"Arrêtez vos obscures analyses. L’opacité ne fait pas partie de l’étiquette religieuse."
tout à fait, c’est la raison pour laquelle j’ai écrit : "après l’étiquette religieuse"... et non pas "avec" ou bien "allant de pair".
" Si vous voudriez pointez tant l’opacité bancaire, allez jetter un oeil du côté de la Suisse. "
Judicieuse remarque !
Les pays ou l’on retrouve les banques islamiques et pour citer l’article : " leur implantation dans des pays à gouvernance faible" me font plus penser à des "paradis fiscaux" qu’à des pays de mon point de vue tout à fait sérieux pour l’implantation de telles banques comme par exemple l’Egypte, l’Arabie saoudite ou même l’Iran ( banque en phase avec la culture de la population, pays ayant une reconnaissance internationale et une ouverture économique mondiale, compétences connues dans le domaine )
les banques en question m’évoquent donc plus les banques suisses que vous citez et leurs lots de blanchiment d’argent ( issue de la mafia ou d’abus de bien sociaux de divers origines... )
et la, l’opacité me semble plus qu’indispensable...
- Les banques islamiques gèrent des sommes en différentes devises mais sont connectées par celles-ci au reste de l’économie mondiale. Comment peut-on dire que les banques en questions ne sont pas touchées par la crise financière et ce d’aucune façon ?
- Il est écrit : « Elles sont gérées dans une certaine opacité, de par le fait de leur implantation dans des pays à gouvernance faible, et parce que leurs normes comptables ne sont pas toutes homogénéisées... ». Comment peut-on affirmer que ces banques sont bien gérées si l’établissement de leurs comptes pose déjà problème ? Certes il peut s’agir d’une simple question de norme ou… rendre la banque insolvable et verser celle-ci dans la catégorie « Bernard Madoff ». Ce qui a été reproché à Jérôme Kerviel est d’avoir « sans autorisation » pris des positions dépassant le niveau de garantis nécessaire. Si les normes comptables des banques islamiques ne sont pas établies, comment peut on évaluer leurs garanties face aux risques qu’elles prennent et quelles font prendre à leurs clients ?
Ce qui de mon point de vue garantie la confiance dans les banques islamiques est sans doute, après l’étiquette religieuse… l’opacité.
Une dernière note concernant la comparaison entre système capitaliste mondiale et banques islamique : la crise liée aux subprimes est due à la responsabilité dévolue aux acteurs des marchés financiers. Peut on me dire la différence qu’il existerait entre un occidentale qui trahis la confiance que le marché a placé en lui et un musulman qui trahis la confiance que ses clients ont placés en lui ?