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  • OCCAM 10 janvier 2013 14:54

    @ durae.leges

    Oui je suis parfaitement d’accord avec vous : l’homme ne vient pas au monde POUR travailler, mais pour vivre et s’épanouir. Il doit donc lui être reconnu une « droit de vie » économique, sous quelque forme que ce soit, sa vie durant.
    Je l’expose dans mon petit site www.economie-refondee.net que je vous propose de parcourir.
    Les « savantes » analyses des experts, qui ne proposent aucunement de changer les paradigmes obsolètes, ne sont que littérature ou enfumage.
    Bien à vous



  • OCCAM 7 janvier 2013 22:20

    Cher Gilles Bonafi :
    J’adhère parfaitement à votre article et au fait que les « lois économiques » du système capitaliste sont totalement obsolètes conceptuellement et pratiquement. Un prix Nobel attribué chaque année et pour quels résultats  ? Fiasco (sauf pour le 1%).
    J’ai développé une approche non marchande de la société, en ne recherchant que les paradigmes les plus simples et les plus universels pour assurer à chaque être humain quel qu’il soit et où qu’il soit, la satisfaction de ses besoins vitaux, dans mon petit site sans prétention « www.economie-refondee.net », que je vous propose de parcourir car il recoupe totalement plusieurs de vos idées. En résumé :
    - Affirmation d’un Droit économique universel pour tout être humain, faute de quoi les autres droits (liberté, etc.) sont lettre morte.
    - Ce droit servi gratuitement à tous la vie durant
    - Le nécessaire vital garanti étant : nourriture, vêtement, logement, transport, culture, etc à définir selon régions du monde et besoins particuliers).
    - Abandon du travail indispensable pour (sur)vivre et remplacement par la participation bénévole de chacun aux tâches non robotisables (donc marginales) de la société.
    - Disparition de la monnaie, devenue inutile et avec elle les tares terribles qui l’ont pervertie.
    - Abandon de toute notion de propriété (publique, privée, morale, TOUTE), concept devenu caduque et inutile, et remplacement par l’usage de TOUT par tous. Ceci est vrai de toutes les ressources sur Terre, cette dernière étant in fine la seule propriétaire et l’humanité l’usufruitière.
    - organisation locale de la société, non pas en ghettos, mais au contraire en maillage souple et volontaire entre tous les groupes humains organisés (libre choix complet), permettant toute autonomie active et associative, grâce à la robotique la plus poussée (travail des machines et non des hommes) et la technologie la plus adaptée (terminaux 3D fabriquant d’objets, etc.).
    Voilà l’essentiel. C’est une utopie, qui cessera de l’être dès que les citoyens le décideront d’abandonner les financiers à leurs jeux pervers et de passer à une société non marchande, pouvant démarrer n’importe où, à quelque échelle que ce soit.
    Tous ceux qui réfléchissent dans la même direction devrait se rapprocher pour approfondir concrètement un modèle économique (donc sociétal) au service exclusif de l’humanité. Dans ce contexte, le vrai prix Nobel sera le bon sens et la bonne volonté. A vu de nez, ça ne coûte rien !
    Bien à vous
    Occam



  • OCCAM 14 décembre 2012 16:46

    LF : « désabusé » mais, et vous avez raison d’être « plein d’espoir » ! Car il y a toujours de l’espoir, c’est à chacun d’y contribuer. Même au Goulag, sans espoir : pas de survie.
    Cet article et les réactions sont intéressants, le débat bien documenté, mais avons-nous fait progressé la question ?
    Le système capitaliste est pernicieux et même pervers, nous le constatons de nos propres yeux à longueur de temps. Avons-nous besoin d’une justification historique pour en avoir la preuve ?
    La faute à Calvin, au Pape, à X, à Y, quelle importance, le système est là et il est mauvais.
    Je partage totalement l’avis qu’il n’est d’aucune manière réformable. Et je propose donc une autre utopie, sur des bases XXIème siècle et non XVème : passer d’un système marchand ultra financier, à son inverse : un système non-marchand basé sur la gratuité, au moins pour ce qui est nécessaire à la vie courante. De ce point de vue-là, l’égalité citoyenne est respectée, car le droit économique vital étant offert à tous, les autres droits peuvent être réellement obtenus. Qu’est-ce que le droit de liberté lorsque l’on meurt de faim, que l’on couche dehors ?
    Cette société de la gratuité se met doucement, discrètement, en place et elle va prendre de l’ampleur, cf les magasins où tout est gratuit (pour l’instant à partir de dons, demain depuis les producteurs et fabricants eux-mêmes), les potagers gratuits où l’on se sert, les transports en commun gratuits (en tous cas pour ceux qui ne paient pas d’impôts), les tarifications énergie et eau étudiées avec une première tranche gratuite, etc.
    Cette société de la gratuité, qu’elle le soit de base ou par le don et l’échange, n’a que des avantages, elle crée du sens et de la solidarité entre citoyens. Elle peut s’exercer à n’importe quelle échelle et n’importe où sur Terre. Elle est pérenne et exclue quasiment tout gaspillage, tout pillage, tout accaparement, tout spéculation. Qui veut spéculer sur du gratuit ? Vite un prix Nobel pour son inventeur.
    Je sais, je sais, l’argument massue des frigides mentaux : la gratuité crée la fainéantise !!!
    Car, c’est ce que nous, nos proches, nos voisins, nous ferions ? Au lit toute la journée comme « Alexandre le bienheureux », avec ses jambons et ses saucissons ? Vraiment ? Alors, ceux qui cultivent ces légumes gratuits, ces retraités qui tiennent des magasins aux objets gratuits, ils sont quoi : des fainéants, des timbrés, des anormaux ? Tout simplement des citoyens accouchant de l’utopie économique qui sauvera l’humanité.
    J’ai déduis les conséquences logiques d’une société du gratuit dans mon petit site « economie-refondee.net ». A titre de contribution et d’échange.
    Bien cordialement



  • OCCAM 1er décembre 2012 14:26

    Merci JPM pour votre commentaire. Oui nous sommes très proches quant aux enjeux essentiels à mettre en oeuvre pour tirer l’humanité de la mauvaise passe où un système accapareur, de profit avant toute autre considération, l’a plongée.
    Tout au plus explorons-nous des pistes différentes mais non divergentes et je dirais même convergentes. A l’état actuel de l’économie et des mentalités schizophréniques développés par le système capitaliste, le revenu universel sans conditions est certainement la meilleure alternative, mais je le considèrerais comme une étape vers mieux encore, car il relève malgré tout de la logique marchande et financière, et en porte donc en filigrane les tares et les déviances.
    Dans mon site je n’ai pas proposé un système économique « clé en main », mais simplement son esquisse au travers de paradigmes nouveaux ou remis au jour (si anciens) dans le contexte mondial actuel. La principale divergence de vue que je constate porte plutôt sur l’opinion que nous pouvons avoir des hommes, de nos concitoyens du monde. Je dois reconnaître être un optimiste affirmé, tel Jean-Jacques Rousseau et j’ai une grande foi en l’homme, sans méconnaître ses faiblesses, ses mesquineries, son cynisme parfois ou souvent. Je suis convaincu que toutes ses imperfections sont largement suscitées et encouragées par le système capitaliste lui-même. Une toute autre économie, solidaire et juste, renversera complètement ce comportement asocial et égoïste. Il y aura toujours des gens qui refuseront de « jouer le jeu », mais à terme (c’est un aspect de l’utopie) ils seront marginaux.
    L’éducation aura donc une part tout à fait prépondérante dans les solutions alternatives.
    Voilà, nous aurons certainement l’occasion et le plaisir « d’aiguiser » nos arguments lors de prochains échanges.
    Bien cordialement.



  • OCCAM 1er décembre 2012 00:12

    "L’économie devrait être questionnée dans ses valeurs les plus fondamentales. Ne voulait-elle simplement pas être au départ le symbole de l’échange et du partage« .

    Oui Mary, c’est le temps de le faire ! Nous devons refonder notre conception de l’économie et partant de la société. Notre réflexion doit nous conduire à l’expression de nouveaux paradigmes économiques. j’en propose un qui me parait le socle, faute de quoi certains seront toujours des exclus :
     »Tout être humain doit disposer sa vie durant d’un Droit économique qui lui est reconnu sans conditions". De celui-là en découleront logiquement d’autres, qui orienteront la société vers plus d’humanisme, de respect, d’épanouissement, bref de bonheur pour tous. Du moins, cet environnement sera proposé à tous. N’ayons pas peur de l’utopie, c’est ce qui manque le plus à l’humanité aujourd’hui (cf le Hors-Série du Monde : l’Atlas des Utopies publié récemment).
    Mais oui aussi Romain Desbois, que fait-on pratiquement ?
    On ne construit pas une maison en commençant par le toit. On fait d’abord un plan, c’est-à-dire on répond à la question : quel cadre de vie je souhaite vivre ? Puis on creuse et on coule les fondations, et sur celles-ci on élève la maison.
    Donc, il nous faut le philosophique, l’éthique, le respect de soi, des autres et de la Terre notre mère nourricière (et plus). Puis il nous faudra nous retrousser les manches, cesser de discourir et enfin bâtir notre demeure planétaire, qui a tout, si l’on s’y met, pour être réellement un paradis.
    Je crois, tout en appréciant le texte de Cassiopée, que l’heure n’est plus à perdre de l’énergie sur les méfaits du capitalisme actuel, tout le monde les connait, passons à son remplacement (je ne crois pas à sa moralisation, hélas !).
    Bien cordialement à tous et ... continuez à réfléchir !


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