• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Naja

Naja

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 16/04/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 3 198 63
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • Naja Naja 14 septembre 2008 13:52


    Bonjour et merci pour vos encouragements.

    Sur le peu de commentaires, je suis en fait d’accord avec vous.

    « Avez-vous lu ce petit morceau intéressant, dans le commentaire de clostra « adulte enfermé dans sa problématique » ?Vous montrez, par la dignité de votre intervention, qu’il ne s’agit pas du tout d’enfermement. Et prendre les choses sous cet angle serait le pire qui puisse advenir, l’étiquetage par la bonne conscience. »
    Ce passage m’avait échappé. Je ne saurais dire quelle étiquette serait la pire par contre...
    Bref panorama de celles que j’ai vu coller :
    L’expression de clostra me rappelle certains "conseils" de proches et moins proches : « il faut tourner la page », « c’est du passé », « carpe diem à présent », etc. J’adore ce genre de remarques sous entendant que c’est par faiblesse que je ne « parviens pas à m’en détacher ». Sans doute une façon pour eux de minimiser l’ampleur du pb en se raccrochant à la bouée du « quand on veut, on peut/un problème, une solution ». Des bonnes paroles que je ne sollicite pas et qui ne servent que ceux qui les formulent.
    A l’autre bout du spectre, j’en ai trouvé qui condamnent les victimes à une mort morale définitive, les pensent perpétuellement accablées et nécessairement dénuées d’humour ou de gaieté. Collant assez peu à cette image, j’ai parfois suscité l’incrédulité de ces derniers, qui en ont conclu que je ne devais pas avoir véritablement été victime.
    Entre les deux, d’autres supposent que nous vivons forcément dans la haine et nourrissons ainsi un désir de vengeance aussi aveugle qu’impérieux. Ils ne manquent en général pas d’ajouter que cela est compréhensible (forcément, puisqu’ils le supposent...) et qu’ils compatissent à notre malheur. Précision dont on comprend mieux la raison en voyant qu’il s’agit en fait pour eux de nous ignorer, expliquant que notre parole est extrémiste et que sa prise en compte mènerait à des lois liberticides. Comme si l’on ne pouvait pas se détacher de la haine ! Et comme si l’on ne pouvait pas en éprouver sans pour autant se muer en partisan de la peine de mort ou de la castration ! J’ai souvent démenti cette idée reçue (principalement sur le net) et j’ai pu observé que cela ne changeait en général pas grand chose au raisonnement de mon interlocuteur... concluant sous mes yeux que j’étais une exception.
    Heureusement, il est aussi des personnes qui se gardent de toute forme d’idées reçues à ce sujet.
    (Précision à clostra : je ne sais trop ce qu’il en serait pour vous ; je rebondis simplement sur votre expression pour faire part de quelques réactions classiques qui m’ont été adressées, en vrai ou sur le net.)

    « C’est pourquoi il faut témoigner, ne jamais s’arrêter. »
    Hum.. je me demande si pour quelqu’un imaginant un adulte « enfermé dans sa problématique d’enfance », tout témoignage ne sera pas perçu comme une fâcheuse tendance à ressasser inutilement son passé. Quand bien même, je suis d’accord que ce ne serait pas une raison suffisante pour décider de toujours me taire. Que je sois amenée dans le quotidien à souvent dissimuler ce qui se rapporte à mon histoire pour me protéger est une autre affaire. Enfin, je crois...

     

    Bonne continuation à vous.

     

    PS : C’est bien « glurgiaque » que j’ai voulu écrire. Sensible au respect d’une certaine cohérence dans la déclinaison de ce néologisme, vous me voyez mortifiée devant le constat de ma soudaine dyslexie.

     



  • Naja Naja 14 septembre 2008 12:43

    Euh... malentendu. Pas forcément inintéressant.

    Vous employez ici "dénoncer" au sens large de "faire savoir", "révéler" toute information que ce soit concernant un tiers.
    Légèrement obnubilée par la justice que je suis, je l’emploie et l’entend seulement comme "signaler comme coupable". A mon sens -et je reconnais c’est le mien- il n’y a rien à dénoncer en l’absence d’infraction, et il ne peut alors s’agir que de diffamation, calomnie, médisance ou encore délation.

    J’avais bien lu votre article et avais donc saisi que vous n’y traitiez pas de la dénonciation de crimes. Mais j’ai remarqué en outre qu’une certaine confusion pouvait a priori régner entre délation et dénonciation d’infractions. Je crois que nombreux sont ceux qui ignorent que la non dénonciation de crimes constitue un délit. Et que nombreux sont ainsi ceux qui, une fois confrontés à ce genre de situations, ont le vague sentiment qu’ils commettraient un acte de délation (méprisable donc) en dénonçant les faits. Cela peut parfois favoriser voire légitimer une confortable position de passivité. Si si.
    C’est pourquoi il m’a semblé qu’employer indifféremment les termes de "délation" et "dénonciation" pour s’en référer à des actes de délation seulement ne participait pas à clarifier les choses. D’où mon commentaire précédent. Mais c’était oublier le sens large du verbe "dénoncer"... et après avoir feuilleté mon dictionnaire, je m’aperçois penaude que c’est plutôt à l’académie française que j’aurais du adresser ma remarque...


    Cordialement,
    Naja





  • Naja Naja 13 septembre 2008 17:19

    @ L’auteur,

    Vous intervertissez à l’envie les termes de "délation" et "dénonciation", "délateur" et "dénonciateur". Je trouve cela regrettable. Ce peut sembler être un point de détail... mais c’est ainsi que l’on peut entrenir la confusion entre ce qui est un devoir citoyen, la dénonciation de crime, et ce qui relève d’une bassesse morale malveillante doublée de lâcheté, la calomnie.

    La différence vous parait, j’espère, radicale. Dans l’esprit des personnes confrontées à ces situations et mises face à leur devoir, elle l’est tout de suite beaucoup moins.

    Je rappelle que la non dénonciation de crime est un délit passible de 3 ans d’emprisonnement et 45000€ d’amende. Les mêmes sanctions sont prévues pour la non dénonciation de mauvais traitements à mineurs de moins de 15 ans.




  • Naja Naja 13 septembre 2008 00:02

    @ l’auteur,

    Je trouve votre article limpide.
    Très récemment, j’en suis venue à formuler la même analyse que vous sur la confusion laïcité/athéisme et la place de la science. C’est encore un peu flou dans mon esprit parce que nouveau, aussi votre article m’encourage à poursuivre ma réflexion. Merci.

    A ce sujet, me vient la question suivante :
    La psychanalyse se poserait-elle en religion à son insu ? Je veux dire : à la manière de ce que vous nommez scientisme, bien qu’elle comporte (il me semble) une dimension métaphysique, par l’existence de l’inconscient.
    Ma question est ouverte, mais je ne cache pas que c’est mon sentiment.
    Je suis légèrement hors sujet, puisqu’il n’est pas question de laïcité là dedans. Pour autant, s’il est des "barbus de la science", n’y a-t-il pas au même titre qu’eux des "barbus de la psychanalyse" (en France du moins) ?

    Cordialement.



  • Naja Naja 12 septembre 2008 11:01

    Mais la télévision n’est-elle pas une forme de sécrétion des moeurs, mentalités, attentes et dérives de notre société en mutation ?

    Imputer une recrudescence de violence aux seuls programmes de télévisuels, c’est éluder cette question, et donc toutes celles qui se poseraient derrière. Cela revient à considérer la télévision comme un "être" autonome et responsable. La violence présentée sur le petit écran devenant la cause d’une violence réelle, on en oublierait de se demander de quoi elle est le symptôme, l’indicateur. Et c’est bien commode : on peut ainsi disserter sur les liens de cause à effet entre image et psyché des jeunes âmes et se donner ainsi l’impression de s’intéresser au pb de "la violence chez les jeunes" en faisant l’effort de ce débat. On blamera la nature des programmes, et l’on pourra même avoir le sentiment que la question se résoudrait en exerçant des contrôles plus stricts ou en limitant l’accès à l’image pour les enfants, etc. Mais on ne fera que masquer un des symptomes d’un mal plus profond : la perte du sens de nos valeurs fondamentales...

    Percevoir un danger. Désigner un bouc émissaire. Taper dessus pour se rassurer. Ne pas sonder ses propres responsabilités, ignorer la violence que l’on peut porter en soi. Se donner ainsi bonne conscience . Eviter de soulever les vraies questions, plus gênantes. Croire que l’on a résolu un pb en légiférant sur un de ses symptomes. Etre satisfait de son oeuvre. Voir alors que le pb ressort sous une autre forme, ou peut-être la même. Recommencer.
    Jusqu’à quand ?

Voir tous ses commentaires (20 par page)

LES THEMES DE L'AUTEUR

Société Citoyenneté

Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv