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Neodim

Ingénieur en génie biochimique génétique microbienne, je me suis ensuite orienté vers des études environnementales par le biais d’un mastère en management de l’environnement.
Voilà 6 ans que je travaille dans un cabinet de conseil en environnement, ou la place n’est pas facile car pour un industriel, vous êtes l’empecheur de tourner en rond, et pour les écolos, vous êtes l’avocat des industriels...
Plus spécialisé aujourd’hui dans les éco-produits, bilans carbones, et autres thématiques reliées au développement durable.
Vous pouvez aller voir mon profil complet sur Viadeo, et sinon aller voir mon blog NeoMansLand.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/02/2007
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Derniers commentaires



  • Neodim 26 février 2007 11:56

    Allez, je fais une deuxième incursion dans les commentaires. ICI l’auteur du message pour ceux qui ont posté des commentaires.

    Une chose sur laquelle on est d’accord ; le goût des produits bio. Je suis aussi adhérent à une amap aussi, et vraiment aucun problème la dessus, comprenez encore une fois que je ne défend pas l’agriculture productiviste.

    En revanche, question prix, sur du bio, on est souvent un peu plus cher, mais contrairement à ce que certains ont dit en commentaires, les fruits et légumes du marché sont souvent très abordables (mêmes ceux produits localement, je demande toujours d’ou viennent les produits). Je le fais plusieurs fois par semaine, et surtout en fin de marché, on peut avoir beaucoup de gout pour très peu d’euros...

    Je reviens juste sur ce que j’appelerai « ma conclusion » sur l’article en question (avec tous ses défauts, son parti pris etc....). Lorsqu’il s’agit de pollutions environnementale d’une activité (en l’occurence, l’agriculture), les raccourcis sont difficiles à faire (OK, l’article ne prend pas en compte les produits chimiques, les effets sur la santé.... ;). Mais effectivement, sur un domaine environnemental (l’effet de serre en l’occurence), et bien produire bio peut provoquer plus d’émission de CO2.

    Ce type d’info ne doit pas être récupérée à tout va pas les pro-agriculture industrielle, mais mérite néanmoins d’être connue je pense.

    Cet article, encore une fois « au delà du parti pris » qu’il a, m’a fait réagir car c’était un angle d’approche que je n’avais jamais vu auparavant.



  • Neodim 21 février 2007 17:02

    Bonjour à tous ceux qui ont posté des commentaires. Désolé pour ne pas avoir renseigné mon profil à temps... c’est désormais fait. Bon, sinon, loin de moi l’idée d’être pro-OGM ou pro-agriculture intensive. Je suis d’ailleurs opposé à l’invasion non souhaitée que nous subissons au niveau des OGM, car elle manque complètement d’information, de transparence, et pour moi transgresse le « principe de précaution » pourtant entré dans notre constitution...

    Mais l’article ne cible pas OGM contre Bio, il parle d’agriculture intensive comme nous la connaissons tous.

    Je trouve la question posée par l’article néanmoins intéressante.

    Car même si beaucoup ici, seront d’accord pour dire qu’un produit bio a souvent plus de goût, que ces cultures ont tendance à favoriser la biodiversité, la question de leur effet néfaste dans l’article s’en tient qu’aux seuls impacts environnementaux, et qui plus est certains d’entre eux (emissions de CO2 et consommation d’énergie essentiellement) et pour des catégories données de produits.

    Et certaines fois, dans des cas de produits précis, si l’on analyse sur le cycle de vie global du produit (c’est à dire tout ce qui est utilisé et rejeté pour :faire pousser, récolter , emballer,transporter, consommer un produit ; autrement dit du berceau à la tombe) on se retrouve avec certaines surprises. C’est le cas ici ou par exemple les émissions de CO2 pour un produit donné (le poulet en l’occurence) vont etre plus importante pour un produit bio...C’est une donnée qui mérite selon moi d’être connue, même si je préfère de loin un bon poulet fermier plutot que celui avec les os qui se détachent tout seul.

    La deuxième question que pose l’étude menée (même si elle est jugée par certains comme « orientée politiquement » - ce qui doit etre le cas puisqu’ils n’ont pas pris en compte l’eau utilisée par exemple -) est aussi : est-ce que consommer bio est généralisable (la notion de l’utilisation des sols et des rendements) ?, et si oui à quelle échelle (planétaire ??) ?

    Le débat est le même concernant les biocarburants. Si on voulait faire rouler le parc automobile français au biocarburant, il faudrait alors 4 à 5 fois le territoire hexagonal, même avec les meilleures productivités, et en se privant de manger puisqe toutes les cultures iraient alimenter nos moteurs...

    Voilà, le but d’avoir mis en ligne l’article était aussi de faire réfléchir contre les idées reçues du Bio-convaincu ou de l’OGM convaincu. Chaque secteur, chaque produit est un cas particulier, et la solution réside dans un équilibre intelligent. Mais pour atteindre cet équilibre, il faut des études chiffrées, du débat et de la controverse pour prendre des décisions cohérentes en fonction des priorités. L’article ne fait qu’en présenter une (étude chiffrée), mais sous un angle nouveau.

    Voilà voilà mon avis. Sinon, je vous assure, je n’achète que très rarement des tomates l’hiver


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