La discrimination dont parle l’auteur n’est qu’un discernement primitif, voir urgentiste (l’homme face au lion), dans la civilisation d’aujourd’hui, qui est devenue très complexe, cette forme de discernement est dangereuse, et peut même conduire à un suicide collectif. D’ailleurs il faudrait distinguer sur ce sujet, une discrimination individuelle, et une discrimination politique. La première est un simple choix personnel (ex mariage), l’autre est collective que ce soit au niveau d’une entreprise ou d’une nation. Pour une fois je préfère le politiquement correct.
C’est justement cette discrimination qui nous fait préférer que les espèces qui nous sont utiles ou agréables, et avec notre surpopulation, nous éradiquons de nombreuses espèces vivantes en détruisant leur espace vitale, en toute ignorance, y compris de leur rôle écologique, que nous avançons lentement mais sûrement vers notre propre extinction.
Votre raisonnement comme les exemples que vous choisissez sont d’un autre âge. Aujourd’hui nous sommes dans l’ère de la surpopulation, la surexploitation, la surconsommation. La liberté de choix a des conséquences qu’elle n’avait pas, à savoir qu’aujourd’hui la discrimination est une condamnation ( pour ceux qui ne sont pas choisis ) au mieux à la misère, au pire à la mort, voire à l’extinction, et ce sur des critères subjectifs comme vous l’avez si bien signalé. Le danger est là.
Mr, je suis bien d’accord que ce discours d’amour fraternel et de tolérance est beau et certainement utile, malheureusement je ne crois pas qu’il y ait un Dieu ayant un projet pour nous humain, je serai plus proche des musulmans qui considèrent que Dieu est indifférent à nos actes.