Il ne faut pas dire que les 35 h n’ont pas marché. Il est vrai que le bilan est mitigé et que le patronat a fait tout ce qu’il pouvait pour sabrer la mesure. Mais le patronat, de tout temps, s’est dressé contre les mesures de progrès social : l’esclavage, le travail des enfants, le repos du dimanche, du samedi, les congés payés, la semaine de 48 h, de 40h. Il ne faut pas négocier ce genre de chose avec eux. Il faut leur imposer et il s’adapteront ...Il se sont toujours adaptés, là dessus, on peut leur faire confiance.
N’importe quoi !!! Le problème, c’est d’avoir fait tant de milliards de cadeaux fiscaux à des gens et des entreprises ou des organismes financiers qui n’en avaient pas besoin et qui se sont empressé de planquer ce pognon dans les paradis fiscaux. - Évasion fiscale estimée en France : 50 milliards/an (c’est l’équivalent des intérêts de la dette française qui devrait être auditée d’urgence). - Cadeaux fiscaux du quinquennat précédent : 170 milliards. - Cadeau qui vient d’être fait aux entreprises : 20 milliards (qui correspondent au déficit des caisse de retraite). Donc, si l’on veut avoir un peu de courage, de l’argent, il y en a. Et çà devient vraiment pénible que ce soit toujours les mêmes (pauvres et classes moyennes), qui sont mis à contribution. Ce ne serait que justice que de partager les efforts. D’autant plus qu’en redistribuant de l’argent aux plus pauvres, ceux-ci le dépenseront et feront fonctionner l’économie réelle, ce qui évitera à nombre de commerçants et artisans de mettre la clé sous la porte et de grossir les rangs des chômeurs.
Le problème des retraites, c’est aussi le fait du chômage. Réduisons le temps de travail, partageons-le, de manière à ce que tout le monde (ou presque) travaille, çà fera augmenter les cotisations et donc les rentrées d’argent dans les caisses de retraite.
Les ouvriers, tant qu’ils écouteront leur p... de télé, tf1, fr2, fr3..., ils ne seront pas informés sur la vraie situation et les remèdes à y apporter. Et ne pourront pas choisir sainement la voie qui les mènera vers plus de bien-être. L’information est tellement manipulée qu’il est difficile de s’en sortir. Les ouvriers ne réagiront, malheureusement, que lorsqu’ils seront vraiment dans la misère, qu’ils n’auront pas plus de quoi vivre qu’au début du XXème siècle, comme dans « Germinal », qu’il faudra que tous les membres de la famille travaillent dur et longtemps pour arriver à se nourrir à peu près !