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Derniers commentaires



  • Nopekom 11 mai 2015 14:51

    @morice
    Morice, Morice,

    vous m’habituâtes à mieux.

    Trêve de mauvaise foi : à quoi servent les répétitions à votre avis ? Hein ?

    Et puis, imaginez la mauvaise surprise de qui, vous ayant approuvé et en ayant tiré les conclusions qui semblent s’imposer quand on vous lit, se trouverait en plein champ de bataille caucasien à « participer » , l’asinus, comme vous dites, face à une armada de chars point en carafe, ceux-là, tandis qu’il aura fait l’erreur de prendre un cas isolé pour une généralité...

    Si, si, c’est déjà arrivé à plus âne (nazinus) qu’asinus justement, bien plus souvent qu’il l’eût souhaité, face à une armée rouge que des experts tels que vous crurent zombie.

    Quelle ne fut la déconvenue du moustachu chancelier bientôt chancelant au revers de sa blitzkrieg avortée dans le faubourgs de Moscou, quand les Russes lui firent la démonstration que de la pertinence des prémisses dépend la qualité de la déduction (quand ce n’est pas une induction en erreur).

    Vous me direz que cela vaut aussi pour ceux qui vantent l’Armata. Je vous le concède volontiers.

    Aussi, plutôt que de gager que tel ou tel signe est celui de la défaite inévitable de tel ou tel adversaire, méditons sur les leçons répétées du passé (en l’occurence, qu’au grand jeu de la guerre, seule l’Histoire gagne ; le hommes, eux, perdent plus souvent qu’à leur tour).

    De grâce, évitons les raccourcis : Cela évitera à bien des asinus, de part et d’autre, l’enthousiasme à se porter au devant d’une toujours trop mortelle « participation » .



  • Nopekom 9 mai 2015 11:59

    @Azur Cérulé
     « Je suis exilé et condamné à mort dans mon pays par un régime fasciste. Il serait de la plus absurde hérésie que je ne sois pas un combattant pour l’humanité » Marcel Lefèvre (Régiment Normandie-Niemen) Mort au combat le 5 juin 1944.



  • Nopekom 9 mai 2015 11:30

    @Azur Cérulé
    Rectification :

    Si les Allemands en général ne furent pas le mal absolu( Ils furent parfois aussi terrifiés que les victimes d’Hitler), les nazis et leurs séides Français le furent vraiment.

    Ce n’est pas jouer sur les mots que dire cela, mais rappeler qu’il ne faut pas confondre le pays et la carte, comme dirait Korzybski. Les commentaires, on peut toujours les faire, essayer de refaire l’histoire — une histoire se concluant par la victoire de LA bestiole — la bestiole restera toujours une bestiole.

    Rien de céruléen ici. La tolérance envers l’occupant, c’est le nom de l’esprit de collaboration et autre vichysme, qu’il ne faut pas confondre avec la paralysie civile qu’engendra la terreur (car c’est bien la terreur que faisaient régner les milices fascistes et les rafleurs d’ici et là). Vous eussiez certainement adopté un sentiment « pragmatique », Alsace-Moselle oblige, si je saisis bien l’esprit de votre remarque.

    Or voyez-vous, s’il y eut bien chez les affairistes, les fascistes, les cupides et les lâches, parti-pris pour l’occupant, il y eut aussi résistance au sein du petit peuple de France. Cela n’a pas changé, du reste. Vous le verrez un jour ou l’autre.

    Vous vous interrogez sur le pourquoi de l’ampleur de la collaboration avec les nazis, trouvez la réponse dans l’occuité de leurs opinions, dans l’ampleur du mal qu’il ont répandu et de l’oppression qu’ils ont exercée et surtout, dans la veulerie et la cupidité de leurs assistants, partout dans le monde.

    Quant à la liberté et l’indépendance que vous dites avoir été impossible tant était grand le défi, l’apanage d’honneur et parage dont se revêtirent de nombreux résistants, vous fait mentir. S’ils se sacrifièrent, du sacrifice réel qui ne souffre aucun commentaire abscons, ce fut pour que la France ne les perdent jamais, ne renonce pas, pour que l’on ne dise pas, comme vous sembler le suggérer, que tous avaient courbé l’échine, dans l’espoir surtout, de conserver l’Alsace et la Moselle.

    Le combat qu’ils menèrent est d’ampleur quasi eschatologique et vous devriez vous en souvenir puisqu’il n’est point terminé. Les nazis d’ici ou d’ailleurs resteront toujours le mal absolu. Mais
    aurez-vous, vous qui vous offusquez qu’on tolère ce qu’ils sont (bien que cette assertion soit rien moins que discutable), le courage de les dénoncer ou de les affronter, ou pensez-vous que comme en 40, nous risquerions trop à la bataille ?



  • Nopekom 27 avril 2015 02:52

    @rocla+

    On en rirait... si le tableau ne l’était point de tant d’hypocrisie.

    Allez, je me lance, sur le registre ironique. Lèvres pincées, gercées, s’abstenir :

    Un Souchais parle aux Souchais :

    « Pendant qu’on y est, chers amis Souchais, dans le jeu du chacun chez soi, je propose que l’on fasse vite revenir la diaspora des Souchais installés partout dans le monde, au mépris des souches d’autrui, mais pour un profit bien d’ici. (Je t’en parlerais, moi, du produit extérieur brut !)

    Hein, oui, c’est vrai quoi : pendant qu’on conseille à Omar le retour au pays natal, pourquoi ne pas inviter au même tous nos expatriés bien gavés et archi-dorés au soleil, qu’on dirait des bronzés (retour tout confort avec prime de risque et d’éloignement)  ?

    Par souci de réciprocité et d’honnêteté, soyons courageux : changeons de régime économique. Revenons à l’âge de pierre. L’uranium des centrales françaises, qu’il reste chez lui, au Niger ou au Mali ! Qu’il arrête de nous tomber comme ça, tout le temps, sans raison, dans l’escarcelle, au détriment de son propre pays, aussi ! Nous, on dit ça, c’est pour eux, hein...

    Oublions le principe des centrales thermiques, hein ; revenons aux bonnes vielles mines de charbon de notre nord national.

    Alarme ! Redressons le front : le gazoil (quel vilain mot aux consonances métèques ! Je propose le gaz-huile, ça fait tout de suite plus hexagonal) des véhicules nationaux ( mais pas vraiment, vu que ce ne sont même pas des voitures de souche, souvent – d’ailleurs il faudra y remédier [ mais avec des matières premières exclusivement locales, hein, on est bien d’accord]), on se l’extrait du pétrole de Dordogne.

     Du B ! du B !... Et éventuellement, du R.
    Au minimum, rien que du BBR !

    (OUI, je sais, ce sont les daltoniens qui vont râler, mais on leur enseignera à ne tout voir qu’en blanc finalement : pas de noir en tout cas ; car d’ailleurs, même le gris, ça fait tâche dans le décor... et puis, si ils ne sont pas contents on en fera des migrants extra-européens, ça leur fera les pieds, ils verront bien si le gris est moins blanc ailleurs !])

    Où en étais-je ?

    Ah oui, le plastique des biberons pour bébés de souche, tout cela, après tout, on pourrait aller le trouver dans le Jura ou dans la Creuse... ou alors, on les fera en cristal de sèvres, elles le valent bien, nos petites têtes blondes.

    Nos petits bateaux, on les fera en lin, ou même, on n’en en portera pas, tiens, cela fera plus celtique.

    Nos petits Suisses, on les appellera autrement : on leur donnera un nom normand (Comment ? j’entends Omar qui les traite de petits noirs ? Ah, Norois !... Ce ne sont pas des Vikings, ça ? [on est envahis, je vous dis] Mais qu’est-ce qu’il en sait, lui, de la Normandie et des petits suisses ? Les ancêtres de nos Normands actuels, nous, entre souchais/souchiens, on sait bien qu’ils n’étaient pas Vikings mais purs Gaulois (ils auraient porté des cornes, sinon)...

     Les pizzas ? Quoi, les pizzas ? Ben oui, c’est comme les kébabs : que du métèque, tout ça : retour à l’envoyeur, à coups de grands charters carburant au kérosène beauceron AOC, mais, attention, pas au frais de la gueuse, hein ? On n’est pas que chauvin, ici, on est radin aussi...

    Finie, la contribution de ce *** de Tiers-Monde : importun, profiteur et envahissant NOTRE *** de devenir strictement hexagonal (On n’avait rien demandé, nous, Môsieur, tout raflé, mais rien demandé) ! Protégeons quand même notre génôme, on sait jamais, des fois qu’on fasse un petit génie. Regarde, Napoléon... [comment ça, Omar, les Corses, ce ne sont pas des... mais faites-le taire ! C’est bon, vous m’avez compris : qu’aucun sang impur n’abreuve nos sillons... (Comment ? Omar qui ose encore me reprendre sur MA chanson ? Mais, re-faites le taire ! Pas le droit au chapitre ! On est bien d’accord, Omar, ici, il n’y a que nous (je veux dire »nous« , mais pas »toi« ) qui parlons de nous( c’est à dire de » toi« , mais pas de »nous« ) . Les autres, ils parlent des autres, mais chez les autres. Tu captes ?) »

    Je continue.

    « Dans un entre-soi à faire bleuir de consanguinité le sang de nos veines (et se pâmer de jalousie les chantres de l’ancien régime), moi je dis :

    primo, virons tous les Omar (ou conseillons leur gentiment d’emporter leur barda [mot métèque, hein, ceci dit] ; c’est à dire, bien de nos ressources actuelles dont nous, Souchais de souche, pouvons nous passer sans broncher, n’est-ce-pas ? Précieux le barda, certes, mais sacrément exogène, [quelqu’un pourrait me dire comment on en est arrivé là ?] )

    Deuxio, chers Souchais, allons jusqu’au bout de notre logique (comme de notre histoire de souche), revenons à notre seule terre (sans dépasser du cadre, par contre) : rendons son gaz naturel au pays d’Omar, son pétrole au pays d’Omar (pas lui, voyons ; l’autre, là, sur l’équateur), revenons au vélo, au moins, on gagnera le tour de France.

    Troisio, allons donc schiste forer en Île de France. Je propose la seine-Saint-Denis.

    Quatrio, oublions les bananes ivoiriennes ou colombiennes, nos Gaulois d’ancêtres n’en mangeaient pas (pas besoin), tenons-nous en à la patate !

    (Ah ! pardon, c’est Omar – encore lui – qui vient nous expliquer qu’en fait, hé bien, la patate c’est une tubercule malencontreusement originaire d’Amérique du Sud – comme le renommé topinambour, d’ailleurs –, encore que sans elle, on eût quelque peu crevé la dalle ici, lors de certaines grandes famines [hexagonalement parlant]). »

    Long silence gêné...

    « Bon, d’accord, mais les frites, hein, le frites, c’est pas vraiment des patates... Et c’est pas belge, non plus, c’est Souchais pur beurre, comme les croissants !

    Et puis, pas besoin d’air, non plus (pas assez local, je trouve. Trop métèque. OUI, bon...) : en apnée, si nous pouvons, faisons la nique aux écolos : inventons le voyage d’ici à nulle part, histoire de bien montrer à quel point, nous, on respecte les frontières des autres et à quel point le gaz à effet de serre, nous, on maîtrise. Tourisme chez soi, chaque année, à Rocamadour, voire à Carnac, même si on connaît par cœur . Comment ça, on ne risque pas de perdre ses racines. Les souches, ça s’entretient, ça se garde, ça se visite tout l’été.

    Faisons les comptes : colonne de droite, toutes les bonnes allocs’ que les métèques nous sucent honteusement depuis environ un siècle (L’A.M.E., tu imagines ? Qu’est-ce que c’est long un siècle avec des assistés qui sont même pas d’ici !...) ; dans la colonne de gauche, tout le bon miam-miam qu’on a veulement puisé dans leur pays (avec le matin paisible) depuis le 15ème siècle... »

     De nombreuses sommes, multiplications et comparaisons plus tard :

    « Ouais, bon...J’aurais mieux fait de me taire, sur ce coup-là...

    Mais faut pas culpabiliser, en même temps : on n’était pas là nous à l’époque ! On a point à subir de reproche pour les fautes de nos pères. Du passé, faisons table rase. Moi Je dis , là, tout de suite, ça fait longtemps qu’ils nous envahissent. point !

     Il y en a partout, même parmi mes ancêtres (Quoi ? Encore Omar qui confirme et me dit que son arrière-arrière-arrière-arrière-grand père avait fait souche dans le Vercors ? ... Envahis, je vous dit.)

    Rendons le café au Yémen, son pays d’origine. Je préfère le chocolat, de toute façon ; le chocolat, c’est bien de souche ça, non ? (Quoi Omar ? Comment ça, non ?)

    Bon, le matin, faisons-nous une bonne soupe de légumes locaux bien épaisse avec du pain rassis, comme dirait Mémé.

    Plus besoin de coltan pour nos téléphones high-tech (Heu, pardon, Stéphane, haute technicité), on reviendra à la T.S.F. et au courrier postal timbre postal léché local faisant foi, ça nous rappellera le bon vieux temps, mais un bon vieux temps bien de chez soi ! Pas Anglo, pas saxon, pas métèque, tout ça, tout ça.

    En même temps que nos frontières, fermons bien toutes nos multinationales ou, mieux, donnons-les aux paysans du Tiers-Monde en guise de participation au développement de leur contrées si primitives (cadeau ! Comme ça, les »migrants« [j’adore ce mot !], ils n’auront plus d’excuses...). Et puis comme ça, ça leur fera les pieds aux extra-européens de bosser et de cotiser un peu chez eux. Ces bandes de feignants, ils se développeront chez eux et arrêteront de venir comme ça tout le temps bouffer notre miam-miam local, usurper notre droit d’inscription à POLE EMPLOI, séduire nos filles et se prendre pour des indigènes (en France on dit Francigène. Vous ne trouvez pas que ça fait prénom grec ? C’est pas comme Omar...).

    Entre Souchais (je propose aussi Souchiens, mais qu’en dira l’académie ?) faisons souche, souche et re-souche en NOTRE seul et même terroir (... Sans les migrants, il y aura plus de place) ; mais attention, essayons d’éviter de nous retrouver avec des petits aux yeux un peu trop bridés, hein !

    Au moins, en faisant tout sur place, entre nous, on sera pas perdus : plus besoin d’arbres généalogiques (un ancêtre métèque est si vite arrivé [Hein, Zemmy ?!]), une seule souche pour tous, ça suffira. Je propose une manif’ »Soupe... heu Souche pour tous« .

    Bah, allons enfants de la patrie, (je propose aussi matrie, vu que Marie-Anne qui portait la culotte sur la barricade), allons à l’essentiel, soyons la race qui ne bouge pas, ne voyage pas, ne b... parle qu’une seule langue, la sienne : le souchais (ou souchien).

    Je finirai en rappelant ce célèbre dicton souchais/souchien :

     »Un souchais sachant soucher sans souchien de chasse est un bon souchais qui fait soucher ses souchettes sur une souche sèche".



  • Nopekom 22 avril 2015 21:00

    @Clouz0
    « L’histoire s’emballe et va beaucoup plus vite que l’UE », dites-vous. je ne trouve pas. Elle va à la vitesse qu’on lui a donnée.

    Faut-il rappeler que c’est L’Europe et ses empires résultants qui ont bousculé l’histoire ; et ce partout à la fois dans le monde, en imposant le régime colonial, puis l’ère capitaliste. pour comprendre comment les rides se forment à la surface de l’eau, il faudrait peut-être que la main se souvienne des pierres qu’elle a jetées dans le lac.

    Mais indépendamment de cela, qu’y a-t-il d’illégitime dans les phénomènes de migration ou de mixité ?

    C’est en migrant et en se mélangeant que le genre humain est sorti d’Afrique, puis d’Arabie et de Mésopotamie pour explorer le monde et s’y établir. La mobilité (et encore, il faut relativiser, puisque de nos jours, la proportion de migrants dans le monde n’est en 2013 n’est que de 231,5 millions ; soit, 3,2 de la population mondiale) a toujours défini les êtres humains. Il en sera toujours ainsi. Le bon sens voudrait que l’on mette les règlements en conformité avec la réalité et non l’inverse.

    Il faut se rappeler aussi que les populations européennes sont loin d’être exemptes de migrations à l’extérieur des frontières de l’union européenne (même si parler d’Europe en général est un peu captieux, car si l’on intègre la russie à celle-ci, il faut prendre en compte des frontières s’étendant jusqu’en extrême Orient et des populations d’ascendance asiatique).


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