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Nick Corey

Je propose un cycle de réflexions sur ce l'on appelle le "wokisme", autrement dit, le postmodernisme.
1- Définition et homogénéité de la notion
2- Le postmodernisme dans l'Histoire :
  60/70 , 80/90 et 2000/2010.
En cours : La question de l'universalisme (au moins 2 textes)

Tableau de bord

  • Premier article le 19/03/2018
  • Modérateur depuis le 02/06/2018
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Nick Corey 31 octobre 2022 20:16

    @Mirlababo
    La haine puérile, de genre histrion, que vous exprimez dans pratiquement tous vos messages, notamment par des accusations d’ignorance, révèlent le peu de confiance que vous avez en vous et en vos propres connaissances. Les hypothèses caricaturales que vous faîtes sur les uns et les autres y compris moi sont drôles de mauvaises intuitions mais un peu pénibles tout de même.
    Calmez-vous voyons... Vous n’avez pas d’ami ? Vous êtes au chômage ? On embauche pas loin de chez moi si vous voulez.

    Aussi, il est évident que vous ne comprenez pas un traître de mot de cet article, parce que, parfois, lorsque vous êtes presque clair dans vos mots, je suis presque d’accord avec vous.
    Mais laissez tomber. Si ce texte vous donne tant d’urticaire : pourquoi y retourner ? Savez-vous que c’est en grande partie à cause de vous qu’il est resté aussi longtemps en tête de la Une (c’est la première fois que j’y reste plus d’une heure  j’y suis resté plus de 24h).

    Alors je comprends que ça fait passer le temps de troller, et c’est amusant. Mais j’ai l’impression que vous prenez ça beaucoup trop à coeur.



  • Nick Corey 31 octobre 2022 07:28

    @sylvain
    Je vous remercie pour votre retour  qui n’est pas le premier.
    « prendre un certain temps a mettre au point ». Tout à fait, mais j’avance à pas de fourmi.
    En fait, je bosse en rentrant du taf, parfois avant d’y aller... J’ai commencé en novembre dernier. J’avais des vacances en octobre, donc j’ai pu les retoucher et les éditer.
    « Il me semble que si on peut dire que le racisme et le sexisme sont les thèmes qui ont fait avancer l’empire capitaliste[...]  »
    En fait, je ne suis pas sûr que l’on puisse aller jusqu’à dire ça. C’est ce que, a fortiori, finit par sous-entendre le postmodernisme, par ailleurs. On ne peut pas aller jusqu’à dire que le racisme a motivé d’aller piller l’Inde ou l’Afrique. C’est plutôt l’avidité, et un peu la croyance sincère en l’universalisme républicain. Après y a un contexte historique : l’Angleterre a toujours eu peur d’être trop petite pour nourrir sa population, a pris un siècle pour se faire une supère marine (Walter Raleigh, Elizabeth I...) et a commencé à aller se taper partout. De l’autre côte, les espagnols venaient de bouter les arabes, il y avait toute une noblesse sans terre, un peu laissés pour compte par la Reconquista, et encore bien montés à bloc. Après, les autres pays d’Europe se sont dits qu’il fallait qu’ils se mettent à la page. Et c’est parti... Surenchère jusqu’aux 2 guerres mondiales.
    Pour le reste, vous avez tout à fait raison.



  • Nick Corey 30 octobre 2022 14:13

    @Mirlababo
    Au risque de passer, une fois de plus, pour indulgent auprès de la gauche, je ne pense pas qu’il y ait de doctrine LGBT. L’orientation sexuelle n’est pas un courant politique...
    Intellectuellement, les questions autour de l’orientation sexuelle ont été posées principalement par les milieux féministes, et les « milieux gays », du moins sur le dernier siècle. Il existe tout un tas de bouquins qui résument les différentes phases du féminisme, depuis l’époque médiévale jusqu’à nos jours, avec la distinction, un peu artificielle, des trois vagues féministes (sufragettes, Beauvoir, Butler).
    Ce sont en fait les Gender Studies, initiée par Judith Butler, qui pensent aujourd’hui le plus les questions sur l’orientation sexuelle. En France, la personne qui a le plus popularisé ces recherches est Elsa Dorlin.
    Ces travaux sont totalement postmodernes, c’est-à-dire qu’ils s’efforcent de se fonder principalement sur des données empiriques, et opèrent une critique des conceptions modernes (des Lumières) autour de ces questions. Ils s’efforcent aussi de ne pas être doctrinaire, c’est-à-dire de ne pas donner de solution définitive aux problèmes, seulement des pistes de propositions.
    Ma critique est notamment de dire que les Gender Studies ont connu une popularité telle qu’il y a maintenant des tendances doctrinaires radicales en leur sein, et des généralisations rapides, excessives, propagandaires, notamment autour de la notion du « masculo-caucasien », qui est devenu une marotte, comme l« ’islamo-gauchiste » est devenu une marotte d’un autre type de personne.
    Mais c’est le lot de beaucoup de courants de pensée. Le problème est surtout que la gauche n’a pas grand chose d’autre à proposer que ça et l’antiracisme.



  • Nick Corey 30 octobre 2022 13:54

    @Laconique

    Je vous remercie pour votre réponse  même si nous ne sommes pas d’accord.
    J’ai noté que vous m’avez remercié chaque fois pour les autres articles (dont une fois en commentaire modo) : j’apprécie. Je pense, en plus, que vous aviez vu ma tendance marxiste dès le début  je ne m’en cache pas.
    Je veux tout de même répondre sur le bilan de l’URSS.
    L’atrocité du régime, ses conséquences encore aujourd’hui, tout ça, y a pas de souci... Un autre commentaire me reprochait, sur un autre article, de réduire l’URSS et Marx au Goulag.
    J’ai toujours vu l’URSS comme un Spectacle façon Tintin chez les Soviets. Aussi, si des choses ont été révélées officiellement progressivement, beaucoup savaient déjà. Ma famille était marxiste mais a toujours été anti URSS et anti PCF. Mon grand-père maternel a basculé anar quand il a compris, à la libération.
    Aussi, Marx a dit des conneries, fait des erreurs, mais on ne peut le réduire au Goulag, comme on ne peut réduire Hayek à Pinochet, Maurras à Pétain, etc... Et même : Marx préconise beaucoup moins qu’on ne le dit et finalement moins que Hayek ou Maurras. Le Capital est surtout une critique, et oui : je pense qu’il n’y en a pas de plus juste. Même s’il devient urgent de la dépasser.

    Mon idée globale est qu’il n’y a qu’une seule idéologie par époque : la dominante. À la nôtre, c’est bien évidemment le libéralisme, qui s’est substitué à la fideis d’Ancien Régime  qui elle-même avait fait tomber le clientélisme romain. Les autres ne sont que des réactions : Marx, comme Maurras, comme Bonald ou de Maistre avant (désolé je déteste Burke), comme Fourrier, comme Proudhon... Je pense que la réaction de droite a su trouver des problèmes que la réaction de gauche n’avait pas vu (voire ne pouvait pas voir). Mais à part Maurras, toutes les pensées de droite sont économiquement libérales, et donc finissent par être aussi inutiles que le wokisme. C’est là toute l’hypocrisie de ce que l’on appelle l’extrême droite, et la mère Pen, qui ne vote les motions de censure que quand elle est certaine qu’elles ne sont plus dangereuses, l’a encore montré y a qqs jours. 
    Maintenant, on peut discuter du retour aux corporations que préconise Maurras. Économiquement, on n’est pas si éloigné d’un système communiste (au sens large). Après, Maurras est abominablement antisémite, et je ne pense pas que la France puisse encaisser un retour à la noblesse et au folklore d’Ancien Régime...

    Je suis de Benoist depuis 20 ans, et si on est d’accord sur bien des choses (je kiffe qu’il commence toutes ses réflexions par la Querelle des Universaux et c’est la honte qu’il n’y ait pas un mec de gauche qui le fasse), il n’a pas de pensée économique clarifiée, et il est finalement évident qu’il a vendu son âme à Hayek, comme tous les autres. Les autres ne sont d’ailleurs que des épigones de Benoist. Qu’ils osent revenir à l’économie d’Ancien Régime et après on verra. Et c’est ça qui me gêne chez les natios, et dont l’histoire révèle que cela n’a jamais été que ça, en fait. Ce sont des traîtres, au moins autant que la gauche politique. Dans l’Histoire, les natios cathos qui en avaient vraiment à faire des ouvriers, c’est la clique à la Tour du Pin qui a donné le catholicisme social, et qui est finalement de gauche. Du Pin voulait un retour au corpo, lui. Les autres, ils ont transformé leur critique du capitalisme libéral en un antisémitisme furieux. Sauf Maurras qui a fait les deux. On y revient.

    Je pense que la question dite « culturelle » est bidon, en fait. C’est un prétexte pour les droitards et les bobos pour ne pas parler d’économie. Donc oui, je ne peux être que de tendance marxiste.
    Ceux qui parlent de la Grande France, alors qu’ils ne la connaissent pas, comme Zimmy par exemple, ça me fait pitié. J’ai, moi-même, des tendances chauvines, mais je sais pourquoi, je sais d’où je viens. J’ai fait ma généalogie, je suis français depuis le début de l’état civil au moins (1650).
    J’aime pas Clovis pasque c’est un belge, même si je suis assez fan de l’épisode du vase de Soisson. J’aime pas Napoléon pasque c’est un corse, et que c’était un pourri de la tête au pied, une vraie ordure. J’aime Martel parce qu’il n’a pas pris la couronne pour lui. J’aime Charlemagne parce qu’il est plus légitime que son père (oui ça me gène que les Carolus ait usurpé les Méroves), et qu’il a compris l’intérêt de la pensée alors qu’il était analphabète. Je déteste Hugues Capet, pasque c’était un sale con, et qu’il a usurpé. Même si je me sens flatté que la dynastie capétienne reste la plus balèze de tous les temps. J’ai une passion pour les villes féodales françaises, leurs organisations, leurs relations avec les seigneurs, leurs problèmes internes... J’ai des théories précises sur la Guerre de Cent ans, des avis comme si j’y étais. J’ai étudié les batailles comme un gamin. Je suis partagé sur Onze, l’Aragne. Je hais viscéralement le protestantisme. J’aime Rabelais. J’aime (avec une certaine honte c’est vrai) Quatorze parce qu’il était sincère et qu’il a laissé sa bonne femme gouverner à la fin de sa vie. Je défendrai Seize sur mon lit de mort, pasque c’était pas de sa faute (même si j’ai fêté, seul dans ma chambre, à 9 ans, le bicentenaire de la sienne  mais ça aussi c’est français), et je cracherai toujours sur l’autrichienne (même si ma raison la défend à bien des égards). Je garde toujours à l’esprit que mon ennemi c’est l’anglais, protestant qui plus est... L’anglais, petit frère traître, qui nous demande de s’aligner sur notre neveu, les USA.... Qui nous ont trahi à partir de la querelle des Universaux. Et je suis un grand fan de la Révolution Française  j’avais 5 ans en 89, j’ai été élevé au bicentenaire. Et, au risque de choquer, j’ai plus de sympathie pour Laval que pour De Gaulle.
    Mais tout ça, c’est dans le coeur de tous les Français, et je pousse mon chauvinisme jusqu’à garder confiance en ça. Dans mon quartier, y a même des arabes et des portugais qui parlent de l’Histoire de France comme ça, parce que ça fait trop longtemps qu’ils sont en France, et qu’ils en viennent à faire comme si c’étaient leurs ancêtres. Ils ont voté Marine d’ailleurs... Pas tous au premier tour, mais certains oui, et au 2ème tout le monde. Ils disent pareil que vous : pourquoi t’es de gauche ?

    Ma réponse est toujours la même : le capitalisme libéral est une saloperie, et si on s’engueule aujourd’hui et qu’on crève la dalle alors qu’on peut nourrir trois fois la population mondiale, c’est à cause de ça. Le reste, je m’en fous. Voilà. 



  • Nick Corey 26 octobre 2022 09:15

    @Francis, agnotologue
    Bonjour, et merci pour votre retour.

    Financiarisation / marchandisation.
    Oui  les années 80/90 marquent un tournant, une augmentation en intensité de la marchandisation du monde.
    Mais si j’utilise la sémantique de la finance, c’est pour souligner le changement structurel d’économie spécifique du néo-libéralisme, qui est la financiarisation (pas vraiment inclus dans la théorie classique) et non la marchandisation (qui est déjà chez Smith et Locke).
    Pour ne pas rallonger l’article, je n’ai pas développé cela, mais c’est très important.
    Fin des années 50 : 3 récessions US — Le monde ne suffit pas pour acheter les produits américains.
    Fin des années 60 : début de la stratégie de déloc. Hong Kong devient une grande place financière. 73 : choc pétrolier, laboratoire chilien.
    Quand les néolib prennent le pouvoir au tournant des années 80, les capitalistes instaurent une économie désindustrialisée, et qui s’enrichit par la finance : les délocs peuvent se multiplier  et la classe ouvrière dévitalisée.

    Par ailleurs, vous dîtes :
    Dans le contexte de la mondialisation ça devient « spéculer plus pour gagner plus ».

    Vous voyez : nous sommes d’accord.

     

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