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  • OCCAM 13 novembre 2012 21:34

    Cher Romain Desbois,
    Certes la monnaie peut être un très bon outil, mais aussi comme maintenant un très mauvais, un catastrophique outil. Il est exact qu’il ne faut pas vilipender l’outil mais celui qui en use mal. Dans ces conditions, n’est-il pas plus simple et plus sûr de... supprimer l’outil ? N’est-ce pas ce que vous faites pour éviter que votre enfant ne se blesse ? Si l’homme dispose gratuitement de ce dont il a besoin au nécessaire pour vivre, que vous apporte comme plus un outil pouvant être très mal employé ?
    Vous dites que la gratuité n’existe pas dans la nature, mais c’est l’inverse : que paie la Terre en échange des rayons du soleil, sans lesquels aucune vie ne serait possible ? Que paient les hommes à la Terre en échange des ressources qu’ils extraient ? Que paient les arbres à la Terre en échange de ce qu’ils prélèvent dans le sol ?
    Réfléchissez objectivement et il vous apparaîtra que la gratuité est la règle dans l’univers, dans l’ordre naturel.
    La gratuité s’apparente au qualitatif, la monnaie au quantitatif. Lorsque vous donnez votre amitié à quelqu’un, vous l’amoindrissez en rien en la donnant à une autre personne ou dix autres. Quand vous donnez votre monnaie à quelqu’un, il n’y en a plus pour d’autres.
    C’est pourquoi, la gratuité, le qualitatif, sont les meilleurs outils, totalement inoffensifs, pour un avenir plus heureux des hommes.
    bien cordialement



  • OCCAM 13 novembre 2012 00:23

    Merci pour cet intéressant article.
    La gratuité est l’avenir de l’humanité, mais elle ne pourra s’exprimer réellement et intégralement que dans un système économique « non marchand ».
    Dans le système économique actuel basé sur le profit, il est exact de dire que la gratuité est une pseudo gratuité (internet, transports), car payée par ailleurs (fiscalité). Mais même ainsi, c’est un progrès car elle s’applique à tous, riche ou pauvre, elle simplifie la vie (transports : disparition des tickets, des queues pour les acheter, des contrôleurs, etc), elle peut revitaliser certains secteurs de la société.
    Ceci dit, la gratuité ne signifie pas qu’il n’y ait aucun effort à faire pour l’obtenir (ne serait-ce que d’aller la chercher) , donc l’exemple de l’oiseau n’est pas correct. Elle signifie qu’elle n’entraine pas de contrepartie, financière ou autre. En ce sens, elle est plus que le don, qui le plus souvent « oblige » celui qui le reçoit.
    La gratuité, dans l’action, l’activité, est associée au bénévolat. Lorsque l’on aide quelqu’un, que l’on accomplit une activité, bénévolement, on exprime de la gratuité, car il n’est question d’aucune contrepartie, c’est offert gratuitement.
    La gratuité dans le système marchand peut être dévoyée par des profiteurs comme l’indique foufouille, mais dans le système non marchand, c’est impossible : on ne vole pas du gratuit pour le revendre. Une société basée sur la gratuité intégrale serait la seule à garantir à tout être humain, quel qu’il soit et sa vie durant, le droit économique primordial, vital, qui doit être reconnu à tous, en plus de la liberté et autres droits qui ne sont que des voeux pieux pour tous ceux dont la seule urgence est de manger.
    Si vous le souhaitez, j’ai beaucoup plus développé dans mon petit site www.economie-refondee.net
    Merci pour toutes vos contributions



  • OCCAM 29 octobre 2012 23:32

    Cher Mr. Dugué,
    Que de pessimisme ! Vous faites certes un constat précis de la nature nuisible du système capitaliste tel qu’il s’exprime de nos jours, un de plus si j’ose dire, et de son influence négative sur la société, et sur la science en particulier. Le mot « science » au singulier me gène un peu, même si je comprends ce que vous entendez par lui, car il n’a pas de réel contenu sémantique. Sciences, démarche scientifique, recherche scientifique, en ont un, beaucoup plus précis.
    Donc, qu’est-ce qui est en échec ? Les connaissances véhiculées par les différentes sciences : dures, sociales, humaines ? Est-ce la démarche ou la recherche scientifique ? A la lecture (j’ai tout lu y compris les commentaires) de votre article, c’est la recherche scientifique qui vous parait à juste titre dévoyée, dans ses deux acceptions : fondamentale et appliquée.
    Je suis d’accord. La rentabilité, le profit à court terme, la compétition permanente freinent, détournent, tuent même le côté spontané, libre, qui devrait être celui de la recherche fondamentale, la recherche du « comprendre. Et de même sur sa composante »appliquée« , en ne lui permettant pas de s’investir prioritairement sur les retombées les plus humanistes, si le profit n’y est pas.
    Vous dites : »l’homme désintéressé n’existe pas !« Quelle bien triste affirmation ! Je parirais volontiers, sans faire d’angélisme, que c’est le contraire, qu’assez spontanément les hommes sont désintéressés, mais le système du profit ne le leur permet pas. Nous en connaissons quand même tous des exemples magnifiques de désintéressement, de bénévolat pur.
    Vous dites : »La technique est entrain de dévoyer l’homme, qui sera bientôt à son service« . Mais Mr Dugué, nous sommes entièrement libres de ne pas nous assujettir à la machine, de ne pas dormir sur les Champs Elysées pour être le premier à acheter la dernière ipad »indispensable« , à ne pas se laisser conduire comme un mouton par son GPS plutôt que de consulter sa carte routière et au passage de découvrir le long de son parcours quantité de choses intéressantes, de tourner à la main son moulin à légumes plutôt qu’un mixeur électrique, etc. Ce n’est d’aucune façon un retour à l’âge de pierre, c’est un choix : je commande mes machines lorsque je l’estime utile ou nécessaire et non l’inverse.
    Ces petits points sont pour nuancer votre sentiment pessimiste.
    Mais l’essentiel pour moi n’est pas là, et c’est la critique que m’inspire tout article qui dénonce
    inlassablement le système de la finance perverse, sans proposer d’alternative. N’attendons rien des politiques, ils n’ont pas les moyens de leurs bons sentiments, de leurs promesses, sincères pour beaucoup. N’attendons rien des financiers, ils ne couperont pas la branche sur laquelle ils sont confortablement assis.
    Que reste-t-il ? NOUS, les citoyens ! N’avons-nous aucune idée du monde dans lequel nous aimerions vivre ? Devons-nous attendre que cela tombe du ciel ? Notre société humaine meurt de ne plus avoir d’utopies et ne prenons pas ce mot pour rêverie chimérique. Dans le récent »Atlas des Utopies« hors série du Monde et de La Vie, on peut lire dans l’introduction sous la plume de Frank Nouchi : »Le monde d’aujourd’hui doit beaucoup aux utopies d’hier. Et le monde de demain ?« .
    Voilà l’alternative : nous devons émettre aujourd’hui les utopies auxquelles le monde de demain devra beaucoup, c’est-à-dire celui de nos enfants. Alors, à nos plumes citoyens !
    J’ai fait personnellement ce travail en ce qui concerne l’économie, clé de voute de la société humaine et je l’ai exposé dans un petit site pas très »top" informatiquement parlant (pas de forum pour l’instant), mais dans lequel les idées sont clairement exprimées (www.economie-refondee.net).
    Quelle est la problématique : le système économique actuel est pervers et nous envoie dans le mur. Eh bien, cessons de nous en occuper et inventons son remplaçant, en prenant systématiquement le paradigme opposé : à la société du tout marchand, mettons une société non marchande ; au tout payant, mettons le tout gratuit ; au règne tyrannique de la monnaie, mettons l’absence de monnaie ; en lieu et place de la propriété mettons l’usage, etc. Il s’agit pour l’instant d’une vision utopique, nécessaire pour faire naître les nouveaux concepts d’une économie au service des hommes et non l’inverse (comme pour les machines !). Mais elle n’est pas du tout chimérique et déjà de nombreux exemples de gratuité vraie voient le jour.
    Si cette approche vous paraît intéressante, faites l’effort de parcourir mon petit site, l’argumentaire y est beaucoup développé.
    Bien cordialement



  • OCCAM 24 octobre 2012 23:14

    De occam
    Cher Caleb irri,
    Merci pour vos articles si plein de bon sens et de rigueur, leurs vues devraient être très largement partagées. J’adhère totalement à votre article. Je me suis efforcé moi aussi, afin de ne pas être simplement un « yaka », de trouver une alternative au capitalisme, en définissant ce que pourrait être un système économique totalement « non marchand » ,
    Je vous invite à parcourir mes réflexions en consultant le site www.economie-refondee.net, très convergent avec plusieurs de vos propositions, j’indique d’ailleurs votre site dans mes références bibliographiques.
    Bien cordialement



  • OCCAM 24 octobre 2012 22:29

    occam à l’auteure,
    Merci pour votre réflexion généreuse, il ne faut pas craindre d’être utopiste, c’est ce dont nos sociétés ont grand besoin.
    Je crois profondémment à la gratuité, mais généralisée, pour tous, la vie durant. Il y a désormais un droit économique universel pour tout être humain à inventer.
    A partir de ce premier postulat, j’ai déroulé tout ce qui en découle logiquement. A titre de convergence d’idée, je vous invite à consulter : www.economie-refondee.net
    C’est la première fois que j’interviens dans un forum, tous voudront bien pardonner mes éventuelles maladresses.


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