J’ai préféré ne citer que le passage qui répond à votre affirmation selon laquelle les juifs seraient revenus sur leur terre ancestrale mais la plus longue citation ne contredit pas mon propos. C’est sa longueur qui m’a fait renoncer à la donner en entier.
Je ne nie nullement la réalité de l’antisémitisme de l’époque où Marc Bloch a vécu. Ce que je conteste c’est l’abus de l’argument de l’antisémitisme pour justifier le nettoyage ethnique en Palestine.
L’attachement profond à la France, à son histoire et à sa culture que Marc Bloch exprime dans le passage cité de son ouvrage nous donne de sérieuses raisons de penser qu’il n’aurait pas pu quitter la France pour Israël.
Le sionisme est le retour des juifs sur leur terre ancestrale.
Il s’agit d’une croyance, d’un mythe selon le grand historien et résistant français Marc Bloch que Macron veut faire entrer au Panthéon. Bloch écrit dans L’Étrange défaite
Je suis Juif, sinon par la religion, que je ne pratique point, non plus
que nulle autre, du moins par la naissance. Je n’en tire ni orgueil ni
honte, étant, je l’espère, assez bon historien pour n’ignorer point que
les prédispositions raciales sont un mythe et la notion même de race
pure une absurdité particulièrement flagrante, lorsqu’elle prétend
s’appliquer, comme ici, à ce qui fut, en réalité, un groupe de croyants,
recrutés, jadis, dans tout le monde méditerranéen, turco-khazar et
slave.
Ce qui se passe c’est que tous les Juifs ne sont pas sionistes.
Par ailleurs, on nous a assez dit que l’islamophobie ne pouvait pas être du racisme puisque l’islam n’était pas une race.
De même, le sionisme étant une idéologie, l’antisionisme ne peut pas être du racisme.
Discussion entre deux Juifs antisionistes américains : la journaliste Katie Halper et le rabbin Yaakov Shapiro, si vous ne comprenez pas l’anglais vous pouvez activer les sous-titres en français. Yaakov Shapiro insiste sur la distinction entre sionisme et judaïsme et affirme qu’Israël n’est pas légitime pour parler au nom de tous les Juifs :