La violence a toujours existé bien sûr, mais aujourd’hui, elle a tendance à se banaliser comme mode de communication.
De plus en plus de personnes (beaucoup de jeunes mais aussi des trentenaires) l’utilisent pour obtenir ce qu’ils veulent en intimidant l’interlocuteur.
Et quand on ne cède pas, on se fait injurier (va te faire foutre ! détient la palme de l’insulte du mécontent à qui on a résisté).
En fait, chez nous, les jeunes qui nous opposent la violence verbale, n’ont pas l’habitude qu’on leur dise « non » ou qu’on leur résiste fermement en refusant de se laisser culpabiliser voire intimider. J’ai même eu des parents me suppliant quasiment d’accéder au désir de leur moutard, tout de même âgé de 18 ans ou plus.
Mais il est vrai, et clairement expliqué dans le dernier paragraphe, que cette violence commence dès le berceau. Dans le bus, effectivement, les mamans s’empoignent verbalement très vivement, et laissent leurs enfants faire ce qu’ils veulent... et insultent violemment toute personne osant faire un seul reproche.
Confessions religieuses divergentes, peut-être, mais toujours le règne de l’enfant-roi, certainement. Aujourd’hui, nous avons la première vague, mais elle semble continuer pour la prochaine génération de jeunes adultes. Et la précarité, la pauvreté, ne font rien pour arranger les choses.
Je suis tout à fait d’accord avec l’avant-dernier paragraphe.
Je constate tous les jours que la violence est de plus en plus la réponse de certains jeunes, d’ailleurs, ils ne viennent jamais seuls mais à deux voire même à trois.
Dans mon asso, quand on en voit arriver un paquet, on sait déjà que s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, nous allons avoir droit au déluge de l’agressivité verbale destinée à nous faire plier et à nous culpabiliser.
ça ne rate jamais, quand on dit « non » : racisme, racisme anti-jeune, discrimination de quartier etc.
J’en ai un, il y a deux jours, qui m’a beuglé à la discrimination de quartier parce que le scooter que nous lui avions réservé (nous louons des scooters) n’était pas du même modèle que celui qu’il lorgnait trois semaines avant. Rouge au lieu de noir ! et sans le joli logo Peugeot. Reparti sans scooter, je ne sais pas comment il compte aller à sa formation !
Mais, le lendemain, j’ai eu au téléphone, quasiment toutes les structures d’écoute des jeunes qui me beuglaient la même chose ! comment, vous refusez de louer à un jeune de quartier défavorisé ! je ne suis pas persuadée qu’ils ont cru ma version de l’histoire.
Bref, nous sommes persuadés qu’il s’agit maintenant d’un bras de fer, plus qu’une question de location, d’un sale moutard de 20 ans avec une structure qui ne lui a pas donné ce qu’il voulait, d’autant que ça s’est produit devant ses potes. Affront irréparable.
Que ces jeunes ne connaissent que la violence pour s’affirmer, est une chose mais ce qui est grave, c’est qu’ils sont systématiquement victimisés et défendus bec et ongle par des structures « d’aide, d’écoute etc » qui ne cherchent même pas à démêler la réalité du bobard mais à imposer, par la culpabilisation, le désir de ces jeunes.
Quand vous dites « je n’ai pas parlé de ce qui se passe avant le plan de surendettement »..
Ben, c’est tout de même important ce qui se passe avant le plan.
Deux années de gel des dettes, c’est tout de même bon à savoir, non ?
La personne qui vous lit, pense qu’elle va avoir un plan de remboursement tout de suite, alors qu’il y a une étape intermédiaire. Pourquoi avoir omis ce point tout de même important ?
Pour les rejets, il est bien évident qu’il y a des recours, mais il faut savoir que l’on peut être rejeté même en étant de bonne foi. L’acceptation n’est pas automatique.
Désolée de vous contredire encore une fois mais c’est toujours faux. Une banque n’est pas tenue de vous fournir chéquier et carte de paiement d’autant plus qu’elle a été désignée d’office par la Banque de France.
Une banque est tenue de vous délivrer une carte de retrait d’espèces, de vous accorder prélèvement et virement et des chèques de banque. Dépliant à retirer à la Banque de France.
Le reste, c’est à négocier selon votre situation.
Quant à mon agressivtié que vous déplorez tant, bien au contraire, elle m’a permis d’obtenir deux ans de gel de mes dettes et un plan de remboursement, sans que j’ai à vendre aucun de mes biens. Car, ce qu’il faut savoir aussi, c’est que la Banque de France peut vous « suggérer » (car elle n’a pas l’autorité pour) avant d’accepter le dossier de surendettement, de réduire votre trainde vie et vendre accessoirement voiture ou tout bien ayant une bonne valeur.
Mon agressivité que vous déplorez m’a également permis de tenir tête à ma banque lorsque le directeur de l’époque avait décidé, en toute illégalité, que les comptes comme les miens (RMIstes surendettés) ne devraient avoir accès qu’aux espèces, adieu donc chéquier, carte de paiement mais aussi prélèvement etc.