je suppose que par liberaux tu veux dire la droite, puique tu opposes les liberaux a la gauche.
la doite et la gauche sont nés sous la revolution francaise, leurs "ancêtres" sont les Girondins pour la droite, et les Montagnards pour la gauche. globalement les lignes n’ont pas beaucoup bougé de nos jours.
et justement la gauche considère que l’individu est perfectible, et prône son emancipation. ce que Danton disait, "après le pain c’est d’instruction que le peuple a besoin".
ou encore relire Condorcet sur ce point.
pour la gauche l’instruction du peuple etait le nerf de la guerre en quelque sorte. pour sauver et pereniser la toute nouvelle democraite, le peuple doit etre instruit.
tandis que la droite, au contraire, considère que le peuple n’est pas independant, il a besoin d’un guide, d’une instance supérieure pour les guider. et Brissot le chef des Girondins pronait la République des eclairés, où seuls les gens instruits et aisés doivent acceder au pouvoir, pour guider la masse des ignorants, de plus le peuple "ignorant" a besoin de travailler donc pas le loisir de s’occuper des affaires publiques. et il ne lui est pas venu a l’idée que peut-être avec de l’instruction il serait moins ignorant et pourrait lui aussi acceder aux affaires publiques.
c’est un des distingo fondamentaux entre la droite et la gauche. la gauche prône l’emanciaption du peuple pour qu’il prenne son destin en main, tandis que la droite veut juste le guider.
j’ai lu l’article et j’ai eu l’impression que tu t’es un peu "lost in translation " LOL
Le libéralisme est une longue construction de l’Histoire, et un peu plus complexe que tu ne le penses. (surtout si on pretend retablir certaines vérités)
le libéralisme n’est pas anti-etatique comme tu dis, au contraire, l’histoire montre qu’il s’est toujours adossé au pouvoir politique. certains doctrinaires du liberalisme etaient eux-mêmes des hommes politiques ; entre autres Benjamin constant lui même, (que tu cites), ou encore François Guizot (que tu oublies).
et quand on parle de liberalisme, on ne peut s’empêcher de penser à Tocqueville. il nous a balancé dans la figure un monument sur "la democratie en Amerique", qu’il qualifie de "vive, active, triomphante". il a pu, en meme temps, observer la violence contre les noirs esclaves et les indiens. mais ce fait n’a nullement modifié ses jugements politiques. il se justifie a propos de l’esclavage des noirs et des indiens en ecrivant :"
« ces arguments qui touchent mon sujet n’en font pas partie intégrante ; ils se réfèrent à l’Amérique et non à la démocratie, et j’ai voulu avant tout faire le portrait de la démocratie. »
certes. il a quand même appelé son bouquin :"de la democratie en amerique". mais par un tour de passe-passe, quand il s’agit d’esclavage, il distingue l’amerique et sa democratie.
et que dire de Locke, le père du liberalisme qui dans son traité "traité du gouvernement" annonce tranquillement :
"il y a des hommes par la loi de nature sujets à la domination absolue et au pouvoir inconditionné de leurs maîtres"
nombreux ont été les pères du liberalisme, et pas des moindres, qui ont admis l’esclavage comme un fait de la nature. et ils ont tous patogés dans une inextricable contradiction. du moins contradiction en apparence.
car il faut replacer le liberalisme dans son contexte, et il ne faut pas oublié qu’il a pointé son nez aux environs du XVIè siècle pour se developper au XVIIIè et XIXè siècle. il a commencé comme une opposition a la domination du diktat religieux, et s’est ensuite developpé contre d’autres diktats. il est surtout le fait d’une catégorie de la population lesée par les pouvoirs en place, religieux et politique ; en particulier des monarchies qui jouissaient de tous les privilièges. tandis qu’eux, bien que aisés pour certains, eduqués et instruits, n’etaient que le "tiers etat", (pour reprendre une denomination française en sachant qu’elle n’etait pas d’usage partout). il n’y a alors rien d’etonnant à ce que ces chantres de toutes les libertés admettent, dans le meme temps, l’esclavage. ou encore un Tocqueville qui braillait a qui veut bien l’entendre que le travail est une degradation de l’homme.
ils voulaient juste leur part de gateau, ils se sont attelé a faire sauter les chaînes qui les empêchaient d’y acceder.
je citerai Jean-Claude Michéa qui dans l’Empire du moindre mal écrit :
"Le monde sans âmes du capitalisme contemporain, constitue la seule forme historique sous laquelle la doctrine libérale pouvait se réaliser dans les faits"
pour finir, si en France on ne considère que le liberalisme economique, c’est peut-être aussi parce que seule la france a fait la Révolution Française (qui etait politique), et quelques revolutions sociales (1830, 1848) par lesquelles des droits, impensable en pays anglo-saxons, ont ete acquis en fance : le droit de grève, le droit syndical, le droit du travail, l’interdiction du travail de nuit, l’interdiction du travail des enfants, reduction du temps de travail dès le 19è siècle, .etc. ........... et tous ces acquis, toutes ces revolutions en france, bien qu’ils n’aient jamais vraiment arrêté le liberalisme economique, ils l’ont, malgré tout, sacrément tempéré, limité.
................. enfin jusqu’a recemment où la casse systematique de ces droits est entreprise methodiquement.
moi ce qui me surprend dans tout ça c’est qu’un article sur la souffrance au travail, ne suscite que 19 commentaires, contrairement à d’autres articles où on attraperait presque une crampe à force de jouer de la manette de la souris pour voir tous les commentaires.
il y a beaucoup de points soulevés dans cet article qui auraient pû appeler des commentaires. pas seulement la medecine du travail, mais la solidarite entre les collègues, l’individualisme dans les boîtes qui ne s’explique pas seulement par la peur du chomage, ou encore ce que Dominique Huez appelle "la souffrance ethique", ou encore le fait que ce sont surtout les ouvriers/employés qui souffrent le plus alors que les medias, de tous bords, ne cessent de faire leur Une sur le mal être des cadres, ou encore le management ....... bref le monde du travail sous tous ses angles.
mais a priori cet article n’inspire pas beaucoup les lecteurs d’Agoravox. cela veut-il dire qu’ils ont tous de super jobs, qu’ils sont tous super heureux au boulot et que decidément ils ne voient pas où cet article veut en venir ?
moi c’est ce desinterêt de l’article qui me pose plus de questions que l’article lui-même.
attirée par la phrase en gras : "il ne faut pas se tromper sur la signification politique lourde de cet evenement", j’ai lu avec attention l’article pour trouver la signification. et j’ai rien trouvé. rien qu’une synthèse de ce qu’on sait.
c’est pas innocent que ce rendez vous Zenith ait eu lieu juste avant le congrès de Reims. c’est une demonstration de force de Ségolène pour montrer qu’elle a du monde derrière elle, monde qui vote lui, et qu’il ne faut pas oublier dans les tractations, serrage de mains et autres combines et alliances.
l’armee segoleniste est encore là et vous l’avez vu au zenith. et beaucoup d’entre eux sont encartés. et si les pontes du PS l’oublient, effectivement ca sera lourd de consequence pour lui : on devra chercher dans les archives de France si un jour le PS a existé.
sinon la photo choisie pour illustrer l’article est un peu tendancieuse. elle rappelle, comme par hasard, chantal goya. tiens comme par hasard. vous avez beau la piquer a reuters histoire de dire c’est pas nous, mais vous avez quand meme sacrement cogité et cliqué pour choisir celle la precisement.
Oups c’etait une reponse a Bulgroz. et chépa pourquoi mon post est isolé au lieu d’etre derriere celui de bulgroz comme il se doit. j’ai pourtant cliquer sur reagir a l’article.