Évidemment, dès qu’on ne pense pas comme il faut, on se fait insulter... Pourquoi réagir immédiatement comme ça ?
Le but de mon message était de rappeler que ce type d’article est partisan et que, si on veut se donner des air de gardien de la morale et de la vertu, mieux vaut aller nettoyer toutes les écuries à la fois et pas seulement celles qui vous arrangent.
Hollande, comme tout homme (ou femme) politique de notre pays, se trimballe des casseroles par paquets de douze : fausses déclarations de patrimoine, parfaite connaissance du « problème » Strauss-Khan, et notamment de l’agression sexuelle de Tristane Banon (et dénégation mensongères par la suite), parfaite connaissance des dérives mafieuses de plusieurs ténors du PS (voir l’extraordinaire mauvaise foi dont il a fait preuve la semaine dernière à la télé, lorsqu’il jurait la main sur le cœur qu’il aurait prévenu la Justice s’il avait eu vent du moindre soupçon dans les affaires Guérini, Navarro et consorts), magouilles et tripatouillages des urnes lors de chaque suffrage interne au PS (voir les déclarations de Mélenchon à son égard, c’est édifiant), volte-faces idéologiques à la moindre opportunité (vidéo contre l’imposition confiscatoire en janvier 2011, puis imposition à 75% en février 2012, trahison de l’accord PS-verts sur le nucléaire), etc, etc.
Ne vous y trompez pas : je ne suis en rien un avocat du Sarkozysme, et si NS a volontairement grugé sur sa déclaration de patrimoine en 2007, je suis d’accord pour qu’il rende des comptes. Par contre, je serai toujours contre la diabolisation d’un camp et la sanctification d’un autre, surtout que la Gauche est en l’occurrence beaucoup plus hypocrite que la Droite, puisqu’elle s’érige en gardienne de la morale alors qu’elle trempe tout autant dans les magouilles dégueulasses. Ne vous en déplaise, la France que laisse Sarkozy en 2012 est plus démocratique que celle que nous a léguée Mitterrand après 14 ans de règne en 1995. On peut être de Gauche, critiquer son bilan politique, économique et social, mais au moins reconnaître que certaines de ses décisions sont allées dans le bons sens.
Bel exercice ; à présent, je vous propose de faire le même avec le candidat Hollande, dont le Canard Enchaîné avait révélé en 2007 à quel point il grugeait l’impôt sur la fortune avec sa compagne d’alors, Ségolène Royal. Outre leur appartement de Boulogne, dont ils déclaraient une valeur inférieure en 2007 à sa valeur d’achat en 1990 (un comble quand on sait la hausse des prix astronomique en Ile-de-France durant toutes les années 2000 !), on peut aussi ajouter leur luxueuse résidence sur la Côte d’Azur, déclarée à 270 000 euros alors que les agences locales estimaient comme impossible de la vendre à moins d’un million d’euros.
Par ailleurs, puisque nos vaillants socialistes n’ont eu de cesse de critiquer les soit-disant « cadeaux aux riches » fait par Sarkozy, je serais donc curieux de savoir combien d’entre eux, qui sont fort riches, sont allés au Trésor Public pour demander à payer davantage d’impôts que ce qui leur a été réclamé. Je serais aussi intéressé de savoir combien ont profité de ces mesures pour se dépêcher faire de généreuses donations à leurs enfants, avant de supprimer le dispositif pour les autres.
Après, on pourra aussi parler des revenus de Mélenchon, des logements sociaux de Delphine Batho et Jean-Pierre Chevènement, des œuvres d’art défiscalisées du couple Strauss-Khan, des salaires hallucinants des présidents d’associations style SOS Racisme, de la fortune de Fabius, des artistes et footballeurs donneurs de leçons qui gagnent des millions et vivent tous en Suisse, etc etc.
Hé oui, si vous voulez faire la grande lessive, je suis partant, mais il ne faut pas avoir l’indignation à géométrie variable !
Notez bien que l’homme n’est qu’une race animale parmi tant d’autres. Sa distinction ne tient qu’à ses capacités d’abstraction et de raisonnement qui, lentement, au cours d’innombrables centaines de milliers d’années, ont évolué pour devenir les plus élevées, à ce jour, de la planète. Pour le reste, il suffit de voir avec quelle élégance fonctionnent notre appareil digestif ou nos organes reproducteurs pour constater que, décidément oui, nous sommes bien des bêtes comme les autres !
C’est bien l’une des premières choses avec laquelle je sois d’accord chez le triste candidat socialiste (je doute d’ailleurs qu’il ait eu l’idée tout seul...).
N’en déplaise aux caricaturistes de Gôche pour qui le manichéisme primaire permet de diaboliser les contradicteurs et de peindre un joli monde en noir et blanc, je suis, comme tous les gens de la Droite Républicaine, farouchement opposé au concept même du racisme. Faut-il rappeler cette évidence ? Nous sommes tous des singes noirs apparus en Éthiopie voilà fort longtemps, et les blonds aux yeux bleus (auxquels j’ai la malchance de faire partie, le soleil estival me le rappelle chaque année) ne sont que des noirs ayant perdu leur pigmentation pour survivre dans les mornes régions septentrionales. Point de races différentes donc chez les hommes, du moins depuis la disparition des derniers Hommes de Néendertal. Tous cousins, à défaut d’être tous frères.
Par contre, en ce qui concerne les cultures (ou les civilisations, pour qui n’a pas peur de dire des gros mots et de mettre ses coudes sur la table), permettez-moi d’être de ceux qui, en effet, demeurent plus favorables à celles qui défendent la liberté, la démocratie et l’égalité hommes/femmes qu’à celles qui les écrasent sous le joug de la dictature, religieuse ou non. En cette triste époque où les mots ont perdu tout leurs sens, cela fait-il donc de moi un raciste ? Un facho ? Un nazi ? Alors que je ne me considère moi-même que comme un nègre pâlichon que le phototype déficient expose aux coups de soleil ?
Etrange paradoxe que certains vont sûrement s’empresser de m’expliquer ici même, je n’en doute pas un instant (surtout qu’un mot-appât a malicieusement été glissé dans les phrases ci-dessus, ami de Gôche sauras-tu le retrouver ? ;)
La Gauche n’a qu’un seul but : démontrer, par tous les moyens, que les hommes et femmes de Droite sont racistes, car ça permet de les diaboliser. Or, c’est bien connu, on ne débat pas avec le Diable. Du coup, ça permet d’esquiver les questions de fond, et c’est bien pratique quand on a un programme complètement à côté de la plaque !