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Ngiocnoz alalses

Etudiant.

Tableau de bord

  • Premier article le 11/06/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique





Derniers commentaires



  • Nicolas GONZALES 17 septembre 2010 15:50

    Je ne connaissais pas ce blog, j’ai trouvé l’analyse intéressante, merci. Ceci dit je ne suis pas d’accord avec toute son analyse en détail - comment peut-on affirmer que les roms n’ont pas de charge idéologique en France actuellement ? Et même avant ? Ca fait des années que la question se pose... 


    Je pense effectivement que les défenseurs des roms se fourvoient en les défendant de la façon dont ils le font : frontalement, de même qu’ils le font quand ils critiquent la politique sécuritaire. Sarkozy n’est prenable politiquement que sur sa contradiction fondamentale, à savoir la contradiction entre sa campagne et son discours d’ordre martial et de désignation de coupables, et son action économique libérale et internationale supranationliste (OTAN, Lisbonne, tout petit plan de relance, retraites, bouclier fiscal, etc.). Non pas critiquer son discours, mais tout ce qu’il fait qui est contraire à son discours. Lever les écrans de fumée du pouvoir pour aller à son fond. Le problème pour le principal parti d’opposition, tout au moins jusqu’à présent, le PS, c’est que sur l’essentiel de cet autre Sarkozy, notamment l’aspect supranationaliste, ils sont d’accord avec lui... On a peu entendu le PS sur les retraites malgré son contre-projet : on l’entend beaucoup sur Woerth ou les Roms... Ca ne mange pas de pain mais idéologiquement ça ne nous avance pas beaucoup sur ce qu’il ferait une fois au pouvoir...


  • Nicolas GONZALES 17 septembre 2010 15:40

    On peut effectivement critiquer la phraséologie, j’avoue ne pas en être satisfait mais ne pas avoir trouvé un terme qui me satisfasse complètement... 


    En revanche je ne suis pas d’accord avec vous quand vous affirmez que ce sont les modérés de droite qui vont la faire la différence : ces gens-là - je pense à Juppé, à Raffarin, à Morin, voir au Pape, ne représentent presque rien aujourd’hui... Ils se battent pour le même espace politique rétréci qu’essayent déjà d’occuper Bayrou, Cohn-Bendit, DSK voir Aubry... 

    Plus décisif comme mouvement dans la droite, c’est le remplacement éventuel de Bertrand, peut-être par Copé, et le délitement du gouvernement du fait de l’annonce d’un remaniement des mois à l’avance... 


  • Nicolas GONZALES 17 septembre 2010 15:35

    Relisez-moi. Je n’ai parlé ni de gauche politiquement correcte - il y en a aussi beaucoup à droite, même si du fait que c’est la droite qui est au pouvoir c’est la gauche qu’on entend le plus aujourd’hui. Et de même je n’ai pas parlé d’un pouvoir courageux, je suis même très critique, évoquant des impostures et des écrans de fumées souveranistes sur la question de l’immigration essentiellement en face de politiques libérales et antinationales, l’adhésion à l’OTAN, la signature du traité de Lisbonne, l’impulsion à Londres pour passer du G8 au G20... Et je conclus qu’on ne sort de l’ambiguité qu’à ses dépends, vis à vis de chacun des deux bords que je décris. Où vois-tu que je parle de courage politique ? 



  • Nicolas GONZALES 27 septembre 2009 10:31

    Un article bien triste en vérité. On peut admettre l’idée selon laquelle les chancelleries occidentalles diabolisent le régime Iranien afin de préparer les opinions publiques à l’éventualité d’une action militaire, ça me paraît même très crédible. Mais on doit alors, dans le même mouvement et immédiatement, affirmer la même idée vis à vis de l’Iran, qui diabolise les Occidentaux, et qui vont dans cette optique jusqu’à nier le génocide des juifs pendant la seconde guerre mondiale. On peut même dénoncer cette diabolisation de l’Iran par les occidentaux, pourquoi pas, à condition de ne pas falsifier l’argumentaire de façon aussi net. Et on peut bien sur dénoncer la justesse d’une guerre ; mais chez vous, en lisant entre les lignes, je vois cette attitude naïve du refus de toutes les guerres, et encore au dessus, d’un anti-américanisme primaire, certes souvent partagé sur ce site, mais qui n’en demeure pas moins désolant pour autant.

    Vous avez ainsi bien raison de dire qu’une logique de préparation des opinions publiques occidentales à la guerre s’est bien produite avant les deux guerres du golfe. Mais vous avez bien tord de vous arrêter là : par exemple, la France de la IIIe République avait usé des mêmes méthodes pour préparer le pays à la première guerre mondiale, et c’est notamment parce que ce régime n’a pu, dans le contexte des années 30 et du pacifisme triomphant, alors que montait partout les périls totalitaires, imposé ce même discours à l’opinion que celle-ci n’a pu être prête à temps pour la seconde guerre mondiale... Ce faisant, en ne citant que des exemples américains, vous tentez d’insinuer sotement que seul l’Amérique, la vilaine, use de ces procédés, alors qu’ils sont universellement partagés. Et notamment par l’Iran.

    Vous poursuivez en montrant, avec intuition, que nous vivons une pareille époque de mobilisation des esprits à la possibilité d’une guerre. C’est une bonne idée. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi il faudrait nécessairement démonter ces arguments. Montrer la logique de façon compréhensive ne suffit pas, il faudrait encore adopter une attitude normative et démonter ces arguments, comme si les gouvernements étaient obligés de mentir pour pouvoir préparer les opinions à la guerre ! Quel horrible vision antiparlementariste du politique ! C’est bien sûr parfois le cas, la dernière guerre d’Irak le rappelle, mais ce n’est pas toujours le cas. En 1940, les rares à avoir annoncé la guerre et demander que l’on s’y prépare sérieusement, ils ne mentaient pas ! La preuve même que les vrais démocrates ne sont que rarement les pacifistes...


    Et reprenons les justement ces arguments démontés ! A propos de « l’élection contestée d’Ahmadinejad, vous nous dites que « rien ne prouve qu’un camp ou qu’un autre est raison ». Et c’est exact, rien, formellement rien, ne prouve qu’Ahamadinejad ait triché. Mais rien, formellement rien, ne prouve non plus qu’il n’ait pas triché. Et j’irai même plus loin : il y a quand même beaucoup plus de suspicions de triches que de suspicion de manipulations occidentales  ! Ces suspicions, elles sont faites par les politiques, à tout le moins de tout bord censé, elles sont faites par les meilleurs experts, et par nombre de citoyens attentifs et lucides. Devant les sanglantes répressions des contestations, tous se sont posés la bonne question : est ce qu’un régime démocratique, sur de sa légitimité électorale, certains de la transparence et de l’honnêteté des élections, faisant face à des contestations, non seulement pacifiques, mais qui sont mêmes normales et nécessaires en démocratie, emploierait la force de façon aussi brutale ?


    Alors bien sûr, nous sommes réduit à naviguer au coeur du royaume des hypothèses ! Bien sûr, si par prouver, vous entendez quelque chose d’absolument irréfutable, il est évident que rien n’est prouvé. Mais réflechissez, ne serait ce qu’un instant : qu’est ce qui est absolument irréfutable ? Einstein lui-même disait que l’éducation consiste en la réalisation progressive de notre ignorance ! En particulier, dès lors que l’on parle d’hommes et de femmes, dès lors que l’on parle de sociétés humaines, dont les controverses mêmes place la complexité au centre, dont les polémiques introduisent le doute en plein cœur du réel, rien, définitivement rien, ne peut être prouvé à tout jamais. Faut-il attendre alors que la fureur du nucléaire surgissent sur nos villes pour avoir la preuve que l’Iran mentait ? Faut-il attendre que l’Iran accepte une enquête internationale pour s’apercevoir que le régime islamique a truqué les élections ? A ces questions, ma réponse est celle-ci : il est normal que des gouvernements soient suspicieux et que, sans attendre LA preuve, ils dénoncent, mettent en gardent, et se préparent. S’ils n’agissaient pas ainsi, nous devrions évidemment le leur reprocher.


    A propos de Clotilde Reiss, vous faites preuve une fois encore d’un aveuglement assez impressionnant. D’une part, parce que les arguments de l’Iran ont bien été expliqué par les médias français, en tout cas moi je les connais sans avoir suffit l’affaire de très près. Et ils sont ridicules ! Ridicule d’imaginer qu’une étudiante de master fasse partie des instigateurs de la contestation ! Ridicule d’affirmer qu’elle était une espionne  : c’était une universitaire, il était donc normal qu’elle cherche à s’informer, puisque c’est son travail ! Qui ne voit pas là, la différence entre une démocratie et un régime totalitaire, quant à propos d’un universitaire le premier parle du droit à savoir, le second d’espionnage ? Qui là ne voit pas combien légitime la mobilisation de l’Etat sur ce dossier ! Car la vérité de cette détention est tout autre : il fallait bien montrer à l’opinion publique iranienne des preuves du complot occidental contre le régime  ! Cela ne paraît pas évident que pour les sots.


    Vous continuez votre exposé en exposant l’idée selon laquelle les discours d’Ahamadinejad sont mal traduits. C’est possible en effet, le Farsi étant une langue très difficile à traduire et dont je pense il y a assez peu de pratiquants dans ce pays, en particulier dans les rédactions de journalistes. Il est donc possible qu’une seul personne ait traduite ce discours pour tous les médias, et que l’erreur soit donc reprise en boucle. De là à dire qu’il y a complot, et bien, démontrez-le  ! N’est-il pas beaucoup plus censé d’avancer, au lieu du complot, l’humaine erreur ? Quant à votre traduction, il faudrait déjà que vous nous dites qui l’a fait, sans quoi elle n’est pas crédible : citer ses sources, c’est toujours essentiel. Mais il faudrait surtout que vous m’expliquiez en quoi la différence entre rayer Israël de la carte et faire disparaître le régime actuellement en place en Israël de la page du temps est si fondamental. Personnellement, j’en vois quand même assez peu, et j’en vois d’autant moins après votre extrapolation : pour moi, rayer la France, ou rayer la République, ou rayer le régime en place en France de la page du temps, c’est concrètement exactement la même chose, et c’est une menace qui a le mérite d’être particulièrement clair.


    Forcément, vos arguments finaux sont de moins en moins pertinents. Réussir à dénoncer une mise en scène de diplomates, alors que la diplomatie est par essence une mise en scène, moi je dis bravo ! Il faudrait en plus que les diplomates occidentaux servent l’Iran ? Quant à la dénonciation des mensonges de l’Iran dans son programme par les Occidentaux, vous avez par réflexe idéologique dénoncé la manipulation occidentale, alors qu’en fait ces pays savaient, contrairement à l’AIEA, contrairement à nous, qu’il existait des sites secrets et dissimulés ! Et pourquoi les dissimuler si les intentions de l’Iran étaient si claires ! Preuve que la vérité d’hier en Irak n’est pas celle d’aujourd’hui en Iran.


    Alors soyons clair : moi non plus je ne souhaite pas la guerre en Iran. Pour de multiples raisons, pour eux, pour nous, pour le monde, ce serait un événement bien triste. Mais la menace est suffisamment grande et crédible, pour que nous devions nous préparer, nous politiques,nous militaires, nous opinion publique. Et nous préparer simplement, en privilégiant toujours la diplomatie. Mais il vient un temps ou la diplomatie est impuissante : ce jour là, il faudra se coucher, ou être courageux. Et ce temps de l’impuissance diplomatique, j’ai bien peur qu’il approche. De sorte que « le vrai débat », comme vous dites – terme étonnant d’ailleurs que ce vrai débat quand dans votre vision aucune preuve n’existe – c’est : faut-il laisser l’arme nucléaire à l’Iran des mollahs ou doit-on intervenir, et si nous devons intervenir, pouvons nous vraiment faire autre chose, ou en fait pire que le mal ?


    Si vrai débat il existe, c’est cette question, à la réponse fort peu évidente, qu’il faudra se poser.



  • Nicolas GONZALES 3 septembre 2009 12:08

    Euh... de toutes petites éoliennes alors ?


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