Notre société se désintègre sous nos yeux, et la cause en est connue de tous : le CHOMAGE et la PRECARITE DE MASSE.
Dans une situation comme la nôtre avec plus de 5 millions de chômeurs/rmistes et des millions de précaires à 700€/mois, ceux qui ont encore la chance d’avoir un « bon » job correctement rémunéré, s’y accrochent jusqu’à ce qu’à l’extrême limite mort s’en suive...
Ils n’ont plus vraiment la liberté qu’avaient les actifs des années 60/70 de démissionner en cas de pression trop pesante.
La solution consisterait donc à « casser » le chômage et la précarité pour rééquilibrer le rapport de force employeur/salarié.
Et c’est possible !
La semaine de 4 jours est un concept expérimenté depuis 12 ans dans 400 PME (Mamie Nova, Fleury Michon, Monique Ranou, petits commerces, auto-écoles, restaurants, entreprises artisanales, labos de recherche, petites SSII informatiques...). Sa généralisation créerait au minimum 1.6 millions d’emplois CDI/temps plein sans ruiner les entreprises, ni l’état, ni les salariés (études INSEE - Caisse des Dépôts et Consignations).
Témoignage d’un collaborateur : « Je travaille comme freelance pour une entreprise, dont le personnel est à la semaine de quatre jours. Je peux vous dire que c’est très agréable, on sent des gens heureux de vivre ! Bon, parfois il faut attendre un peu pour avoir certaines réponses, mais il n’y a pas mort d’homme ! »
Cette solution a même été soutenue il y a quelques années par des membres du gouvernement actuel !
En Allemagne, un institut d’étude économique a estimé qu’au moins 30% des concessionnaires allemands feront faillite lorsque la prime à la casse allemande prendra fin...
Mme Lagarde a du paniquer à la lecture ce rapport (ou de l’équivalent français)...
Jusqu’où faudra-t-il aller dans l’incitation à la consommation sans fin et dans l’explosion de la dette que toutes ces mesures et autres plans de relance inefficaces entraînent ?
D’accord avec vos propositions d’investissement, mais malheureusement, elles ne permettrons pas de relancer durablement l’économie et surtout de créer assez d’emplois (durables eux-aussi) pour endiguer le cancer généralisé de notre société qu’est le chômage et la précarité de masse.
Les estimations les plus optimistes tablent sur la création de 600.000 emplois par l’économie verte, alors que l’on est déjà à 5 millions de chômeurs et que Xavier Darcos annonce 800.000 chômeurs de plus fin 2009.
D’autre part, endetter davantage encore l’état, auprès des particuliers cette fois, pour financer un 2ème plan de relance, est-ce la solution ?.
Il suffit de voir l’état catastrophique de l’économie japonaise après 5 plans de relance successifs (!) pour se convaincre de l’inefficacité de cette stratégie.
Messieurs Juppé et Rocard,
Vous qui avez soutenu il y a quelques années la seule solution viable permettant d’endiguer durablement la crise actuelle, à savoir la création de 2 millions d’emplois par une RTT massive mais « intelligente », et sans ruiner l’état (généralisation de la semaine de 4 jours - expérimentée depuis 12 ans avec succès sur 400 PME),
Vous avez le devoir, en tant que responsables politiques, de ne pas laisser le processus de déliquescence actuel de notre société se poursuivre !
Entièrement d’accord, mais l’Appel du 2 mai n’en est qu’à ses débuts, il nous faut mettre une pression absolue sur le gouvernement et le Président de la République afin qu’ils prennent en compte nos revendications et surtout les solutions préconisées par le collectif de cet appel, dont certaines sont expérimentées depuis plus de 10 ans, et ont été analysées et validées par des organismes officiels.
En outre, pour ceux qui douteraient de la pertinence ou du réalisme d’une telle initiative, il faut savoir par exemple que dans le panel de ces solutions préconisées pour atteindre les 2 millions d’emplois, le concept de “la semaine de 4 jours à la carte” de Pierre Larrouturou a été soutenu il y a quelques années par différentes personnalités, dont des membres du gouvernement actuel :
- Michel Barnier dans son livre « Vers une Mer Inconnue » - Brice Hortefeux (lors d’une d’une conférence patronale sur le sujet animée par Pierre Larrouturou) - Jacques Chirac (lors de sa visite de la société Brioches Pasquier (Pitch), qui passait à 4 jours) - Gilles de Robien (à l’origine de la loi expérimentale, coaché par Pierre Larrouturou) - Michel Rocard (dans différents articles et interviews) - grands patrons ( Axa, Danone...) ... Il n’est donc pas totalement utopique d’imaginer pouvoir faire remonter ces solutions jusqu’à l’Elysée, à condition de mettre une réelle pression.
Je ne peux donc qu’approuver votre propre appel : « Chaque jour, à chaque occasion, interpelons nos élus de base pour les faire réagir »
Enfin, en liaison avec cet appel, des marches de chômeurs et précaires vont commencer à être organisées à partir de septembre : voir les résultat des états généraux du chômage et de la précarité organisés à Bobigny les 16 et 17 mai dernier en présence de nombreuses associations traitant de ces sujets
2 points cruciaux à l’origine de cette crise n’ont pas été abordés lors du G20 : la solvabilité financière et la confiance en l’avenir de la population.
Ces 2 paramètres sont mis à mal depuis plusieurs décennies dans les pays occidentaux et en particulier la France, et la crise actuelle n’en est que le révélateur flagrant.
La pression baissière imposée aux salaires par l’entretien (volontaire ?) de la peur du chômage et de la précarité de masse ont érodé au fil du temps les pourvoir d’achat et d’emprunt d’une partie toujours plus importante de la population, et ruiné la confiance dans l’avenir du reste de cette population, pourtant détentrice de réserves d’épargne considérables (en France en tout cas).
La solution de bon sens pour qui fait preuve d’un minimum d’honnêteté intellectuelle consisterait à éradiquer ce chômage et cette précarité de masse.
Mais elle ne semble pas être à l’ordre du jour des réunions de notre élite dirigeante, vu son obstination à ne vouloir s’attaquer qu’à l’aspect financier du problème...