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Nicolas Cadène

Nicolas Cadène

Nîmois, je travaille entre le Gard et Paris. Passionné par l'Europe et la politique (militant, n°2 de la fédération PS du Gard), mon parcours est à la fois politique, associatif, administratif et juridique. Bien que travaillant dans le milieu politique, je m'exprime ici en mon seul nom, en tant que citoyen.

Tableau de bord

  • Premier article le 16/01/2006
  • Modérateur depuis le 30/01/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Nicolas Cadène Nicolas Cadène 11 juillet 2006 01:24

    Bonsoir M. Chouard,

    Je comprends tout à fait que vous (ou « tu », puisque vous me tutoyez au milieu de votre réponse, et cela ne me choque absolument pas) soyez « occupé ».

    Mais comprenez bien que je le suis moi-même et que mon travail au Parlement ou ailleurs et plutôt prenant...

    Aussi, ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas d’une « impatience juvénile » lorsque je vous invite à me répondre.

    Cela fait tout de même plus d’une année que j’attendais votre réponse, que vous avez finalement longuement rédigé, après une nouvelle demande de ma part...

    Mais, je dois vous l’avouer, je ne suis pas satisfait et je suis même très étonné de lire comme titre de votre commentaire : « Selon moi, pas un seul des arguments de Nicolas Cadène ne résiste à l’analyse ».

    Encore que vous indiquez tout de même « selon moi... ». Simplement pour mieux faire passer le message ?

    Je suis étonné, parce que je ne vois aucune de vos réponses qui serait susceptible d’ébranler sérieusement mes oppositions à votre démonstration de départ.

    Certes, votre réponse est longue, avec des encadrements, des marquages, etc. Mais au final, il me semble qu’elle relève essentiellement du « politique », avec un fondement, certes intellectuel, mais en aucun cas factuel, concret, ou même institutionnel.

    Je pense qu’il aurait été plus judicieux pour « démonter » mes arguments, de répondre de façon plus « sérieuse », en se basant sur le texte et sur le sens parfois juridique de ce dernier, sur la jurisprudence européenne et nationale, etc.

    Alors, d’ailleurs, oui, vous me parlez de cette jurisprudence. Je vous en prie, ne me prenez pas pour un amateur ! Je suis maître en droit européen et je suis également diplomé d’IEP en la matière. Ce n’est pas grand chose, mais ça me suffit à saisir le droit communautaire... et à vous dire que votre réponse n’est , là encore, absolument pas satisfaisante : vous me parlez de l’arrêt Tanja Kreil du 11 janvier 2000. Et après ? Je ne vois pas à quoi vous répondez ? En quoi mes propos s’opposent à cet arrêt ou ne le prennent pas en compte ??

    Oui, les deux interprétations coexistent (Constitution française supérieure au droit européen, ou l’inverse, en prenant en compte même le droit dérivé) selon le juge saisi, et les deux ont raison dans leur propre ordre juridique. Et pour le moment, la CJCE par exemple ne peut pas obliger un Etat à modifier sa Constitution pour permettre l’application du droit communautaire, y compris dérivé (en mars 2003, révision de la Constitution pour permettre l’adoption du mandat d’arrêt européen, première fois que la Constitution a été modifiée pour un acte de droit dérivé). En revanche, la CJCE peut condamner un Etat membre pour manquement à ses obligations européennes, pour contrariété de son droit au droit communautaire. Et pour faire appliquer sa décision, elle peut décider des amendes ou astreintes, plus ou moins fortes pour pousser effectivement les Etats à modifier leur droit. Cette jurisprudence européenne se comprend car sinon, il suffirait d’inscrire dans une Constitution nationale certains principes s’opposant au droit communautaire pour faire échec aux engagements pourtant pris au moment de la signature des traités.

    Je sais, ce n’est pas « drôle », c’est un débat de « spécialistes », mais vu le débat que vous avez lancé, c’est me semble-t-il devenu un passage obligé.

    Je ne souhaite pas (pour le moment) répondre, à nouveau, point par point, à votre réponse.

    D’une part, parce que comme vous, je n’ai pas le temps ; d’autre part (surtout), parce que (et je suis désolé de le dire) votre réponse me semble trop « politique » et plus du tout technique. Aucune réponse ne peut donc apportée à une réponse qui n’apporte elle-même rien.

    En revanche, comme vous semblez le souhaiter, l’on peut parler « politique », l’on peut débattre sur l’idéologie européenne, sur tout cela. J’en suis également passionné.

    Mais alors, il ne s’agit plus d’une contestation sérieuse du traité constitutionnel européen.

    Et votre réponse, finalement, me fait penser que vous n’avez plus de vrais ressources « techniques » pour expliquer que le « non » a été une bonne chose...

    Finalement, pour moi, votre réponse est un aveu. Un aveu d’impuissance face aux arguments du « oui » d’il y a un an.

    Après, oui, il faut débattre : que devons nous faire de cette Europe ? Comment l’améliorer au jour le jour ? La rendre plus démocratique ? Plus sociale ? Etc.

    Mais,d’abord, il faut enfin admettre qu’un « oui » nous aurait déjà bien aidé dans la construction d’une union plus proche des peuples européens (et pas seulement du peuple français), avec notamment (et cela c’est clairement une évidence) un renforcement du pouvoir politique du Parlement européen, organe représentant les citoyens européens... la représentativité et le pouvoir des citoyens étant ce que vous semblez (et là, vous avez raison) défendre...

    Merci.



  • Nicolas Cadène Nicolas Cadène 4 juillet 2006 13:15

    M. Chouard, soyez honnête, « les mensonges de M. Chouard » et « l’insondable bêtise de Cadène », c’est tout de même bien différent !

    Et il me semble que mon intitulé (« les mensonges de M. Chouard ») n’est pas franchement insultant ! Surtout comparé au votre : « l’insondable bêtise de Cadène » (là, il y a une insulte directe et l’oubli du « M. »...).

    Ensuite, arrêtez de faire la victime ! C’est tout de même le « non » qui a gagné ! Alors s’il vous plaît, s’il y en a qui peuvent avoir ce rôle, ce n’est pas vous, mais ceux qui se sont fait insulter et ridiculiser par certains comme je l’ai été ici même et dans ces commentaires, parce que je ne suis qu’un « ado » ; alors même que désormais, on regrette tous les jours le manque de poids du Parlement européen ou l’absence de gouvernance politique de la zone euro... (des choses qui auraient été largement améliorées par le traité constitutionnel européen).

    Et puis, il est bien facile pour vous de toujours vous cacher derrière les argumentaires que vous avez écrit contre celui de Bastien François ou autre.

    Je connais très bien ces argumentaires, mais le mien vous a été transmis avant et ne reprend pas toujours les mêmes éléments.

    Peut-être était-ce parce que je n’étais qu’un « ado » (comme dit votre partisan) que je n’ai pu avoir de réponse de votre part...

    Mais un « ado » de 24 ans qui est diplômé en études européennes et qui a travaillé dans ce domaine, c’est un peu poussée comme réduction, non ?

    D’ailleurs, M. Chouard, en quoi êtes-vous plus qualifié que moi ? Avez-vous travaillé pour l’Europe, êtes-vous diplomé en la matière ? Vous l’êtes en droit, je le suis aussi.

    Qu’importe, ce n’est pas un concours de compétences universitaires ou professionnelles, simplement, il s’agit d’être un peu plus humble et d’arrêter de se poser en victime quand on est une « star » soutenu par des milliers de « fans », qui a vu son souhait (le « non ») se réaliser... (tout cela n’est pas mon cas).

    Merci.



  • Nicolas Cadène Nicolas Cadène 3 juillet 2006 12:46

    « Fred L », pour qui vous prenez vous ?

    Comment pouvez-vous ainsi me répondre ? Ce n’est pas parce que je suis plus jeune que vous (puisque vous ne m’appelez pas par mon nom mais par « l’ado ») que je suis « débile », un « granguignole » et que je fais preuve de « misère intellectuelle » !

    Comment voulez-vous que je vous réponde ?

    Que connaissez-vous de moi et de mes compétences ?

    Vous jouez à quoi ?

    Au « vieux » qui a tout fait, tout connu ?

    Je n’ose penser qu’Etienne Chouard vous soutienne dans cette démarche aussi lamentable et condescendante.

    Qui plus est, vous décrédibilisez vous même la défense du « non » ont confirmant la mauvaise habitude de certains de déformer les propos et de faire croire en une pseudo connaissance du projet en question.

    Vous n’avez en réalité rien lu de mon argumentaire (que j’ai d’ailleurs écrit avant Bastien François) et avancez en mon nom des éléments hors contexte et qui n’ont rien à voir avec mes propos !

    C’est proprement indigne d’un démocrate pour qui l’honnêteté d’un débat doit être une base.

    Alors, M. le « vieux qui comprend que dalle » (pour reprendre un instante votre style), si vous souhaitez un vrai débat de fond, si vous souhaitez que les gens puissent se faire une idée juste sur un projet, acceptez la contradiction, et ne déformez pas les propos de ceux que vous jugez bien vite comme vos adversaires.

    Vous êtes peut-être plus vieux que moi, mais vous ne semblez pas plus « sage ».

    Soyez tolérant si vous vous dites du même bord que M. Etienne Chouard, c’est à dire de gauche (comme moi d’ailleurs).

    C’est vraiment la moindre des choses...

    Et bien sûr, il serait bon que vous soyez un peu plus humble, mot dont vous avez peut-être oublié le sens, et c’est dommage.



  • Nicolas Cadène Nicolas Cadène 1er juillet 2006 18:40

    M. Chouard, il est clair que vous ne répondez pas aux interrogations de « machinchose ».

    Le fait de se positionner comme vous le faites, sur la défensive, est peut-être un peu facile.

    Je suis celui vous ayant envoyé un argumentaire s’opposant au votre il y a plus d’un an et dont « machinchose » parle.

    Et en effet, je le confirme, je n’ai jamais eu la moindre réponse de votre part.

    Il est vrai, je suppose, que vous deviez être très pris et que les milliers de courriels que vous receviez ne pouvaient être tous satisfaits.

    Cependant, mes demandes de réponse ont été nombreuses, mon blog de l’époque « Oui au référendum » était particulièrement visité et nombreux étaient ceux qui attendaient une réponse de votre part et qui ont pu (d’une manière ou d’une autre) vous le faire savoir.

    Le blog que j’ai ouvert suite au référendum 2005 a repris cette argumentaire.

    Pourtant, jamais vous n’avez souhaité me répondre.

    Pourquoi ? Manque de temps ?

    Non, cette réponse ne vaut plus désormais. Je vous ai vu répondre à des messages sans importance quant au débat de fond et vous aviez forcément eu connaissance de mon texte.

    Si tel n’est pas le cas, j’en suis bien étonné. Non que je suis persuadé que mon texte ait « fait le tour du monde » comme l’a fait le votre.

    Puisqu’il est évident que ma « notoriété » est absolument ridicule face à la votre. Mais parce qu’un minimum de rigueur de votre part (et je pense que vous en avez) vous aurait amené notamment sur mon texte, afin d’entretenir un débat honnête et de fond.

    Alors, désormais, je l’attends cette réponse... ou sinon, j’attends de vous, peut-être un peu moins de certitude, de « fausse innocence » et un peu plus d’humilité.

    Je ne suis moi même pas certain d’avoir raison sur tout dans mon raisonnement s’opposant au votre. Car l’on ne peut tout savoir.

    En revanche, il y a des points formels où je suis certain de vos erreurs et certain de mon point de vue, tout simplement parce que vous avez déformé, ou « oublié » ici ou là des mots ou des phrases du traité.

    Et cela, ça ne contribue en rien au débat démocratique, à l’honnêteté dont la politique a aujourd’hui besoin.

    Je suis un homme de gauche (comme vous M. Chouard), et je suis sûr qu’aujourd’hui la gauche se perdrait à vouloir « raconter des histoires », à vouloir se poser en « grand défenseur de la démocratie » alors même qu’elle n’en respecterait pas les règles de base : l’honnêteté, l’intégrité.

    Je vous rappelle l’adresse de mon argumentaire : http://ouialeurope.blogspirit.com/archive/2005/05/31/campagne_2005_les_mens onges_de_m_chouard.html#comments

    Merci.



  • Nicolas Cadène Nicolas Cadène 1er juillet 2006 18:18

    Que le libéralisme soit actuellement le mouvement dominant ne signifie pas que l’on ne peut être socialiste. Je ne cherche d’ailleurs pas à « révolutionner » le monde et à mettre fin au capitalisme par exemple, simplement à réguler le système économique de la mondialisation, dans le but d’une répartition des richesses plus juste (pour un niveau de vie moyen nettement supérieur) et d’un environnement préservé.

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