Comme toujours vos articles portent sur des sujets intéressants que vous traitez avec beaucoup de rigueur intellectuelle, de clarté et de précision dans l’expression.
Merci pour celui-ci qui démonte les mécanismes du journalisme dans les media traditionnels. Il a mis au clair dans ma tête, tout ce que je subodorais sans avoir pris le temps d’analyser de manière rationnelle tous les aspects de la question.
J’aime aussi vos articles sur l’Education Nationale qui éclairent de façon éclatante les recoins les plus obscurs où se cachent les motivations les plus inavouables, de ce grand service public tombé en déliquescence.
On s’est beaucoup interrogé sur la grâce de cette première phrase d’A la recherche du temps perdu, à la place de l’adverbe. Mais dans l’article ci-dessus, on soupçonne l’auteur de s’être couché tard quand on lit la suite : « Longtemps, on a fait croire au Français qu’il n’était pas du même Peuple, et donc pas de la même Race que le Turc. » Désopilant, non ?
Ce passage que vous citez est en effet savoureux :
« Ce sentiment de malaise qui gagne le monde, et qui dissout étrangement nos anciennes habitudes dans un trouble annonciateur, cette nappe de brouillard assombrissant le Ciel où les Nations scintillaient , comme autant d’étoiles à la longévité indéfinie, c’est l’Histoire en marche qui efface progressivement toutes les erreurs, toutes les incomplétudes, toutes les déceptions des âges antérieurs. »
On croirait entendre la voix de Malraux et ses intonations inspirées lors de son célèbre discours au Panthéon. Le pastiche ici, tourne à la parodie.
C’est vrai, comme le fait remarquer Snoopy, que notre ami Florentin pourrait servir de parolier à Ségolène !