Selon votre raisonnement, il faut
penser comme vous ou contre vous. Vous ne vous dites pas parfois qu’il y en a d’autres
qui se sont donnés le temps d’approfondir leur sujet et qui peuvent être plus critiques
avec des raisons plus fondés ?
Plusieurs choses posent problème ; car le sujet est vaste et complexe. Mais pour ce qui concerne les citoyens, il faut arrêter de prendre la posture des éternels victimes du pouvoir financier. Certes l’état s’est endetté, mais c’était pour le service public du pays. L’état dépense annuellement 300 mia € dont 100 mia € sont empruntés. D’autres citoyens du monde ne bénéficient pas de telles dispositions. La chine peut se targuer d’avoir la plus grande solidité financière, mais ses citoyens ont payé le sacrifice et continuent encore à le faire. Et maintenant, après avoir accumulé 1’700 mia € de dettes, on voudrait dire qu’il faut tout effacer et recommencer à 0. Pensez-vous un instant aux caisses de retraite qui détiennent 70% de ces placements obligataires ? Ce sont aussi des citoyens qui aspirent à bien finir leur vie. Donc il faut arrêter avec ces pseudo théories en s’improvisant financier derrière son écran après avoir visionné du Etienne Chouard (qui ne se définit d’ailleurs pas comme tel) en pensant avoir compris tous les mécanismes
C’est bien habile de me demander de vous montrer que vous vous trompez surtout si vous ne dites rien de consistant. Lorsque vous aurez présenté une argumentation motivée, je suis persuadé d’avance qu’il y aura matière à débattre.
Beaucoup s’improvisent naïvement néo-théoricien de la finance après avoir visionné quelques vidéos sur Youtube avec les approximations de souverainistes qui proposent (comme d’habitude) des solutions toutes simples dans un sujet si complexe.
Votre billet va dans des directions différentes sans que l’on comprenne où vous voulez en venir.
Concernant le droit régalien, il faut bien que tous les états de la zone se mettent d’accord pour ne pas se servir directement à la banque centrale qui n’a plus de contrepartie valeur (or). Cela permet d’éviter une dépréciation inconsidérée de l’€ et d’éviter que l’égoïsme de chaque état les pousse à se servir sans limite en évoquant toujours des motifs bancals.
Mais les dettes ne sont pas si virtuelles que cela ; en pratique, il n’y a pas de différence entre argent scriptural ou fiduciaire car une majeur partie de l’argent ne circule pas en liquide mais plutôt par des écritures comptables numérique ; pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir la part de notre salaire que nous retirons physiquement. Car, tous nos règlements se font par moyen électronique.
Au demeurant, ce n’est pas sérieux de comparer l’effacement de 100
millions du Togo aux 240 milliards dus par à la Grèce à des privés, des caisses
de retraite,...