Ancien étudiant d’Histoire et actuel chômeur, je voudrais bien travailler plus pour gagner plus ... La politique n’est réjouissante que si on y participe mais est-ce que voter est participer ? Modemiste depuis peu.
- le financement des dispensaires par les collectivités est une hérésie car elle entérine les inégalités de richesse entre les territoires. C’est l’Etat qui doit le financer (à part peut-être pour les locaux).
- la baisse de l’impôt est prévisible (et encore, les stratégies pour payer le moins possible sont actuellement trés nombreuses...) mais peut être compenser par une refonte de celui-ci le nettoyant des niches fiscales.
- l’augmentation de leur nombre est indispensable. Il n’y a pas à discuter (peut-on diminuer un peu leur revenu vu le temps moindre passé ? à négocier).
- Le financement des retraites par l’Etat se fera au prorata du temps passé sous ce nouveau statut. Vu le vieillissement de la profession, le coût en sera grandement diminué.
Maintenant pour les avantages supposés :
- Sur le caractère aléatoire de la prévention, la qualité inégale du médecin peut être compensé en parti par une formation continue de qualité et une sensibilisation plus grande à la détection des symptômes. On sait qu’à chaque stade de la vie correspond des pathologie, que chaque comportement à risque (alcool, cigarette, drogue) à ces propres maladies (cancer, cirhose...) et que chacune d’entre elles prise à temps ont un coût bien moindre pour la société.
On peut compter sur des économies plus sûres comme la diminution des arrêts maladies, la baisse de la fréquentation des urgences soulageant le budget et les personnelles des hôpitaux (attractivité plus grandes des métiers hospitaliers, moins d’arrêt maladie...), généralisation des générics... On pourrait dire enfin que plus d’écoute = moins de médicaments.
Je sais que ce projet est dans les cartons depuis longtemps mais vu comment les politiques ont tendance à avoir la vu basse et courte dés qu’il s’agit de s’attaquer à des lobby puissants, on sait jamais...
Enfin, Pour tout dire, la fonctionnarisation des médecins généralistes serait conccomitante de la création d’une véritable carte Vitale contenant le dossier médicale du patient (verrouillé par un code confidentiel comme pour une carte bleue) permettant de connaitre les antécédents, les dernières visites et prescriptions faites à son propriétaire pour éviter les consultations non nécessaire trop fréquente, la prescription de médicament trop fréquente (pb de toxicomanie médicamenteuse) et permettre une prise en charge globale du patient.
En la vidant de plus en plus de sa substance, les mutuelles vont prendre proportionellement de l’importance... De là à dire que l’on marchandise la santé, il n’y a qu’un pas.
J’aimerai que cela soit appliqué mais comme vous l’avez fait remarquer, c’est un projet de Martin Hirsch et non du candidat Sarkozy. De plus, cela ne règle pas le problème d’une augmentation des dépenses de santé, ni de la mauvaise répartition des médecins...
En Angleterre, les médecins généralistes fonctionnent en « dispensaire » (infirmère, podologue, puéricultrice, ostéopathe avec le personnel administratif adéquat) regroupant différentes spécialités. Il sont rémunérés selon le nombre de patients pris en charge ainsi que l’âge et la pathologie des patients. Un patient doit s’inscrire auprés du médecin de son lieu de résidence qui devient son médecin référent. Celui-ci dirige les patients vers les spécialistes adéquats...
C’est à mon avis un système interressant.
Les économies réalisées par ce type de médecine générale notamment avec une politique systématique de prévention et de dépistage permettrait à moyen terme de compenser le surcout salarial (Deplus,il n’y aurait plus d’arrêt de travail de complaisance, une prespription systématique de généric...). Je pense que nombre de jeune médecin serait heureux de pouvoir s’engager dans la médecine général sans l’épée de Damoclès de la constitution d’une clientèle.