A moins de raser toutes nos villes pour reconstruire chaque bâtiment avec l’espace requis pour disposer de mini-centrales, le système de production centralisé est plus pratique.
En fait, l’auteur a émis l’idée qu’à l’échelle communale, il y aurait une usine de méthanisation. Il aurait pû aller plus loin en proposant que chaque commune ait sa centrale électrique au lieu des bâtiments. Ce serait largement plus faisable que d’espérer équiper chaque bâtiment quand l’architecture est extrémement hétéroclite, et cela éviterait les pollutions « particulières » que représentent les lignes à haute-tension par exemple.
Par contre cet attrait de l’industrie « verte » commence à m’user. Une éolienne moderne de 3 MW, c’est un peu plus d’une demi-TONNE de terres rares dont l’extraction et le raffinage sont extrémement polluantes. Le solaire n’est pas en reste... Or justement, la Chine représente 97% des terres rares sur le marché mondial car les autres pays ne veulent pas les extraire pour raisons... environnementales. Plus clairement, la Chine accepte de flinguer son territoire pour des siècles pour qu’on puisse avoir l’impression de produire de l’énergie « verte »...
Certes l’auteur parle de mini-éoliennes ou solaires, mais le nombre compensera la taille.
Je préfererai qu’on développe les solutions type centrales « à fioul » (sur le principe de fonctionnement uniquement) mais dont on récupére le CO2 pour envoier sur une installation d’algocarburants. L’algocarburant produit grâce à ce CO2 serait envoyé à la centrale pour l’alimenter, ce qui fera du CO2 pour l’installation d’algo, et ainsi de suite. On aurait un système proche du zéro émission et en circuit fermé, ce serait plus « vert » que la fuite en avant technologique que représente le solaire ou l’éolien.
Parfois ce n’est pas dans la high-tech que les meilleures solutions se trouvent. Au contraire d’ailleurs car la high-tech requiert souvent des ressources difficiles à obtenir (on augmente la puissance des ordinateurs grâce aux terres rares, la qualité des écrans LCD aussi, etc...). On augmente en réalité notre dépendance à quelque chose d’encore plus limité que le stock de charbon mondial...
Je répond sur le tard mais je le fais malgré tout.
Justement vous le rapellez, il y eut le premier choc pétrolier peu après. Pour que la dette se creuse vraiment sous l’action d’une loi génante, il faut au minimum une situation exogène lourdement pénalisante pour l’économie et le budget de l’Etat. Si l’Etat est obligé de passer par des emprunts sur le marché souvent indexé sur l’or à l’époque comme d’ailleurs l’emprunt Giscard de 1973 alors que l’inflation aurait pû en limiter le coût (surtout que le choc avait bien boosté l’inflation), il n’y a alors rien d’étonnant à ce que la dette explose (l’emprunt Giscard était de 6.5 Milliards, il a coûté 92 Milliards à sa fin).
Je rapelle que l’intervention en Libye fut appuyé par une résolution de l’ONU, par la Ligue Arabe et par l’Union Africaine, le tout dans l’élan du « printemps arabe » où dans le cas de la Libye un soutien militaire semblait nécessaire. Certes, les soutiens se sont désistés quand le conflit a duré...
C’est assez différent de l’Irak où ce fut fait par un malade sans soutien d’aucune sorte, rendant cette guerre légitimement hautement critiquable.
En même temps pour mon cas ça risque d’être difficile ^^ C’est vrai que je participe surtout aux articles sur l’Islam depuis le printemps arabe, mais avant cela c’était le dernier de mes soucis, et ça se voit aisément.
Sinon il est vrai que les autres religions ne sont pas des tendres non plus, mais ce serait oublié que le Judaisme a un très faible taux de transmission et concerne un faible nombre, et que le christianisme a été plus ou moins domestiqué. Même malgré les meurtres de médecins anti-avortement par des chrétiens et la violence d’instances comme la LDJ, il faut reconnaître qu’en nombre l’Islam surpasse et surtout pour viser les siens d’ailleurs... Seuls les entités politiques usuels comme l’Otan arrive à le dépasser pour l’instant.
L’argument du contexte ne peut être employé que pour expliquer la génèse de la religion, mais pas davantage. L’utiliser pour justifier le contenu est une erreur pour plusieurs raisons.
La première est qu’un contexte finit par disparaître un jour, ce que remarque aussi bien un dieu qu’un homme un peu logique. Le coran en prend acte avec sa régle d’abrogation des versets qui a servi à interdire l’alcool progressivement car au début le contexte ne se prêtait pas à l’interdiction, etc. C’est pourquoi on peut trouver des critiques sur l’islam indiquant que les versets tolérants sont abrogés par les dernières sourates révélées, car le contexte ayant changé... Mais de toute façon, se référer au contexte pour justifier les versets non abrogés est une erreur car cela reviendrait à dire que le coran n’est pas intemporel mais qu’un livre humain classique, ce qui n’est acceptable que pour un athée.
L’autre problème est que même en admettant que c’était un besoin pour une situation régionale tendue, il n’empêche que le coran fait passer d’un contexte où l’auto-défense aurait été pour raisons politiques, à un contexte pour raisons religieuses. Cela est un changement majeur car ça n’est plus limité à la Perse voisine tant qu’elle existait, mais à tous les « infidèles » et « associateurs » vu qu’on peut trouver des versets comme la 5:51 et autres pour faire naître de la méfiance vers les non-musulmans. On commence par la méfiance, et on en vient aux attaques préventives, c’est peut-être une des raisons des razzias...
Il est temps d’arrêter avec le « contexte ». Ça ne permet que de minimiser la gravité de la situation, de la relativiser...