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@HELIOS
Un quoi dans la salle de bain, un facho ? C’est sûr que de ce côté-là on a du souci à se faire.
@Arleen
Vous auriez pu élaborer (sur la figure des chrétiens [encore une fois, il semble qu’il y ait Chrétien et chrétiens ; figure et figure], sur le Prochain, la laïcité, l’Histoire [la grande, celle qui pour ceux qui la respectent s’écrit avec un grand « H »]).
Hélas (avec un grand « H » également), Arleen, rien ; rien à trouver dans votre pauvre réponse qui ne soit que refus gratuit et injustifié.
L’inculture, ça ne mange pas de pain et ça l’avantage de passer aux yeux des mauvais juges pour de la réflexion bien sentie. Encore une fois hélas, Arleen, prétendre poncer de soi-disant poncifs (l’amour du prochain [si, si, j’insiste !]) à l’aide de poncifs bien pires (laïcard, anti-chrétien, etc. ; profil sur lequel là aussi, vous avez tout faux !), voilà le poncif ultime, le comble de l’anti-christianisme, si j’ose dire...
Retournez au catéchisme ou abstenez-vous d’arguties à propos de ce qui vous dépasse !
@La Dame du Lac
La coïncidence est remarquable de l’émergence — en particulier dans les mentions médiatiques — des populismes partout en Europe et d’un certain chaos institutionnel et financier. La simultanéité de ce que l’on appelle désormais « la crise » — cet état nouveau de la matière — et de mouvements ouvertement extrémistes ne cesse de révéler un enchaînement de mystiques. Il s’expurge, du cœur des argumentaires néofascistes, une combinaison idéologique somme toute assez brutale, accoudée à la dénonciation des principes de la menace d’une croissance de l’hétérogénéité populaire, au détriment de la pureté nationale et sur celle de l’invasion barbare. Ces notions sont notablement caractéristiques de la sophistique de celle que l’on ne peut plus nommer : l’extrême droite française.
Ce n’est pas nouveau ; cependant, il convient de rappeler leur caractère biaisé et surtout leur incohérence en regard de l’Histoire.
La Nation, selon les actuels nationalistes de France, ne peut perdurer qu’au prix de la rectification extrême des fondements de l’État, d’une refonte totale de ses objectifs et de son fonctionnement. Ils font le fatal constat de la décadence des principes de l’empire indigène dont ils s’autoproclament les exclusifs légataires, sous celui de puissances étrangères. Ils se prétendent investis d’une aura d’exemplarité dans un contexte d’affaires. Que les électeurs de la préférence nationale face au maelström mondialiste prétendent être les seuls à prendre fait et cause pour le peuple est évidemment fait pour séduire le peuple, mais est un peu faire l’impasse sur le rôle des extrêmes droites et de leurs rejetons avoués ou non, dans les processus de spoliation des peuples tout au long du vingtième siècle et jusqu’à l’orée du vingt-et-unième.
Craignant que la promiscuité soit fatale au destin de leur pays, les nationalistes arguent pourtant en faveur de frontières toujours plus imperméables. Ils oublient que c’est dans un espace fermé que la promiscuité est la plus dérangeante. Opinant que la transmission d’une certaine vision fondatrice est à ce prix, ils prônent une séparation d’entre les autres peuples, qu’ils appellent la « préférence nationale ». Ils expliquent — à supposer qu’il y ait une équivalence de l’origine et de la culture — l’illégitimité de la présence dans le pays, de modèles de société xénogènes ; présence seulement vouée — à l’image de bouillons de culture — à contaminer l’archétype autochtone et à usurper la suprématie de l’éthos « véritablement » français.
Pour donner de l’épaisseur à leurs arguties, ils se lèvent même pour prétendre défendre la légitimité des cultures et de nations étrangères… tant, du moins, qu’elles restent étrangères, c’est-à-dire, à l’étranger.
Il faudrait ne jamais cesser de chercher une sorte de logique dans l’énumération pêle-mêle de leurs griefs, aux fondements réels ou fantasmés, stigmates de la récupération permanente de la plus immédiate actualité, mais avec, également, l’espoir de la plus courte mémoire des cicatrices que les nationalismes de tous horizons ont laissées dans la chair des peuples, au long de toute une histoire faite d’évincements civilisationnels.
Voici d’abord ce qu’il en est vraiment de l’existence d’un modèle ethnolinguistique français définitivement autochtone.
La difficulté n’est pas tant de démontrer qu’il existera un tel modèle, que de démontrer qu’il ait jamais existé.
Commençons par un brin d’étymologie et de sémantique.
Voici : le mot « France » est une version tardive du bas latin « francia » emprunté au terme originel franko (n) — nom dont les francs désignaient leur domaine — et qui dériva en le mot « francie » ; « le pays des francs ».
« Français » (qui, lui, dérive de l’adjectif et du substantif médiéval « franceis », adjectif attesté dès 1100 et nom de personne à partir du XIIIe s. seulement sous la forme « François ») qualifie donc tout habitant libre du pays des Francs.
D’ailleurs, l’adjectif « françois » vient du bas-latin « franciscus », cet adjectif correspondant au substantif francus (franci au pluriel), latinisation du terme vernaculaire « frank » qui — en francique, donc — avait fini par désigner l’individu libre. Il faut noter que cet usage n’est advenu que par glissement sémantique du terme frankō signifiant « javelot, lance », ce qui laisse entendre que le peuple franc avait à l’origine adopté le nom d’une arme de prédilection, de même que les Saxons tirèrent leur ethnonyme de l’épée courte « saxe ».
Certains risquent la parenté avec le terme germain « frekkr » qui signifie « hardi » ou « vaillant ». Dans le registre sémantique, même si tout n’est pas certain, l’on s’y retrouve à peu près…
L’affaire se complique lorsque, dans un second temps, on examine les théories sur l’origine de ces hommes libres ou hardis.
Les premiers chroniqueurs des Francs, entre le sixième et le huitième siècle, de Grégoire de Tours, en 572 (bien que la version la plus populaire de ses écrits, mais aussi très remaniée, date en fait de 800) à des auteurs inconnus comme ceux auxquels on a, par commodité, donné les noms de Frédégaire ou Pseudo-Frédégaire, croyaient que les francs venaient de Pannonie par le Danube (c’est-à-dire, tout de même, d’une région d’Europe centrale comprenant la Hongrie, et des parties de la Croatie, de la Serbie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Slovénie, de l’Autriche et de la Slovaquie).
Pour certains, à l’origine, ils étaient… des Troyens : soit ils étaient les héritiers de Francion, frère d’Énée ; soit ils étaient ceux d’Anténor et ils fondèrent Venise, Padoue et la société des Vénètes.
Pendant cinq siècles, il fut communément admis que les Francs descendaient des lignées princières de la glorieuse Troie ; lignées cousines de celles qui fondèrent Lavinus, puis Rome.
Splendide ascendance franque, donc… Jusqu’au XVIIe s. à partir duquel, ces thèses furent peu à peu remises en cause, puis, à leur tour, écartées.
L’on commença alors à supposer une ascendance scandinave. Leibniz se fit le partisan de cette théorie, mais l’hypothèse ne résista pas très longtemps.
Ce fut enfin le tour du sud de la Germanie d’où, en 1714, Nicolas Fréret énonça que les Francs étaient issus d’une ligue de peuples germaniques [ ce dont le Roi de France, lui-même d’ascendance franque prit fort ombrage, si bien — l’histoire n’est-elle pas traîtresse ? — qu’embastillement, il résulta, qu’une prompte lettre de cachet décréta. Fréret, reclus quelque temps, fit amende honorable en dissertant sur le Kúrou paideía (la Cyropédie) de Xénophon ; ce que faisant, il sembla qu’il plût mieux au monarque. Aussi se retrouva-t-il, associé infatigable et contributeur désintéressé, au sein de l’Académie des inscriptions, qu’il ne quitta plus. Il y fut prolifique et se révéla d’un sens critique incessant ; dénonciateur systématique des mythes en regard de l’histoire, mais il n’y fut pas moins à la fois, le pourfendeur de tout évhémérisme. Un paradoxe que lui seul s’expliqua].
Il est aujourd’hui fréquent d’esquisser le portrait de la civilisation franque à partir de l’époque où furent fondées la ligue germanique et la ligue franque. La première fut une réaction aux confrontations de tribus germaniques entre elles ; la seconde se constitua à partir des éléments chamaves, chatuaires, bructères et saliens ; y compris, après que ces derniers eurent traversé le Rhin, les Tongres et les Sicambres.
Rome fit d’abord référence à la Francie plutôt que comme à une entité politique à proprement parler, comme à une aire géoculturelle tout à fait distincte de l’Alamanie et hors d’atteinte de sa propre influence, car nettement au nord de ses frontières. L’inauguration d’incursions de la part des Francs, s’expliquèrent dans un premier temps, alors qu’au IIIe s., des dissensions se firent sentir au sein même de l’imperium, sous la menace des Alamans ; dans un second temps, elles furent encouragées par le succès de méthodes de cabotage, tout le long de la côte occidentale de la Gaule et jusqu’en Lusitanie et dans l’île de Bretagne, en vue de piraterie : les populations franques appauvries par les raids Alamans se lancèrent dans le pillage. Franchissant les frontières impériales pour tenter leurs conquêtes, les Francs furent repoussés à plusieurs reprises. Quand le conflit s’apaisa, nombreux furent les guerriers francs qui finirent par profiter des campagnes de recrutement des armées romaines ; au sein desquelles, d’ailleurs, certains parvinrent à des rangs élevés. a pression en cascade des Huns sur les Goths, vandales et Burgondes et de ces derniers, sur les Francs, mena à des convulsions et à des fractures au sein même de la ligue franque.
Les Rhénans se regrouperaient et lancèrent des incursions contre l’empire, les saliens, eux défendirent un temps la Belgique et la Germanie pour le compte de l’empire, puis, manifestement à l’affût du déclin de la puissance romaine, ils tentèrent encore de conquérir une portion de la Gaule. Mâtés par Aetius, ils signèrent tout de même un traité d’alliance et reçurent en fief, Tournai et sa région. Les saliens migrèrent dans cette région, laissant face à la menace alamane leurs alliés rhénans ou ripuaires. Ces derniers finirent par l’emporter et adopter le roi Salien qu’ils avaient appelé en renfort : Clovis.
C’est entendu, il est bien question dans cette histoire mouvementée de la fondation du royaume des Francs, d’une peuplade IMMIGRÉE se cherchant en la Gaule presque post-romaine, un nouveau… peuple.
Eh oui, les rois francs ne régnaient pas sur des territoires, mais sur des sujets !
La conquête de la gaule romaine par les Mérovingiens est donc une conquête démographique et culturelle plus qu’une simple expansion territoriale ! C’est sous cet angle qu’il faut considérer le succès de la dynastie mérovingienne à fusionner avec le substrat gallo-romain. Fusion tant démographique et culturelle que linguistique, comme on le constatera à la lecture des serments de Strasbourg, où la langue romane — la proto-langue d’oïl — de Francie occidentale se démarqua nettement du tudesque de la Francie orientale.
Voilà pour l’origine soi-disant « autochtone » de la nation franque (ce n’est pas le moindre des fleurons nationaux), en ce que l’on a appelé la Francie occidentale et qui avait été premièrement la Gaule : s’il y eut entre les Francs et les Romains, puis entre Francs, des accords pour entériner la présence de ces derniers en Gaule, il n’y en eut point d’autre que L’ASSIMILATION NATURELLE ENTRE LES HABITANTS DES GAULES ET LES NOUVEAUX ARRIVANTS. Preuve, s’il en est que, comme disait le helléniste Sénégalais Léopold Sedar Senghor, il n’eut jamais de grande civilisation qui ne fût métisse.
Il faut aussi mesurer ce que l’histoire comporte de coups d’arrêt à la version ethnocentrée dont se font les hérauts, les chantres du patriotisme « hexagonomorphe ». C’est que si selon eux, la souche semble française, les racines n’en sont pas moins barbares. Faut-il accorder foi au fait que des peuplades (barbares) aussi mobiles et diverses que celles qui envahirent, traversèrent ou occupèrent l’Europe centrale étaient aussi homogènes que la propagande le dit ?
@Phalanx
Mais phalanx, la zone tampon, c’est nous !
Quant à savoir quel est le but... Mais au fait, le but de qui ?
Celui des sauveteurs est de sauver les naufragés, pas de détruire la civilisation « blanche et chrétienne » ; celui des naufragés est de se sauver, pas de détruire la civilisation pas de détruire la civilisation « blanche et chrétienne ». Où voyez-vous la fin de la civilisation « blanche et chrétienne » (jamais deux sans trois), sinon dans l’indifférence avec laquelle elle considère le malheureux sort de tout un continent ?
À moins que vous vouliez dire que le but des naufragés, c’est en mourant vainement en pleine méditerranée, de porter un coup fatal à la civilisation « blanche et chrétienne »... Je présume que vous voulez faire référence à la confession des naufragés. Si quelques milliers de malheureux suffisent à faire basculer une civilisation, c’est qu’elle n’est pas bien solide. Mais trêve de sarcasmes.
Sauver son prochain (mais, quel que soit le degré de proximité, en religion ou en civilisation — et non seulement selon la préférence des « siens » —, voilà qui vaudrait la peine d’être dit chrétien. Il faut, quand on se prétend tel, voler au secours des nécessiteux, dès que possible et même au détriment de ses possessions et de son confort. Pour le chrétien authentique, le devoir supérieur, c’est le Christ qui en indique la nature, point les maîtres chanteurs de l’opinion. Vous imaginez le devoir du Christ congru à son beau-père et sa mère et quelques cousins et cousines ? Quelle envergure !
Ne serait-il pas plutôt le premier devoir du Chrétien authentique [les chrétiens du dimanche n’étant que des prétendus et des velléitaires] d’oublier de préférer les siens et de tourner vers chacun où qu’il soit, une compassion inconditionnelle ?
Il faut croire qu’il y a Chrétien et chrétien...
Il faut croire aussi que c’est en mal formulant un problème, que l’on aboutit aux pires conclusions, erronées ou captieuses.
Phalanx — outre celle de savoir s’il est vraiment chrétien de faire passer le salut des enfants d’autrui en détresse après celui, pourtant assuré, croit-on, des siens [question à l’acuité accrue, tandis que l’on se noie ici ou que l’on tranche là... [À vérifier en son for intérieur, auprès l’autorité morale... ou mieux, auprès de la divinité de son choix]] — une question bien posée pourrait être la suivante :
Combien de civilisations dans le vaste monde, la « civilisation blanche chrétienne » [il faudrait quelque peu définir ce qu’elle a de préférable à d’autres...] devra-t-elle détruire avant que l’on comprenne que nous, être vivants, sommes tous interdépendants ?
N’advint-il pas qu’en Europe même, ladite civilisation, bordée de phalanges et de milices intégristes [le terme fut à l’origine inventé par des chrétiens pour désigner d’autres chrétiens, d’obédience assez obtuse] effaça — à la suite, s’entend, de l’importation d’une religion et d’une culture « étrangères » puisque l’une et l’autre de Palestine ; c’est-à-dire du Moyen-Orient) —, les « blanches » civilisations indigènes : latines, grecques, gauloises et celtiques, germaniques, scandinaves, etc. ; quand elle n’y a pas voué au supplice, en vue d’effacement, toute version hétérodoxe d’elle-même ?
« Blanche », dit-on... Sans rire ? Comment saurions-nous de quelle couleur est une civilisation ?
Qu’est-ce qui est blanc en la « blanche et chrétienne » ? Les paysages et les peuples dont elle s’est approprié sur tous les continents ? La couleur incertaine de la peau d’ancêtres venus d’aussi loin que l’on scrute ? Allons, Phallanx, toutes les couleurs sont ici à envisager, du rose pâle au marron foncé, mais le blanc de blanc... Vraiment... Vous y croyez, vous ?
D’ailleurs, tenez : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/il-y-a-8-000-ans-les-europeens-166157
D’autre part, comment sérieusement considérer une entité pseudo-civilisationnelle aussi prédatrice et féroce qu’exclusive, comme l’innocente victime du principe dévastateur de la mondialisation ; principe qu’elle a prôné pendant plusieurs millénaires ? Certes, les effets en sont délétères, mais il faut se souvenir du fait qu’elle en a elle-même fait la promotion : colonisation à outrance, guerres de quelque genre ou intensité que ce soit, expropriations arbitraires, acculturation sans vergogne, paupérisation sans limites ni frontières, pseudo-droit d’ingérence... Tout un programme, faut-il croire...
A-t-on jamais vu un quelconque genre de spoliation au moyen de la guerre se solder autrement que par des déplacements massifs de populations en détresse ?
Pensait-on, en indigène buté (pour ce que le terme vaut), en hexagonal bien congru, que les malheurs provoqués guère loin d’ici, resteraient sans effet ici même ?
Enfin... Faut-il se plaindre lorsque ceux que l’on a fait déloger de leur résidence se présentent nument, mais nombreux, sur le pas de la porte ? Attention, la roue tourne, dirait mon ami l’Africain... Nul n’est censé l’ignorer.
Mais au fait, a-t-il jamais existé une civilisation qui ne se soit d’abord bâtie sur l’immigration et le brassage, le métissage, la rencontre (paisible ou non) (cf remarque ci-dessous) ? Si oui, que l’on donne un exemple.
Pour ma part, je suis plutôt de l’avis de l’académicien — Français et Sénégalais (n’en déplaise)—, de l’helléniste universaliste et nègre à la fois, Léopold Sédar Senghor :
« La civilisation idéale [...] ne saurait être que métisse, comme le furent les plus grandes civilisations de l’Histoire, celles de Sumer, de l’Égypte, de l’Inde, voire celles de la Chine et de la Grèce ». Il s’agit selon lui d’édifier, non pas une quelconque civilisation planétaire, mais une véritable civilisation planétaire ; entendu qu’aucune civilisation ne peut à elle seule prétendre à l’Universel.
Il estime, en effet, que « la spécificité d’une culture étant de mettre l’accent sur tels traits de l’être humain et pas sur les autres », la civilisation universelle qui serait à bâtir n’irait rien nier des ces traits, mais au contraire, les inviteraient à se respecter et à se compléter les uns les autres dans un élan héroïque et intelligent vers la totalité de l’Humanisme.
Si même l’« autochtonie » que l’on fait dire des Grecs anciens n’est que fadaise (c-a-d, compromission de la réalité historique)... que dire d’une prétendue « civilisation blanche et chrétienne (et tant pis pour la République française laïque [sauf en Alsace multiconfessionnelle ou encore, ici et là, en outremer, j’en conviens] ! ) ? cf. L’excellent, le savoureux ouvrage de Marcel Détienne intitulé “Comment être autochtone”.
Certains font le choix de la petitesse (hexagonale ou cruciforme au possible, selon ce qui prédomine dans le brouhaha médiatique) ; c’est leur droit, mais ce n’est guère celui du plus grand nombre allant partout et venant de partout, selon les nécessités qui, en le vaste monde circulaire lui est imposé par le siècle. C’est ce que fait L’Être humain depuis la nuit des temps, depuis l’ère de l’Afrique ancestrale ; gageons qu’il en sera toujours ainsi...
Le choix d’une politique du verrouillage sur la question migratoire, ce serait non seulement contre-historique, mais aussi celui d’un aveuglement coupable, d’un immobilisme létal, d’un croupissement consanguin, bref celui de la décrépitude consentie.
Le Christ, ce Roi de paix qui donna, dit-on, son sang neuf à tous, qui ne détenait aucun territoire, de traçait aucune frontière, ne revendiquait aucun royaume qui ne fût d’ailleurs, voyant agir ceux qui se réclament de lui, s’est depuis fort longtemps retourné sur sa croix.
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