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  • Premier article le 16/10/2013
  • Modérateur depuis le 08/04/2014
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Derniers commentaires



  • parlons-en parlons-en 11 avril 2016 17:11

    @WakeUp
    « retrouver une nouvelle communauté » veut dire se rattacher un un groupe dans lequel s’épanouir, s’identifier, s’émanciper. L’idée est que chacun doit pouvoir avoir sa place, doit pouvoir trouver le cadre de vie qui lui convient. La République aura elle pour rôle de faire respecter certaines règles de cohabitation, sans privilégier aucune communauté, même majoritaire. Ca peut sembler utopique à vos yeux, mais c’est une certaine vision de ce que peut être la laïcité, et je pense sincèrement qu’elle peut permettre d’intégrer plus facilement ces populations immigrées qui viennent avec des cultures différentes de la notre.

    Il ne s’agit pas de se soumettre à leurs pratiques, mais de prôner la cohabitation plutôt que la domination voir l’expulsion. Exemple simple, on considère que la République n’autorise pas la pratique de la prière sur la voie publique pour que chacun respecte la liberté de culte des autres. Dans certains pays à majorité musulmane, la prière dans la rue est quotidienne. En France, la République demande à ces personnes de se contenter de le faire en privée. Par conséquent, la société doit s’adapter : aménager les entreprises, les écoles, certains espaces publiques. D’une part c’est loin d’être un fardeau, et c’est de toute façon le prix (très faible) à payer pour espérer réussir à cohabiter.
    NB : aux Etats-Unis, je ne sais pas si ça vous a échappé, mais le président est noir. Oui ils ont des problèmes d’intégration (principalement parce que leur système d’aide aux plus vulnérable est quasi inexistant), mais l’acceptation de la mixité est à un stade bien plus avancé que chez nous. Je souhaite que la France avance dans ce sens, et elle en a les moyens.


  • parlons-en parlons-en 11 avril 2016 16:58

    @zygzornifle
    Analyse très perspicace... Et vous, en attendant, pour évitez ça, vous proposez quoi ? Couler les bateaux de migrants en méditerranée ? Tabasser des réfugiés à Calais ?

    Je réfléchis à la cohabitation de différentes cultures, celles issus de l’Histoire de France et celles issues de l’immigration. Je ne le fais pas par amour pour la culture du Sahel ou du Cambodge, mais parce que notre société a besoin d’encourager cette cohabitation pour justement éviter le conflit. Avec des visions comme la votre et la majorité des commentateurs, la France finirait très vite dans le même état que le Rwanda, le Tchad, le Soudan, la Somalie, la Sierra-Leone, et j’en oubli.


  • parlons-en parlons-en 11 avril 2016 16:49

    @mmbbb
    Ce n’est pas l’immigration et l’islam qui va entraîner une guerre comme celle de 1940, mais la haine envers l’islam et la peur de l’immigration. Vous regardez trop les vidéos de Daech, la très grande majorité des musulmans n’ont pas cette lecture archaïque du Coran et n’ont aucune envie d’envahir l’occident. Alors baissez la garde et préoccupez vous plutôt des ambitions russes, israéliennes, syriennes, chinoises, nord-coréennes, etc. C’est de là que partira le conflit, pas du Maroc ou d’Algérie.



  • parlons-en parlons-en 11 avril 2016 16:45

    @Et hop !
    L’effort d’intégration des cultures issues de l’immigration nécessite l’établissement de règles de cohabitation. C’est essentiel. Les pays violents que vous citez n’ont pas un problème d’immigration mais d’application de règles propres aux principes de laïcité tel que nous le considérons en France (puisque la plupart d’entre-eux sont dirigés par des religieux, ce qui n’est pas le cas chez nous).

    L’immigration entraîne des différences de pratiques, oui, mais la réponse ne doit pas être l’exclusion des immigrés, mais leur intégration au sein de notre République et en premier lieu le respect strict des règles de laïcité.
    NB : le Canada au bord de la Guerre civile, vous y allez un peu fort...


  • parlons-en parlons-en 11 avril 2016 16:40

    @eric
    « alterpostnéomarxistes ». Ca résume assez bien le cafouillage qui règne dans votre esprit. Mais passons cette critique de mauvais gout, nous sommes ici pour discuter sérieusement.
    D’une part, croyez-moi, contrairement à ce que vous espériez déduire, je fais bien parti de ceux qui aiment inviter leurs voisins ou côtoyer régulièrement des gens qui ne sont pas du même rang social ou culturel que moi. J’ai posé le pied dans une trentaine de pays et j’y ai vu l’intérêt de la laïcité. Je suis un défenseur de la laïcité, donc des valeurs républicaines françaises.

    Le problème, c’est que même si on revendique chacun fils et filles de la république, nous en avons une définition très différente. Le principe « altercommunautariste de gauche » comme vous dites consiste à gagner le défi de laisser cohabiter différentes communautés religieuses ou idéologiques dans le même pays, sous le dôme d’une même Nation. L’idée n’est pas de lutter contre le communautarisme, par peur du conflit et de la domination de l’une sur l’autre, mais de les encourager à s’épanouir dans un respect mutuel. Ca implique forcément une certaine adaptation de certains dogmes religieux, puisque certains récits religieux, lorsqu’ils sont lus sans filtre historique, demandent à détruire toute religion qui ne croit pas en son propre dieu. Mais cette adaptation est tout à fait envisageable et est de toute manière indispensable. Car l’enjeu ne se limite pas à faire cohabiter ces religions en France, mais aussi à l’échelle mondiale.
    D’autres pays réussissent à faire cohabiter plusieurs religions, tant que la société garde un socle commun, à travers son histoire et sa culture. Ce que je constate avec cet article, c’est que le problème de la France, pour atteindre ce niveau de cohabitation, vient d’un manque de volonté insupportable de ceux qui se revendiquent « français de souche » et pensent avoir plus de droits qu’un français issu de l’immigration. L’immigration fait parti de l’Histoire française et il est absurde de combattre l’Histoire. Je demande donc à ces personnes déboussolées de relativiser le problème de l’immigration, de reconsidérer à la baisse le risque qu’il entraîne et de ne pas en faire le bouc-emissaire de tous les problèmes du pays. La délinquance, la pauvreté, le chômage et l’exclusion sociale ne sont pas des conséquences directes de l’immigration, ils sont le fruit d’une gouvernance insouciante, et c’est un autre débat. Il est temps de prendre le sujet au sérieux, d’établir des règles de cohabitation et de faire primer le principe de laïcité, dans le respect de l’exercice du culte de chacun.
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