Je trouve que votre article s’occupe de l’arbre des rémunérations qui cache la forêt de la création monétaire privée.
C’est dommage que vous ne répondiez plus sur les commentaires de votre dernier article "qui sont les responsables de la crise"
Vous y parlez de l’inflation. Ca tombe bien c’était aussi la référence de VGE sur son blog pour répondre à AJ Holbecq. http://vge-europe.eu/index.php...
M. VGE rétorque qu’une création monetaire publique crée de l’inflation.Si l’on regarde la formule de Fisher MV = PT qui est le pilier mathématique de l’économie, on voit que l’inflation/déflation (variation temporelle de P) est lié principalement à un mauvais ajustement de la masse monétaire M par rapport aux échanges de la production réelle des biens et des services (T).
L’inflation n’a donc rien à voir avec qui crée la monnaie, mais est plutot imputable à une mauvaise gestion de la création monétaire. Je ne voit donc toujours pas pour quelles raisons la création monétaire est exclusivement privée et pourquoi les états (seul garant de nos règles de vie en société) ne doivent pas intervenir dans ce processus.
Pour conclure j’aimerai savoir si vous rejoignez mon affirmation quant au fait que les principales monnaies du monde sont privées et qu’il n’en existe pas de démocratiques. Ainsi si aucune monnaie n’est démocratique alors la démocratie n’est qu’un leurre que l’on sert aux travailleurs du réel.
Occupons nous d’abord d’avoir une monnaie réellement démocratique et après nous pourrons tergiverser sur les rémunérations dans les organismes bancaires et politiques.
Elle plait à personne mon idée d’un seating à la Banque de France ?
Ne vous offusquez pas trop sur les critiques partisanes et non argumentées. Sur agoravox c’est un peu monnaie courante (j’avoue ne pas avoir été le dernier) mais avec la crise les esprits s’échauffent sur le sujet économique.
M. VGE rétorque qu’une création monetaire publique crée de l’inflation.Si l’on regarde la formule de Fisher MV = PT qui est le pilier mathématique de l’économie, on voit que l’inflation/déflation (variation temporelle de P) est lié principalement à un mauvais ajustement de la masse monétaire M par rapport aux échanges de la production réelle des biens et des services.
L’inflation n’a donc rien à voir avec qui crée la monnaie, mais est plutot imputable à une mauvaise gestion de la création monétaire. Je ne voit donc toujours pas pour quelles raisons la création monétaire est exclusivement privée et pourquoi les états (seul garant de nos règles de vie en société) ne doivent pas intervenir dans ce processus.
Pour conclure j’aimerai savoir si vous rejoignez mon affirmation quant au fait que les principales monnaies du monde sont privées et qu’il n’en existe pas de démocratique. Ainsi si aucune monnaie n’est démocratique alors la démocratie n’est qu’un leurre que l’on sert aux classes ouvrières.
Pour reprendre dom dans son commentaire précédent, vous scrutez la forme de mon commentaire sans avoir de réfléxion sur le fond. Je passe le débat sur l’utilisation du terme "taxe", qui je suis d’accord avec vous n’est pas exact linguistiquement, mais ce n’est qu’un point de détail.
"Un gouvernement peut choisir de rembourser la totalité de sa dette plutôt que d’émettre de nouvelles obligations."
Il semble qu’avec une création monétaire exclusive aux banques privées un état ne peut pas rembourser sa dette (Ca me rappelle un autre nicolas qui nous comparait la gestion économique d’un état à celle d’un bon père de famille) . Rien qu’en frais de fonctionnement les entités publiques sont ammenées à dépenser autant chaque année sous peine de voir réduire leurs budgets. L’Etat est actuellement obligé de creuser sa dette en émettant des obligations régulièrement ; obligations qui sont vendues sur des marchés financiers dont les banques privées sont les plus demandeuses.
"Un état n’est pas obligé de recourir à l’emprunt pour se financer."
OK si l’on a des exportations supérieures aux importations. Seulement pour avoir une activité économique qui se solderait par des exportations, il faut d’abord financer cette activité par des emprunts auprès des banques privées : retour à la case départ.
"Et contrairement au schéma de Ponzi, aucun citoyen ne se retrouvera sur le carreau en ayant perdu tout son argent "investi" :)
allez dire çà aux americains qui ont perdu tous leurs biens malgré qu’ils aient deux ou trois boulots en même temps.
"La banque centrale fait la même chose en donnant de l’argent aux banques "
C’est vrai, mais comme tout le monde, vous oublier de mentionner que ce refinancement ne concerne que 5 à 10 % (ratio de solvabilité) des crédits accordés par la banque privée aux agents économiques. En gros une banque privée met 5 euros à la banque centrale pour pouvoir en preter 100 et toucher aux alentours de 50 en interêts.
Je ne critique pas le système en lui même. Il faut bien comprendre que quelqu’un DOIT créer l’argent ex-nihilo mais que celà ne peut être que l’état qui est l’unique représentant et garant du peuple SOUVERAIN.
Il faut effectuer un seating devant la Banque de France.
Je suis bien content qu’un étudiant d’HEC vienne s’exprimer dans les pages économiques d’agoravox.
Vous écrivez : "Le rôle d’une banque est d’essayer de faire de l’argent en récupérant de l’épargne, en faisant des prêts ... Tout le monde le savait ...". C’est effectivement la croyance populaire que de croire que les banques se gèrent comme toutes les entités économiques avec un juste équilibre entre épargne et crédit (ou chiffre d’affaires et dépenses). Or en visionnant un film comme l’argent dette on s’apercoit que la création monetaire est en fait une pyramide de ponzi avec nos crédits. Chaque crise est en fait un écroulement de cette pyramide à un moment où les agents économiques contractent moins de crédit qu’auparavant.
J’aimerai connaitre votre avis sur ce mécanisme et du fait qu’il est essentiellement privé. Ainsi nous payons une taxe, égale aux taux d’interêt exigé par les banques privées, sur la création monétaire.
Il est urgent pour la démocratie que les hommes politiques rapatrient la monnaie du peuple à la banque de France (ou du moins faire une copie de sauvegarde) avant que le système ne s’écroule. Il faut créer un pouvoir monétaire, indépendant de l’éxécutif (comme la Banque de France), dont les comptes seront strictement controlés par le pouvoir judiciaire. Une banque privée ne doit pas exister si elle n’est pas soumise à un contrôle et une taxation forte sur les interêts qu’elles percoivent. Ce ne sont pas du tout des entreprises comme les autres.
La monnaie est le plus formidable outil imaginé par l’homme pour facilter les échanges, la vie en société ainsi que son émancipation technologique. Elle ne peut être un bien privé lorsque l’on voit les répercussions désastreuses engendrées par une mauvaise gestion.
Ouais carrément d’accord avec le fait que le schéma actuel du système des banques privées qui créent de la monnaie privée par le multiplicateur de crédit est exactement la même chose qu’une pyramide de ponzi à plusieurs têtes ou un entrelacement de pyramide de ponzi (j’ai un peu du mal avec les métaphore en novlangue)
D’ailleurs une pyramide de ponzi se pette la gueule quand tous les investisseurs réclament leur argent...exactement comme une banque privée (mais evidemment ca n’a rien à voir .
Je pense très sérieusement que la recapitalisation des banques et surtout là pour compenser les maigres retraits des épargnants francais (réflexe habituel en cas de crise, récuperer mes sous avant que la banque ne disparaisse) qui avait assécher les fonds propres des banques. Mais avec des ratio de solvabilité qui comme d’habitude sont ridiculement bas, il faut peu de retrait pour mettre les banques hors solvabilité. Quant au cycle de la monnaie, il y a quand même un point crucial sur qui la crée, comment il la distribue, avec ou sans interêts, et quid de la réinjection des interêts dans l’économie. Je ne lacherai rien sur la création monétaire, c’est un point essentiel car comme ma mère le disait "elle pousse pas au fond du jardin". Il faut donc bien que quelqu’un la créée et dans notre économie actuelle toutes les monnaies sont privées.