Pitié, pas d’éloge de Luther sur ce sujet. De nombreuses oeuvres grecques étaient connues en Europe au Moyen Âge (en particulier celles d’Aristote) et ont nourri la scholastique. Luther dira d’ailleurs à ce sujet que l’on avait livré les clés de la morale chrétienne à des païens. Alors bon... en faire un défenseur de la culture grecque, c’est fort le café...
Oh non ! Une poignée de militants anti-mariage pour tous (enfin pour tous les csp+
homosexuels encartés au PS, les autres peuvent se brosser) ont gâché la sacro-sainte fête !
Stroppaffreux !
On m’indique que le Ritz a enregistré pour la semaine prochaine 3 réservations de moins que les normales saisonnières. Le tourisme est donc en crise c’est la faute aux fachos de la manif pour tous (#ToiAussiTweeteCommeBerge). Au cachot ! A mort ! A mort !!!
Le problème d’Ikigami, c’est que l’auteur ne sait même pas lui même d’où
il veut en venir, transformant l’ikigami en simple moyen de fabriquer
des soldats (sous le pretexte débile que les gens ne savent rien du taux
de mortalité sur le champ de bataille et s’imaginent qu’il est
inférieur au 1/1000 des vaccins...), ce qui paradoxalement en détruit le
côté le plus effrayant (il l’était bien plus quand il n’était qu’un
pilier de la société sans justification autre que "la valeur de la
vie« ), que la »rébellion" de Fujimoto passe par le rejet de ses
compatriotes (« vous avez accepté ça parce que vous étiez déjà mort » - et
donc par effet miroir « moi je suis vivant ») puis par la fuite (démontrant une absence de compassion là où les éléments « dégénérés » avaient des motivations plus complexes, et surtout une limite de temps de 24 heures - Fujimoto aussi vous me direz, mais elle n’était pas de même nature), et
surtout, ce désamorçage de sa critique sociale en révélant, dans les
derniers chapitres, que l’action ne se passe pas dans un Japon
dystopique, mais dans un pays imaginaire (alors que les mentions de la
démilitarisation, de l’emprise de leur « allié » sur ce pays, etc
renvoyaient bien à l’histoire récente du Japon)
Quant à Death Note, sans même parler de faits divers belges (ça serait trop facile...), Light n’est y pas représenté comme un brave révolutionnaire, et, plus que son intelligence, c’est sa puérilité qui est mise en avant, le Death Note révélant ses pulsions de toute puissance infantile Sa volonté de purifier le monde est d’ailleurs plus un idéal totalitaire que d’émancipation.
Je n’ai pas lu Akumetsu, mais la description que vous en faites me fait plus penser à un comics américain (autojustice, corruption des élites, etc) qu’à un manifeste révolutionnaire.
Bref, plus qu’une avant-garde révolutionnaire, ces manga sont avant tout des oeuvres commerciales (comme très souvent dans ce milieu) qui capitalisent sur le mal être des otaku, et leur offre un fantasme de destruction de la société à peu de frais.
3 cartons rouge pour un article : - Les participants n’avaient
certainement aucune idée des débordements possibles : en effet, il ne
s’était rien passé lors de la manifestation précédente et la plupart n’avait jamais manifesté avant - Il n’y sont pas non plus allé dans une optique combattante, contrairement à vous, vieux routard des défilés semble-t-il - Les enfants n’étaient pas là pour servir de bouclier, mais parce que leurs parents étaient là. Ça s’appelle une famille, et c’était quand même un chouïa l’objet de la manifestation
La
base de votre mauvaise compréhension du phénomène, c’est que lorsque
vous manifestez, c’est dans une optique de lutte contre le pouvoir. Les participants à la manif pour tous, dans leur grande majorité, n’ont pas
ces arrières pensées là : il s’agit d’une réaction spontanée (et par
certain aspect naïve) à ce qu’ils considèrent comme une destruction de
leur mode de vie. Au vu des enjeux, ils sont même étonnement calmes.
C’est sans doute pour cela que le gouvernement peut se permettre de les
ignorer et vous de les conspuer...
Franchement, votre vision du monde et l’humanité me terrifie. Votre culte de la machine également. Votre vision naïve de l’origine de la violence. Votre façon de voir la création artistique.
Le monde que vous me vendez là est un cauchemar, chaque description de votre utopie me provoque un haut le coeur et réussi presque à me rendre le monde actuel sympathique... Et c’est sans compter les non-dit de votre article (genre gouvernement mondial « universel », au moins pour gérer la redistribution, donc plus d’état, de peuples, de cultures, j’imagine déjà la tronche de la production artistique si il n’y a plus d’altérité... sans compter la nanotechnologie, dont vous semblez tant attendre que la métahumanité chère à la SF n’est pas loin).
Mais le plus terrifiant, c’est que vous ne vous en rendez probablement même pas compte...