j’ai fait exactement la même constatation l’avant dernier été avec mon ex petite amie. Nous avions traversé la France, l’Italie, L’autriche, la slovaquie et la Hongrie, puis plus tard l’espagne, et nous étions surpris, presque dérangés, en bons français formatés, par l’absence de police dans les rues. Pourtant il n’y a pas plus de problèmes là bas !
En fait, l’affichage d’une police omniprésente dans les rues de France me parait une stratégie politique afin de générer le climat d’insécurité, pratique pour les élections et le discours politique de la droite ; je reprends ici votre considération sur les tenues "GIGN" de nos gardiens de la... paix. La tactique est simple : On a vite tendance à prendre le raccourci qui consiste à penser : "S’il y a des flics partout, c’est qu’il y a de l’insécurité."
Ajoutez à cela la sensation de malaise, que tout le monde a ressenti à un moment ou un autre, quand il s’agit de passer devant une dizaine de flics —> On a pas l’impression d’être en paix dans son quartier.
bien que nous ne savons pas tout de cette affaire, que nous ne savons pas les petits secrets qu’il y a entre cette femme et ce feu député, je m’interroge sur la présence de cette arme à feu (un pistolet automatique de calibre 7.65mm, pas un fusil de chasse d’après linternaute.com ! D’où vient-elle ? Comment se fait-il qu’il la portait sur lui ? Qui sont ces députés qui le soutienne sans se poser les mêmes questions ? Le port d’arme à la mafieuse est il une normalité à leurs yeux ?
Je réagis à l’article en disant que certes, la notion de racisme n’a pas été évoquée sur le dépôt de plainte mais a été décrite d’une façon proche afin de ménager les susceptibilités vindicatives des personnes susceptibles sur le sujet. C’est une façon d’éviter d’alimenter la montée du racisme de part et d’autre et l’intention à défaut d’être intègre part vraissemblablement d’un bon sentiment. Je cite : "circonstance aggravante en relation avec l’appartenance supposée ou réelle à une religion"
Il faut savoir que ce problème de société où la susceptibilité est ménagée existe sous d’autres formes et en sens inverse. Par exemple, à Nîmes, en cité, lorsqu’un véhicule risque de partir en fourrière, la police envoit gentiment un courrier (cas de la loi de durée de stationnement d’une semaine maximum), j’aimerais bien qu’avec mon revenu de misère on ait la même clémence dans mon quartier !
Ce que je veux dire par là, c’est que ce n’est pas forcément un (ou qu’un) problème de "sous-citoyenneté" évoqué par l’auteur mais véritablement la mise en place d’un système démagopolitique bilatéral. On ne peut victimiser à sens unique, même si des inégalités existent.
C’est un fait que la SNCF ressemble de plus en plus à une petite armée, autoritaire et inconciliante au possible, avec en plus une sélection du personnel qui reflète la même souplesse d’esprit et d’initiative qu’un pantin.
Heureusement il y a des exceptions, et plutôt du côté des contrôleurs d’ailleurs. En même temps c’est normal, ils sont obligés de sélectionner un minimum plus haut afin d’avoir des gens qui savent communiquer en cas de conflit...
Désolé d’être sectaire mais je l’ai trop vécu. Voilà une société en plein dans le système qui souhaite des moutons obéissants et polis et qui se délectent de la norme (ici SNCF) et uniquement celle-ci.