@Jason merci Jason pour ce lien instructif. J’ai quand même dans l’idée que le propos commun de la grande majorité des hymnes est l’exacerbation d’une identité fondée sur la race et l’histoire, non officielle pour les régionalismes. Après, que les auteurs aient des obsessions ne peut être une surprise... Mais sortons de ce débat qui n’en est pas un. Je propose, unilatéralement, la création d’un concours télévisé de tous les hymnes de France dans leur diversité. Le concours de l’Eurovision nous emmerde et d’ailleurs presque tout le monde chante dans ce magnifique anglais mondial de 150 mots. Non, comme le propose si justement sébastien, pourquoi ne pas créer un hymne par immeuble, ( voir par palier, je n’aime pas trop les vêtements un peu suspects des voisins du 3ème ) et ensuite, par exemple samedi, se réunir dans la rue pour choisir le meilleur. Vous me direz chacun va voter pour son hymne et c’est forcément le plus garnd immeuble qui va gagner. Pas sûr, méfions nous des abstentionnistes ou des traîtres. Il est vrai que le processus risque d’être un peu long avant que ça soiot télévisable en moins de 4 heures. Finalement vous avez raison, promouvons les 26 hymnes régionaux et organisons ce concours avec pour obligation, le port du costume régional ( l’eurovision a pour seul avantage de mettre l’accent sur la semi-nudité qui doit être le costume national d’une bonne moitié des pays de l’est), le respect de la langue régionale majoritaire, et l’utilisation d’instruments locaux. Par soucis d’équité les sourds et malentendants seront autorisés à présenter un morceau en langue des signes. Je suis persuadé qu’on tient un concept qui va cartonner
Enfin un peu de régionalisme. Ca manquait. Dès le deuxième paragraphe, votre hymne national (sic) « Breton » (re-sic) devient international (Gallois). Vous revendiquez que les paroles de cet hymne , à l’inverse de La Marseillaise, sont exemptes de références guerrières. Or dans votre traduction il est question de « Sans peur au coeur de la guerre, nos ancêtres si bons versèrent leur sang pour elle » et de « Breton héroîque », j’ai mal compris ? Par ailleurs et sans vouloir polémiquer, on peut dire que ce texte aurait beaucoup gagné à rester obscur pour les nons bretonnants dont je suis. Les hymnes marquent rarement par leurs qualités littéraires, mais là on atteint le sommet que le monde entier envie à la Bretagne : « le Roc’h Trédudon, 387 m ». On a les Himalayas qu’on peut. Je ne relève qu’un exemple : ainsi donc, la mer serait un mur AUTOUR de la Bretagne ? L’auteur serait François Jaffrenou (1879-1956), qui n’était encore que lycéen d’après vous. A mon avis, il était tout juste écolier pour aligner des platitudes aux relents pas toujours empreints de l’amour de son prochain non breton. Je remarque que vous êtes aussi spécialiste de l’histoire de la musique et du nazisme réunis. En effet Beethoven (1770-1827), compositeur de la musique, et Schiller ( 1759-1805) auteur de l’Ode à la joie, élaborèrent pendant leurs années d’études commune avec Karajan (1908-1989) la fameuse théorie nazie qui devint populaire dans la première partie du 20ème siècle. J’ai par ailleurs dans ma discothèque et dirigée par Wilhelm Furtwängler qui s’opposa aux nazis (ce qui ne fut effectivement pas le cas de Karajan), une version de la 9ème symphonie de Beethoven antérieure à celles dirigées par Karajan et je vous jure qu’on y chante bien l’Ode à la joie. Bref, revenons à votre hymne international qui fut choisi par le jury de l’union régionaliste bretonne et puisqu’il n’est pas non plus question de foot, demandons-nous quels hymnes jouer et dans quelles circonstances ? Si on joue un hymne à l’occasion de ce match c’est bien parce qu’il s’agit de la finale de la coupe de France ; et que deux équipes de la même région y participent ne change rien. Si il s’agissait de revendiquer son appartenance à une ethnie ou à une histoire commune, j’ai peur que la composition des équipes avec une forte présence africaine ne vous ramène aux heures où ne transitaient pas seulement des containers par le port de Nantes. Au final je ne vois que « viens boire un p’tit coup à la maison » pour mettre tout le monde d’accord.
“Encore cette paix ne dura-t’elle que peu, parce que de part et d’autre les contendants voulaient la guerre, dont ils avaient besoin pour faire parler d’eux"
Citation de Jean le Rond d’Alembert
Je suis toujours surpris que pendant les campagnes électorales on ne fasse jamais le distingo entre les qualités pour être le meilleur candidat (Chirac, Sarko, Ségo, Le Pen) et celles pratiquement opposées qu’il faut pour être un bon dirigeant.