter mais en voici une nouvelle illustration, l’argent rend fou.
J’ai porté aux nues cet acteur dans son rôle de Danton, qu’il a à mon sens sublimement interprété. Mais ensuite... quelle chute... Obélix ! Bien payé sans doute et sans doute philosophiquement favorable à une certaine idée de l’épicurisme, mais Danton tout autant que le Maître grec doivent en verdir dans leur tombe.
Non que je le le juge plus mauvais tax payer que tant d’autres qui ont emprunté le même chemin, voire certains qui se prétendent « socialistes » mais n’hésitent pas à planquer leur pognon dans les îles ou autre paradis fiscaux plutôt que de contribuer au meilleur sort de leurs fellows tax payers... Que ceux-là osent tenter de lui jeter la première pierre, on va se marrer... Mais personne ne les a entendus, vu que personne n’a eu l’audace de les interviewer sur le sujet.
Pourquoi ça tombe sur lui juste avant la fin du monde (arf, non, je rigole), pourquoi en fait-on soudainement la tête de turc de l’évasion fiscale ? Sans doute juste parce que c’est la goutte d’eau de trop pile poil bien tombée dans la mare aux canards mécontents du système et que ça tombe super bien pour justifier le manque à gagner des finances publiques et qu’on n’en a pas assez pour le budget de l’éducation ou que sais-je d’autre. Mais quid de la liberté de penser des Jonnhy, des Florent Pagny, des Yannick Noah et de tant d’autres amis du monde politique, sans exclure les intervenants de ce même monde politique ?
C’est bien beau d’interpréter, de chanter, de faire des discours... On aimerait des preuves.
On peut bien rendre son passeport et sa carte sécu comme on déchire sa carte au parti dans un jeu de tragédien, ça peut émouvoir les foules comme dans un forum antique, mais ça ne fait pas le citoyen. Ça fait juste son rat qui quitte le navire. Mais comme tant d’autres hélas, que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. Selon la parole évangélique, tous s’en furent sans mot dire ...
Et pourquoi pas la « Marie-Rose » tant qu’on y est, ce pesticide réputé avoir été employé, dans un but évidemment sanitaire, dans certains camps de sinistre mémoire ? Certes ça ferait du ménage, autant de bouches en moins à nourrir, mais je pose la question : quel pesticide employer pour lutter contre ces incurables crétins qui sèment le vent sans se douter qu’ils récolteront comme tout le monde la tempête qu’ils ont eux-mêmes provoquée ?
Proposition intéressante, à laquelle j’adhère a priori.
D’une part, le pourcentage de divorces par rapport au nombre de mariages scellés un jour de liesse par l’Etat Civil voire une pratique religieuse (laquelle est le plus souvent, comme le baptême, la communion et autres fêtes rituelles telles que ce Noël qui approche, davantage une occasion de bombances qu’une véritable démarche de foi), pose la question de savoir si cette « signature au bas d’un parchemin », comme disait ce poète qui gît à Sète, est bien une garantie de viabilité de l’union.
D’autre part, puisque grâce à Dieu (!) nous vivons en République, chacun a encore le droit, jusqu’à plus ample informé, de vivre comme il l’entend sa vie, son couple, sa sexualité, sa philosophie, sa religion, son orientation politique, ses goûts artistiques, tout ça en principe dans le respect de la laïcité, de la tolérance et de la liberté d’autrui.
Tertio, les attaques haineuses de soi-disant catholiques (du grec καθολικος : universel - arf, on en est loin) envers les aspirants au mariage homosexuel me semblent être en contradiction avec l’enseignement de leur propre Maître, qui disait à une femme sur le point d’être lapidée : « Moi non plus, je ne te condamne pas ». Lequel disait aussi : « Rends à César ce qui est à César », autrement dit : occupe-toi de ton cheminement spirituel avant de te mêler des affaires civiles. Comprenne qui a des oreilles pour entendre.
Cela dit, pourquoi vouloir à toutes fins se marier devant l’Etat Civil (j’imagine que les couples homosexuels croyants ont déjà compris qu’ils n’auront pas droit aux bénédictions de leurs maîtres à penser) ? Pour la fondation d’une famille reconnue ? Bien des couples hétéros, décomposés, recomposés, re-re-composés, fondent famille sans avoir jamais eu à se marier. Besoin de se prêter serment devant témoins ? Déjà, il n’est nul besoin de témoins pour se prêter serment, on peut faire ça dans la plus stricte intimité, à commencer face à soi-même. Envie de faire la fête ? Là aussi, ça peut se faire sans le concours de Monsieur le Maire, la fête n’en sera pas moins joyeuse si elle est d’ordre privé.
Restent les motivations pratiques et tout aussi légitimes. Plutôt que de promettre l’officialisation du mariage gay pour caresser dans le sens du poil un intéressant électorat, il me semble que notre nouveau président et surtout son équipe de conseillers auraient dû plancher sur les améliorations administratives du PACS entre autres, mais surtout sur la question éthique du droit d’adoption (qui, quand, pourquoi, dans l’intérêt de l’enfant, ce qui touche toute personne en manque d’amour filial, homo autant qu’hétéro), la question éthique de la procréation assistée, la mère porteuse ou le père donneur ont-ils un rôle à jouer dans l’intérêt de l’enfant, dans son développement, son équilibre affectif et social ?)... Nous n’avons vu là que démagogiques et hâtives promesses électorales qui nous mènent aujourd’hui dans un débat aussi vain, imbécile et rétrograde que haineux. On sent pas loin la fumée des bûchers...
Gardons à l’esprit que cette institution apparue dans une lointaine antiquité (célébrée par des chamanes avant qu’on ne leur donne le titre de prêtres) avait pour première vocation, ainsi que l’interdit d’adultère, d’éviter la consanguinité, mortifère pour la tribu.
Dès lors, abolition du mariage tel que nous le connaissons, du moment que les registres sont tenus à jour, pourquoi pas ? Ça n’empêchera jamais les couples de se former ni de s’aimer, ni de procréer, l’avenir de l’humanité n’en pâtira pas vu que les valeurs humaines ne se transmettent pas uniquement par les gênes, grâce à Dieu (!)
Je pense que COLUCHE aurait fait de même aujourd’hui. Face à un GVT aussi débile que dangereux et qui n’a de projet que de taxer à tout va, parce qu’incapable de redresser le pays, la fronde touche tous les milieux. Moi je n’ai pas de millions, mais j’ai une furieuse envie de me casser, vu que tout est fait pour pourrir ce pays.
Que je sache, Coluche ne s’est pas cassé avec sa thune. Il a retroussé ses manches et mis les mains dans le cambouis pour lutter contre « la pourriture de ce pays » et il a ouvert sa gueule pour dire bien haut aux enfoirés leurs quatre vérités.
Quant aux rats qui préfèrent quitter le navire, refusant les devoirs tout en profitant des droits, on voit mal en vertu de quoi ils se mêleraient encore de voter ou bénéficier des infrastructures et bénéfices sociaux qu’ils ne contribuent pas à payer. Qu’ils plongent comme Picsou dans leur pognon et s’y noient, et qu’on retire l’échelle de coupée. Ouste !