J’ai connu Cantat dans une vie antérieure. Il n’est en RIEN la personne décrite dans les posts ici : pervers dedans, charmeur dehors, pseudo artiste pseudo engagé. Rien de tout cela, RIEN de tout ce que vous avez écrit n’approche ce qu’est Cantat.
Cantat est une personne hors-norme. Charismatique au delà de ce qu’il est possible d’imaginer, solaire, généreux. Passionnant. Fascinant. Véritablement engagé oui, pas un BHL rock’n roll en goguette. Un grand voyageur, fou de littérature et de poésie. Passionné de géopolitique. Plutôt timide. Marrant. Pas pervers, même si je n’étais pas dans l’intimité de sa chambre conjugale.
Mais Bertrand a toujours eu un problème avec la violence. Elevé à grands coups de ceinturon par un père militaire qui défendait, grosso modo, les bonnes vieilles valeurs que tous ses contempteurs défendent ici. Quelqu’un au narcissisme fracturé. Fragile, mal étayé par l’entourage qui aurait dû le forcer à se faire soigner et qui, je le sais, aujourd’hui le regrette bien amèrement.
L’auteur de l’article a écrit que Bertrand fait du chantage au suicide mais se garde bien lui-même de passer à l’acte. C’est faux : je lui connais au moins deux tentatives. Une a fini en réanimation, si je me souviens bien. Je n’ai AUCUN doute quant au fait qu’il finira par se tirer une balle dans la tête, lorsque la horde de chiens que vous êtes sera repue de s’acharner sur ce nouvel os.
Des pervers narcissiques, il y en a plein les rues. Tous nos hommes politiques le sont : menteurs, manipulateurs, mythomanes, maniaques, pervers. Sarko et sa clique de pédocriminels cocaïnomanes, ça ne vous a pas trop dérangé pendant 5 ans, je crois bien me souvenir. Mais la horde préfère s’acharner sur Cantat parce qu’il n’a pas les bonnes idées au bon endroit, et parce que la horde aime détruire ce qu’elle a vénéré. C’est nul. A chier complet.
Il y a plein de marioles, de branques et de guignols ici qui font les forts-à-bras, bien planqués derrière leurs écrans, mais qui n’iront jamais dire à leur voisin d’arrêter de battre son chien, sa femme ou ses gosses. Qu’ils se regardent dans le miroir et qu’ils se demandent ce qu’ils ont fait aujourd’hui pour améliorer l’état du monde dans lequel ils vivent. Parce que j’ai un gros scoop à leur annoncer : les chansons de Cantat leur survivront.
Le trafic d’héroïne en Afghanistan a été multiplié par plus de 1000 depuis la chute des Talibans, c’est-à-dire depuis que les Américains ont envahi le pays. A ce petit jeu de con, Spartacus, vous trouverez toujours des chiffres pour aller contre vos opinions ;
Le trafic de coke en Bolivie n’a pas commencé sous le gouvernement de Morales, il a été mis en place par de grandes mafias agraires dans les années 60, soutenu et entraîné par des réseaux para-militaires formés à la SOA. L’argent de la drogue sert traditionnellement à l’achat d’armes pour entretenir les milices, vous savez tout cela n’est-ce pas ?
Quant à savoir qui tue qui en Bolivie, c’est un peu une blague, votre histoire de radios dynamitées, non ? Morales lui-même, quand il était syndicaliste, a été attrapé lors d’un congrès par des milices para-militaires d’extrême-droite, battu à mort à coups de barre de fer et laissé sans vie pendant plusieurs heures avant de recevoir assistance : le sort banal d’un syndicaliste en Amérique du Sud ...
Morales n’est pas la réponse du berger à la bergère : les gens qu’il a en face de lui sont des loups.
Spartacus, ou bien vous êtes mal informé, ou bien vous êtes
de mauvaise foi. Vous devriez avoir honte de propager pareilles foutaises.
Quitte à bien expliquer aux gens ce qu’il se passe en
Bolivie, peut-être pourriez-vous expliquer à votre auditoire que Morales,
démocratiquement élu, est appelé « le singe » par cette opposition dont
vous honorez la vertu, au seul motif qu’il est indien ?
Peut-être pourriez-vous également expliquer que cette
minorité de latifundiaires d’ultra-droite a utilisé contre lui la sédition, la
trahison, le chantage, la forfaiture et jusqu’à la liquidation ( 5 tentatives
d’assassinat en 5 ans) ?
Peut-être pourriez vous également expliquer que cette
minorité a utilisé systématiquement toutes les voies de blocage afin de
paralyser la vie publique en Bolivie, au point que Morales dusse organiser un référendum
révocatoire pour lequel il a reçu 57% de suffrages positifs ?
Peut-être pourriez-vous alors expliquer pourquoi cette
minorité a continué à bloquer tous les rouages de la haute administration jusqu’à
ce que Morales fasse une grève de la
faim afin de pouvoir continuer à assumer le mandat qui lui a été confié par
l’écrasante majorité de son pays ?
Peut-être aussi pourriez-vous expliquer comment ces mêmes
latifundiaires financés par la CIA ont été impliqués avec de hauts
fonctionnaires de la DEA dans de vastes trafics de cocaïne et que c’est la
raison pour laquelle Morales a interdit à cette administration américaine
d’opérer sur son territoire ?
Quitte à bien comprendre, peut-être pourriez-vous
aussi expliquer que c’est le
gouvernement de Bush-père qui a mis en place ce trafic de cocaïne de la
sous-région afin d’organiser l’échange de drogue avec ces milices d’extrême-droite
contre des armes revendues à l’Iran ?
Peut-être aussi, quitte à être toujours plus précis,
pourriez-vous expliquer comment des milices d’extrême-droite formées par
l’ancien SS Klaus Barbi ont opéré assassinats, enlèvements, tortures, viols en
série sur le territoire pendant une cinquantaine d’années, et ce dans le
cadre du programme Condor financé par le département d’état américain ?
Si vous avez entendu parlé de Gonzalon Sanchez, grand
bien vous fasse ! Moi je vis avec
un homme qui a été torturé par les Novios de la Muerte et le moins qu’on puisse
dire est qu’il en garde un souvenir cuisant. Certes c’était il y a longtemps
mais il se réveille encore toutes les nuits en HURLANT... Alors vos allégations
sur la dangerosité d’un homme comme Morales, franchement, ça me fait bien
rire !
Maintenant que Mandela est en état de mort cérébrale, Morales est le DERNIER président en exercice
digne de ce nom. Tous les autres sont ou bien des voyous, ou bien des caniches,
ou bien, comme celui qui nous tient lieu d’ersatz de serpillère, les deux.
« La maison, ancien royaume de la famille sur lequel la femme avait le pouvoir, est devenue un lieu d’abjection et d’aliénation. »
Avoir du pouvoir dans une maison, c’est ne pas avoir de pouvoir du tout.
Une maison, quand on a pas le droit de travailler sans l’autorisation de son mari, d’avoir un compte bancaire à son nom, d’avoir une sexualité sans contrainte, ce n’est pas une maison, c’est une prison.
Si tout est si rose dans la cuisine, retournez-y !! Il y a plein de femmes qui rêvent d’un homme au foyer !