Le chauffage sera évidemment renouvelable ET nucléaire. Car cette solution est trop utile pour s’en passer (100 fois moins dangereuse que l’alternative : les EnR intermittentes sans stockage de masse donc avec 75% de fossile (charbon, fioul, gaz). D’ailleurs en République Tchèque (et Japon, Suède, Russie...) la « cogénération nucléaire » chauffe déjà avec succès et gratuitement des réseaux de chaleur. (60% de chaleur à valoriser dans les centrales).
Et le nucléaire sera bientot renouvelable. (les surgénérateurs sont en cours d’industrialisation pour 2035, ils ont déjà fait leurs preuves aux USA, en France (SPX), en Russie, en Inde)
@rastapopulo Pas tout à fait d’accord. Comparer la centrale de Fukushima presque sans enceinte ni filtres à sable ni recombineurs d’hydrogène avec celle de Fessenheim me paraît spécieux. Il faut à la fois prolonger et construire 90 GW en France pour baisser les 70% de fossiles.
Olivier, je ne partage pas votre vision qui est pour moi purement théorique donc inaplicable. L’énergie nucléaire est propre et respecteuse de la planète et de l’humanité comparée aux dégats 100 fois plus graves des seules alternatives viables : les fossiles, ou une décroissance brutale de 50% générant une crise sans précédent et particulièrement délétère (voyons la Grèce à sa toute petite échelle).
Il faut d’évidence augmenter le nucléaire de 17% à 40% de l’énergie finale, en France pour commencer. Idem pour les EnR chaleur : passer de 13% à 40% également.
Quant à la critique de JP Petit sur Iter, la réfutation du CEA acrédite un parti pris purement idéologique comme on en rencontre quotidiennement quand la rationalité est mise de coté face à l’émotion toute puissante...
@AlainV : non l’uranium n’est pas une énergie fossile mais un métal. Le thorium prendra le relai si ncessaire sans probleme majeur. Toutes ces approximations conduisent à des raisonnements que je pense erronés. La génération 4 permet l’économie circulaire des matières fissiles (30 fois moins de matières produites). On passe de 70 ans de réserves à des milliers d’années de production sans CO2. L’intermittence EnR élec met à bas toutes ces belles idées de 100% d’EnR. Le nucléaire est indispensable dans les pays riches sans stockage hydroelectrique. L’énergie décentralisée coute trop cher et consomme trop de matières premières (à recycler). Mon article prend le total contrepied de ce que dit Olivier... Le débat nous enrichit ! http://blogs.mediapart.fr/blog/nikopol/270114/transition-energetique-le-probleme-de-lenergie-est-resolu
Greenwashing ? Combien de ballons changent vraiment d’horaire ? pour quelle utilité puisque l’énergie à cette heure là est abondante ? Ce genre d’initiative incite à faire croire que les solutions sont surtout dans les économies d’énergie. Voir qu’on va pouvoir produire local et pas en centralisé (Rifkin le manipulateur).
C’est faux. Bien sur certains réseaux intelligent pourront optimiser de quelques pourcents la consommation, et aider à sensibiliser les habitants. Bien sur certains riches pourront auto-consommer un peu de PV. Mais ce n’est pas en bourrant « sa machine à laver » qu’on assurera la transition énergétique. Et allumer les lampadaires à la tombée de la nuit, ce n’est pas « intelligent », ca existe déjà.
Il semble que cette transition doivent consister d’abord à réserver nos rares investissements disponibles à sortir des fossiles par l’électricification et par les ENR chaleur (chaudière gaz passées à l’hybride électrique, pompe à chaleur, VMC double flux, biomasse, géothermie, chauffage électrique après isolation et planchers chauffants ,...).