C’est un bien joli lapsus qui manifeste de superbe manière l’état d’esprit dans lequel l’auteur à écrit cet article que je « plussoie » + + + + + (m.... ça ne marche qu’une seule fois) !!!
En tout cas, bien vu pour la lecture : c’est ce qui s’appelle être attentif. Qualité au combien rare de nos jours !
Bravo à l’auteur pour cette interview... et bravo à vous pour votre commentaire.
Oui, les incohérences pointées par Wesson, Scual et Gaspard Delanuit sont significatives d’un déni de la réalité qui associé au clivage, à la projection et à la paradoxalité sont des mécanismes de défense pré-psychotique. C’est exceptionnellement dangereux et me rappelle une citation de Karl Gustav JUNG : « Lorsque tout va bien les fous sont dans les asiles, en temps de crise il nous gouvernent ».
Les « contradictions » émises par Bruno CLÉMENT sont plus connues en science humaine sous le nom de « double-bind », « contrainte paradoxale », « injonction paradoxale » ou « double contrainte », etc. Elles sont le fruit des recherches d’un certain Gregory BATESON de l’école PALO ALTO qui avec Paul WATZLAWITZ ont pu mettre en évidence le fait que cette forme de communication appartenait au registre de la schizophrénie.
Sur le coup, pour un enseignant à l’IHECS (Institut des Hautes Études de Communication Sociale, Bruxelles) c’est vraiment grave. Je n’ose même pas imaginer l’influence désastreuse qu’un tel individu peu exercer sur ses élèves : avec de tels professeurs, on en vient à fabriquer des schizophrènes à la chaîne.
Mais ce n’est pas tout, votre commentaire met également en lumière les conséquences de cette « paradoxalité » qui est l’auto-censure crasse et puérile telle qu’ont pu la servir les « collabos » au temps du régime de Vichy (vous êtes très indulgent en la qualifiant de « prudente, servile, grégaire et confortable »).
Pour finir (mais non pas pour conclure tant ce sujet affecte de nos jours toute notre société) il semblerait que la plus belle de toutes les contradictions émises par Bruno CLÉMENT dans cette interview soit passée inaperçu :
"Reprochez-vous à Taymans de vous avoir enregistré à votre insu ?
B.C : Je ne vais évidemment pas reprocher à quelqu’un
d’utiliser une méthode qui est la mienne. Néanmoins, en micro ou caméra
cachés, la méthodologie veut que le résultat soit proportionnel. Je
respecte son travail et ne blâme pas son recours à cette pratique, sauf
qu’en principe, la raison pour y recourir doit être motivée par un
intérêt supérieur. Or, ici, je ne le vois pas..."
.../...
Justement. Pourquoi, en dix ans, n’y a-t-il pas eu à la RTBF une
émission d’investigation consacrée aux zones d’ombres du 11 septembre ou
un reportage similaire à celui diffusé récemment sur France 3 ?
B.C : Je n’ai pas vu ce reportage et le regarderai
volontiers. Encore une fois, sur le dossier proprement dit, je ne nie
pas qu’il y ait eu des erreurs dans certaines situations... Mais je
n’apprécie pas du tout les méthodes de TAYMANS. Lorsque je l’ai quitté,
je me suis dit : « si ça se trouve, il m’a filmé et enregistré ».«
A un tel niveau : c’est incurable chez ce garçon qui se permet des méthodes qu’il finit par avouer »ne pas apprécier du tout« dès lors qu’il en est la cible. Si je ne connaissais la destructivité d’une telle attitude, je me tordrais de rire en lisant de telles conneries de la part d’un enseignant... en communication. Mais là, j’avoue en rester »coi« sachant la tâche qui nous attend pour corriger l’impact de cette »folie« .
Pour le dire très simplement car ce sujet est très complexe, la paradoxalité, c’est : »Faites ce que je dis mais pas ce que je fais et surtout puissiez-vous ne rien comprendre à ce que je vous raconte pour qu’en toutes circonstances, quoique vous pensiez, quoique vous disiez ou quoique vous fassiez, je puisse toujours avoir raison".
Vous avez subi des expériences de lavage de cerveau ??? (C’est pour rire, ne vous vexez pas, j’aime beaucoup la plaisanterie et je suis un peu espiègle !)
Par ailleurs cette réfutation, bien qu’intelligemment argumentée,
recèle des mêmes techniques manipulatoires qu’elle prétend dénoncer :
c’est typique chez tous les manipulateurs qui se croient toujours plus
intelligents que tout le monde jusqu’à ce qu’ils soient mis à jour.
Succinctement et en quelques exemples pour ne pas tout décortiquer : Extrait 1 :
"Complot ?
Mais
en matière de manipulation par les sondages, l’instrument le plus
efficace consiste à inclure des questions inutiles et peu informatives
ayant pour seul but de faire dire quelque chose au sondé. C’est que le
sondé veut être cohérent. Aussi, si on réussit à lui faire exprimer une
opinion, toutes les questions suivantes seront influencées par cette
prise de position initiale."
Dans l’article du Nouvel Obs, tout ce qui précède le passage
ci-dessus n’est que purement spéculatif. Les affirmations qu’il contient
ne peuvent être ni confirmées ni infirmées et n’a pas d’autre but que
de « conditionner » le lecteur à une remise en question. Cela consiste à
semer le doute afin de préparer le terrain aux arguments qui vont
suivre : c’est une forme très insidieuse « d’ancrage » telle que décrite
dans le premier article cité en lien. A noter que ce procédé est terriblement déstabilisant
et prodigieusement rusé car il consiste à accuser autrui des pires maux
dont on se rend coupable.
En révélant la technique, il est « impensable » que le locuteur puisse
en faire usage puisque cela reviendrait à se dénoncer soi-même
(implicitement : « il n’est pas maso tout de même !!! »). Mais c’est
justement parce que c’est « impensable » que la technique est « géniale » et
parfaitement réalisée dans ce cas précis.
Après avoir semer le doute, le terrain est alors propice pour un
matraquage en règle. Les questions sont passées les unes après les
autres non sans quelques amalgames et des contradictions subtiles.
Ainsi la phrase (mais ce n’est pas le seul exemple, le titre à lui seul mériterait des précisions et un commentaire) : "La première question du sondage de 9/11 est totalement inutile du point
de vue informatif (nous savons tous que les médias parlent encore du
11-Septembre, et nous pouvons donc répondre oui)« , vient contredire l’allégation du début de texte qui explique que : »La formulation des questions est d’abord essentielle.
Une question mal posée, et le sondage ne vaut plus rien… Pour que les
résultats puissent être interprétés, les questions doivent d’abord être
claires, afin que les sondés aient tous, à peu près, la même
interprétation de celle-ci". La première question d’un sondage doit
être la plus neutre possible (dans le sens de « banale ») mais doit
indiquer au sondé le sujet du questionnaire qui va lui être soumis
(surtout dans le cadre d’un sondage par téléphone comme ce fut le cas).
Il faut être de bien mauvaise foi pour prétendre ou suggérer que la première
question des étudiants d’HEC n’a pas tenté de répondre à cette entrée en
matière.
La suite n’est qu’une litanie pseudo-démonstrative qui ne sert qu’à
appuyer les présupposés du départ, à savoir que ce sondage est "nul est à
chier", mais, faut-il le souligner, en prenant soigneusement soin de ne
pas citer l’organisme dont il émane : HEC PARIS Junior Conseil (seul le
vocable Junior Conseil est cité dans ce pamphlet). Car bien
évidement, il ne faudrait pas évoquer un argument d’autorité (se référer
à HEC, ce n’est pas rien tout de même et cela pourrait remettre en
cause la crédibilité de l’article) qui viendrait mettre le doute sur
l’argumentation proposé (il faut à tout prix empêcher le lecteur de
réfléchir).
Cependant, l’auteur de l’article se fourvoie et traduit ses
intentions malveillantes en positionnant son commentaire sur la question
4 ( « Combien de tours se sont effondrées à New-York le 11 septembre 2001 ? » [question ouverte])
tout à la fin de son billet. En étant, de plus, terriblement imprécis
sur ce détail là au contraire des autres questions abordées (la question
n’était pas « ouverte » mais proposait quatre choix : 3 tours/sans
opinion/autres réponses/2 tours), il nous indique une « gène » qu’il
n’arrive pas et n’est pas arrivé à surmonter.
Extrait 2 : "Interprétation
Enfin, bien entendu, l’interprétation des résultats
d’un sondage est toujours une affaire délicate – même quand le sondage
est bien fait. La quatrième question (combien de tours ont chu) semble
un peu déplacée dans ce sondage, mais on comprend son but en lisant
l’interprétation des résultats qu’en fait le site Reopen911 : constatant
que ceux qui savent qu’il y a eu trois effondrements sont, plus que les
autres, sensibles aux thèses conspirationnistes, ils suggèrent que
c’est par l’étude de l’histoire du 11-Septembre qu’on arrive à douter de
la « version officielle »… c’est oublier un peu vite l’hypothèse inverse,
tout à fait réaliste également : c’est en flirtant avec le
conspirationnisme que beaucoup apprennent peut-être l’existence de la
troisième tour…"
C’est ce qui s’appelle une belle « pirouette ». Non content d’inverser
les rôles (c’est une inversion de la charge de la preuve, technique très
utilisée dans les palais de justice lorsque un avocat n’a aucun élément
à apporter venant contredire un fait gênant), l’auteur de l’article
cache un fait essentiel à la compréhension de la problématique : selon
les réponses à cette question, 86 % des français ignorent que trois tours ont été abattues le 11 septembre 2001 et 72 % pensent même qu’il n’y en a eu que deux.
Or, si ce simple fait était connu, il y aurait fort à parier que bon nombre
de ces « ignorants » regarderait d’un tout autre œil la façon dont les
évènements se sont déroulés ce jour là.
Cet extrait se termine par une accusation terriblement perverse.
Toujours en faisant usage du : « Je t’accuse de mes propres méfaits ! »
(inversion = perversion) et de l’amalgame (troisième tour =
conspirationnisme), la phrase : "... c’est en flirtant avec le
conspirationnisme que beaucoup apprennent peut-être l’existence de la
troisième tour..." tend à insinuer que si vous apprenez
l’existence d’une troisième tour qui s’est effondrée ce jour là (alors
que c’est un fait avéré et indiscutable), alors, c’est que vous êtes
partisans des thèses conspirationnistes assimilés au négationnisme.
Grandement culpabilisant, ce procédé joue sur la peur, le doute et la
honte (qu’engendre le sentiment de culpabilité).
L’usage d’une telle rhétorique est : soit un crime contre l’humanité,
soit un crime de haute trahison. Ces discours n’ont pas d’autre fin que
de détruire mentalement le peuple (mêmes techniques que le lavage de
cerveau = meurtre psychique), justement censé être protégé par l’Etat
contre tous types d’agression (c’est le principe fondateur de notre
constitution).
Pour conclure, je me permets de citer l’une des personnes qui a le
plus activement lutté contre le totalitarisme au travers de ces écrits
et tout au long du XXe siècle : "La liberté d’expression est un
leurre si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne
sont pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat« (Hanna ARENDT, »La crise de la culture").
Décidément, vous êtes « impayable ». Je devrais faire une compilation de toutes les « conneries » que vos clones et vous débitaient sur différents cites et notamment sur celui-ci.
Un truc dans le genre « Les guignols de la VO » ou bien un « muppet show spécial Quirant ».
Je le répète depuis toujours : « qu’est-ce que c’est c** un manipulateur » ! Le comble de l’histoire c’est que ça se prend pour une lumière.