Vous pourriez aussi incriminer la formation insuffisante (défaillante ?) des jeunes policiers, le manque d’encadrement de ces même jeunes policiers une fois lachés dans la rue, la « culture du résultat », imposée ces dernières années, qui pousse à bâcler les procédures pour pouvoir en faire plus, et j’en oublie surement.
Il ne faut pas oublier non plus que la police (comme la gendarmerie) est composée d’hommes et de femmes et que, par conséquent, on y retrouve les mêmes problèmes que dans le reste de la société.
@ Nicolas :
Ces logiciels existent (même s’ils ne sont pas particulièrement intuitif), mais le problème de la complexité de la Procédure Pénale (et du Code Pénal) ne sont pas résolus pour autant.
Seul l’être humain est capable de discernement, pas la machine, et donc l’interprétation et la qualification des faits repose entièrement sur le fonctionnaire qui établi la procédure.
Le logiciel ne permet que de ne pas avoir à retaper systématiquement les mêmes phrases au long des procès verbaux et de conserver un certain formalisme.
On est bien en France (pays civilisé) et au 21ème siècle ?
J’ai déjà eu à faire au pompes funèbres à plusieurs reprises et en dehors d’une seule personne humaine je n’y ai rencontré que, passez moi l’expression, des vendeurs de voiture !
J’imagine très bien ce qu’à du ressentir Hervé Féton.
En 1994 j’ai eu à m’occuper de l’enterrement d’un voisin sans ressources ni famille. Etant moi-même au chômage en fin de droits à l’époque, j’étais plutôt coincé et j’avais eu toutes les peines du monde obtenir qu’il soit enterré décemment.
J’espérais que cette mésaventure était un cas isolé, mais à ce que je vois, cette situation misérable ne s’est pas arrangée !
Je crois qu’on a encore d’énormes progrès à faire...