@Giuseppe di Bella di Santa Sofia Je suis d’accord avec vous pour le dramatique choix qu’il fallait faire à cette période. Mais il y a eu des Gabin et d’autres artistes qui se sont tus pendant l’occupation. Guitry a un non-lieu lors de l’épuration, Arletty a eu une liaison amoureuse et non politique et les autres ont continué à vivre comme avant. Même Alfred Greven, directeur de la Continentale Film (allemand et nazi) a protégé et fait travailler des juifs dans les films qu’il a produit (Calef, Le Chanois e,tre autre). Aucun de ses films n’est propagandiste et même au contraire (Goebbels lui en voulait) : La symphonie fantastique, Le Corbeau .... Les plus grands acteurs ont travaillé pour lui : Gérard Philipe, Raimu, Louis Jouvet, Pierre Fresnay... On ne parlera pas de la plus grande vedette de l’époque, Harry Baur qui mourut des suites des tortures de la Gestapo, malgré l’intervention de Goebbels lui même pour le faire libérer. Mais aucun de ces derniers n’ont, à l’instar de Castelot, professé l’antisémitisme.
@Giuseppe di Bella di Santa Sofia Castelot qui n’a pas été blanc blanc lors de l’occupation nazi : plutôt francisque dirai-je avec un antisémitisme prononcé.
@Giuseppe di Bella di Santa Sofia En cela vous avez tort : les américains savent faire des films de repentance très rapidement, contrairement à nous. Les films sur la guerre du Vietnam (Outrages, Platoon, Full metal jacket ...) sont parus assez vite après la fin de la guerre. Pour d’autres évènements ils ont aussi fait des films polémiques (Le soldat bleu, La ligne rouge Johny got his gun....). Nous, même 40 ans après les faits, on ratiocine encore sur certaines périodes (Les guichets du Louvre, Le chagrin et la pitié, Lacombe Lucien....). Contrairement à nous, les américains savent traiter les faits récents même si par ailleurs ils produisent en masse des films en leur faveur.