Bouliq, 1) je n’ai nullement nié l’existence d’un patron du DRS, mais le personnage de « Mediene » me semble sujet à caution : la manière dont des « informations » sont distillée très ponctuellement et de façon contrôlée à son sujet me laisse quelque peu sceptique. 2) Concernant les légendes urbaines entourant le DRS (dont je ne doute cependant guère du pouvoir réel), outre le fait qu’il doit beaucoup en jouer à des fins de propagande, et je serais plus circonspect à votre place en relayant les propos ou autres « scoops » pouvant émaner d’idiots utiles et autres agents d’influence. En Algérie comme ailleurs, n’est-ce pas dans l’intérêt d’une telle structure de faire croire à sa suprématie quasi divine ? Mais de là à croire qu’il échapperait au contrôle même de l’armée au point de devenir le sommet de la pyramide... ! 3) Je ne lis malheureusement pas l’arabe, est-ce une tare ? Pour autant, les échos que j’ai de la presse arabophone maghrébine ne laissent nullement augurer d’un meilleur traitement de l’actualité que la presse francophone. 4) Il me semble que c’est plutôt vous qui marginalisez le pouvoir de la « démocrature » Bouteflikienne, (sous-entendu le ou les clans qui gravite(nt) autour de sa personne). Oserais-je par exemple vous rappeler que c’est sous son « règne » que l’Algérie est entrée sous le giron étasunien (qui semblent d’ailleurs avoir choisis ce pays comme gendarme régional) ? Qu’il en est la vitrine officielle à l’international, après l’avoir remis sur pied diplomatiquement au sortir de la décennie 90 ? Sa mainmise sur divers leviers économiques du pays (rôle dévolu dit-on au frangin) ? Plus généralement, les politologues sont généralement d’accord sur le fait que le pouvoir algérien n’est pas simplement bicéphale, mais collégial, d’où ces tiraillements permanents qui hypothèquent gravement l’avenir de ce pays. 5) je ne roule tout simplement pas, je constate... il ne vous aura pas échappé que je fustige équitablement les dictatures maghrébines, ce qui me consterne c’est de trouver des personnes, qui pour quelque raison que ce fut, en arrivent à donner un quitus à des régimes mafiocrates dont les soi-disant réalisations sont autant de prétextes à s’en mettre plein les poches et pérenniser leur tyrannie (je fais en l’occurrence allusion à vos articles passés relatifs à M6).
Je trouve assez surprenante cette propension de votre part à encenser Momo 6 et son « règne » d’un côté, et de taper sur les voisins de l’autre, en reprenant dans les deux cas des sources douteuses et les poncifs les plus éculés... Passons sur le fait que, malgré la nature de son régime, la presse algérienne soit infiniment plus libre que celle du royaume chérifien, j’espère qu’en l’occurrence taper sur « tonton » Mediene (dont on se demande même s’il existe réellement ?) n’est pas une manière d’exonérer le « parrain » Boutef (aux bonnes prédispositions envers le voisin marocain) !
Une fois pour toutes, admettez-le : vous roulez sous bannière Makhzenienne ?