Eric, pour écrire des âneries pareilles, il est clair que vous n’avez jamais été obligé de porter un uniforme.
J’ai été scolarisée dans plusieurs lycées australiens, où l’uniforme est obligatoire. Je peux affirmer que tout ce que vous dites est débile et complètement ERRONE :
- les uniformes ne masquent pas les différences sociales : il y a simplement des uniformes de riches et des uniformes de pauvres (seconde main, mauvaise qualité etc).
- il n’y a pas moins de racket : les étudiants portent tous des montres, bracelets colliers, portables, sur lesquels ils se font racketter.
- ça ne diminue pas la violence. Concrètement, la violence était, dans les villes où je me trouvais, largement plus développée et sournoise qu’en France (viol en réunion, torture, meurtre, satanisme, ce genre de chose).
- ça n’assure en rien la décence, vu que pour se démarquer des autres, les filles n’ont pour seul recourt que de raccourcir sans cesse leurs jupes (oui, la longueur réglementaire n’est JAMAIS respectée, par PERSONNNE = principe de base).
- ça ne crée en rien un sentiment d’appartenance ou d’équipe. Au contraire, j’avais perso une sensation diffuse et permanente de dislocation. Ne pas pouvoir se distinguer des autres n’incite pas vraiment à se rapprocher d’eux...
- Pour info, il fallait chanter aussi une fois par semaine l’hymne national la main sur le cœur dans la cour au garde à vous devant le drapeau, et la messe de pâques était obligatoire pour tout le monde, laïcs agnostiques sikhs musukmans juifs compris. ça ne fait évidement pas de bons patriotes, ça incite seulement à mettre en œuvre de violentes stratégies d’évitement : applaudissements bruyants pendant la messe, réécriture de l’hymne sur le mode bruant osbcène salace et parfaitement irrévérencieux, absence d’intérêt pour l’identité de l’établissement, ultra-individualisme, violence, irrespect, etc.
Bref, si vous voulez obtenir les dix points de votre proposition, réduisez l’effectif des gamins par classe et donnez leur de bons profs.... pas des uniformes...
(votre proposition, pardon, confond une fois de plus être et paraître).
PS ; pour moi l’uniforme a été particulièrement traumatisant car c’était la première fois que je portais une jupe... c’était une sensation parfaitement ignoble.
C’est bien ce que je dis ! Cantat n’est pas un pervers, et encore moins un pervers narcissique ! Il n’a pas du tout ce profil, pas à ma connaissance. Il ne se sert pas des autres, n’a pas besoin de reconnaissance, n’a certainement pas besoin de manipuler autrui ni être au centre de l’attention (il l’est déjà, il l’a toujours été). Son problème origine plutôt à l’inverse : la façon dont les gens, depuis toujours, le traite, le regarde, le considère. Il a toujours suscité la fascination, bien avant de devenir une rock star. C’est qqu’un hors norme, brillant et intelligent, et comme toutes les personnes qui sortent de la norme, un écorché. Gros problème de gestion de la violence, mauvaise évaluation de l’entourage, mauvais étayage, incompréhension de ses compagnes. Comme Cantat est une personne particulièrement vive et intelligente, personne n’a réalisé qu’il ne contrôlait pas cette violence. Il aurait dû se faire soigner, et son entourage ne l’y a pas obligé parce qu’il avait les moyens intellectuels de le comprendre tout seul. Son histoire est une succession de malchance, de mauvaises évaluations et de dénis. ça ne fait pas de lui un pervers, comme on le lit tout au long de ces posts. La réalité est infiniment plus complexe.
Rhôô j’ai posé des boîtiers électriques dans mon salon, fait l’amour avec mon ami et essayé d’empêcher les idiots patentés de dire n’importe quoi. Cantat n’était pas mon ami, juste un copain que je fréquentais parfois.
Ici on lit que Cantat est mysogyne, cela est faux. Qu’il est pervers, cela est faux. La perversion c’est je le rappelle la négation d’autrui, sa réification afin de pouvoir assouvir des fantasmes sexuels. Le pervers méprise autrui, ce que Cantat est incapable de faire. Oui, il a un trouble important de la personnalité, mais il n’est pas pervers. Qu’il souffre, cela ne fait aucun doute, qu’il soit violent, c’est une évidence, mais il est surtout marqué au coin du destin, fracassé dans tous les sens, mis sous pression par son statut d’icône, oui, ce qui n’a rien arrangé. Il est fou, a dit Kristina. Elle a dit cela, qu’il était fou. Pas pervers.
Je déteste voir ces gens se vautrer dans des explications stupides au sujet d’une personne qu’ils ne connaissent pas.
Que l’on m’accorde que j’ai eu dix milles vies avant ce jour. J’ai rencontré des dizaines d’artistes, des chanteurs, des musiciens, des plasticiens, des écrivains, des photographes. J’ai mangé à la table de princes et de trafficants d’armes. Une liste de personnalités incroyables où Cantat reste l’une des plus complexes et des plus charismatiques. Le problème qu’il pose, qu’il nous pose tous, à ceux qui l’ont rencontré, et à ceux qui ne le connaissent pas, est insoluble. Alors de grâce évitons les racourcis merdiques et les jugements à l’emporte-pièce.