Ne confondez pas le verbe VERSER et le verbe AUGMENTER !
Rappel des faits :
La prime ne sera pas octroyée si une entreprise VERSE des dividendes, mais si l’entreprise d’une année sur l’autre AUGMENTE les dividendes.
En clair, si l’entreprise payait un dividende unitaire de 100 à ses actionnaires durant l’année N, et quelle verse un dividende de 100 à ses actionnaires durant l’année N+1, elle n’entre pas dans le champ de cette prime aux salariés.
Ce tintamarre est stupide, comme d’habitude, nous sommes en présence de réactions à la con du fait d’une compréhension à la con de ce projet de loi.
Mais en fait, quelle entreprise a intérêt à maintenir désormais un niveau de rémunération du capital SANS augmentation d’une année sur l’autre ? Toutes les entreprises entre 50 et 500 salariés qui ne dépendent pas d’un grand groupe, dont le capital social est détenu par le chef d’entreprise avec ou sans sa famille ou son relationnel.
En définitive, ce projet de loi vise surtout les grands groupes stratégiques et/ou supranationaux industriels, commerciaux ou bancaires dont les actionnaires sont eux-mêmes issus du même monde, soit en qualité de personne morale, soit en qualité de personne physique (souvent dirigeant(e) desdits grands groupes).
Cela étant dit, je n’ai pas compris la réaction de certains préconisant plutôt l’augmentation des salaires, puisque les charges patronales augmenteront ipso facto. Le capitalisme est crétin, c’est une affaire entendue, mais pas stupide au point d’aller à l’encontre de ses intérêts. Aucune entreprise ne commettrait une telle ineptie en augmentant des charges exponentielles par nature au prétexte d’une augmentation du dividende versé. Faut-il vous rappeler que nous vivons ou vivotons dans le libéralisme et que les entreprises de ce système entrent dans le champ du capitalisme ?
Enfin, je voudrais dire l’agacement suscité par des propos se voulant sociaux ou socialisant. C’est pénible ! Arrêtez de rêver, arrêtez de pleurnicher avec des réactions pudibondes en donnant un avis sur ce qu’il conviendrait de faire dans le cadre de ce projet loi qui devrait s’inscrire dans les principes de gestion actuelle des entreprises. A moins bien sûr d’avoir une ossature de pensée social-démocrate, la pourriture du monde du travail ! Car, je suppose, comme vous et moi, nous n’avons que notre force de travail pour subvenir à nos besoins. Le problème avec certains commentateurs de ce forum, vous ne faites que pleurnicher ou avancer des éléments de solutions qui ne contredisent pas le capitalisme. Vos arguments quand ils ne pleurnichent pas se bornent à améliorer ou à réformer le bras armé du libéralisme. C’est pitoyable quand on est issu du prolétariat y compris de haut niveau.
En bref, au lieu de vous en prendre aux entreprises capitalistes, au lieu de vous en prendre aux politiciens de droite qui préconisent le libéralisme et par voie de conséquence le capitalisme, aux politiciens de gauche se dénommant « socialistes » à tort, puisque leur finalité stratégique n’est pas le socialisme, mais cette putain de social-démocratie, vous seriez mieux inspirés en faisant en sorte que la France sache redevenir une nation qui sait montrer à la face du monde l’art et la manière de sortir des valeurs binaires occidentales : soit le libéralisme, soit la social-démocratie. Comment ? C’est très simple, mais pas facile, je l’admets !
1 - En militant avec conviction et efficacité, qu’il y a lieu d’instaurer en France le socialisme aux couleurs de ce que nous sommes et du passé qui est le nôtre.
2 - En arrêtant de voter pour les prétendus défenseurs des classes moyennes et populaires en un mot du prolétariat, je le redis, y compris de haut niveau qui ne préconise pas le socialisme.
3 – En écrivant, pourquoi pas sur ce forum, mais ailleurs aussi, des valeurs du socialisme, le vrai et certainement pas socialisantes car vous risquez de tomber une fois sur deux dans les thèses de cette putain de social-démocratie.
Ce n’est qu’à ce prix alors, vos contributions à mes yeux ne seront comme elles sont actuellement du ressort de la fosse sceptique.
Comme toutes personnes anti-communistes (primaires, secondaires, tertiaires ou quaternaires), ou comme toutes personnes qui s’expriment à l’oral ou à l’écrit, n’ayant pas lu Marx, vous avez, Monsieur l’universitaire, vous aussi, cette fâcheuse tendance à utiliser le mot communisme à tort et à travers.
Monsieur l’universitaire, dans quel camp jouez-vous ?
Celui des anti-communistes (peu m’importe à quel niveau) mais qui ont lu Marx ?
Ou bien celui des personnes qui s’expriment en répétant comme un perroquet stupide ce que le monde ignorant Marx clame depuis 1989 ?
Le titre de votre article mentionne : « après le communisme de 1989…. » Ecrivez-vous ? Ah ! Oui ? Mais quel communisme ? Où avez-vous vu joué ça ? Sans blague ?
Au début du deuxième paragraphe de votre article on peut lire : « le communisme né au début du 20ème siècle ». Diantre !
Monsieur l’universitaire, si vous aviez une plus grande mansuétude à l’égard des œuvres de Karl Marx, il y aurait fort à parier que vos écrits reflèteraient une approche moins partisane, et vous aurait épargné de commettre, comme toutes celles et tous ceux qui parlent de communisme sans en maîtriser le sujet, des inepties en écrivant communisme pour désigner en fait une expérience « socialisante » laquelle avait mis un pied effectivement dans le socialisme, mais seulement un pied, de 1917 à 1989.
Pour faire simple, sachez Monsieur l’universitaire, que Marx s’est retourné dans sa tombe je ne sais combien de fois à la seule pensée que l’on aurait pu lui imputer la paternité des méfaits commis par le léninisme, puis le stalinisme, ailleurs par le titisme, le maoïsme, le castrisme, et autres, comme étant du communisme.
Je vous rappelle (le cas échéant vous informe) que le communisme ne se décrète pas ! On ne prend pas le pouvoir pour mettre en place du jour au lendemain le communisme. Seuls les ignorants de l’œuvre de Marx peuvent le croire, à défaut, mais c’est stratégique, et on peut les comprendre, celles et ceux qui ont lu Marx, mais sont devenus des adversaires du Marxisme.
Sachez Monsieur l’universitaire, que le communisme est un stade suprême. C’est une finalité que l’on escompte à l’issue d’une phase probatoire que l’on nomme le socialisme.
En définitive, le communisme est la finalité stratégique escomptée, le socialisme est l’objectif stratégique à mettre non seulement en œuvre, mais à terminer TOTALEMENT les six phases bien décrites par Marx (voir le manifeste du parti communiste) publié en 1848, soit 69 ans avant la révolution d’octobre.
Le communisme, stade suprême, ne pouvait pas avoir vu le jour, nulle part dans le monde, puisque, nulle part dans le monde sa phase probatoire qu’est le socialisme ne fut mise en place et TOTALEMENT achevé.
D’une façon plus générale, comment voulez-vous obtenir une finalité stratégique escomptée (communisme), si le seul objectif stratégique (socialisme) assigné pour obtenir ladite finalité stratégique n’est pas obtenu ?
Sans entrer dans le détail, voici les 6 phases probatoires à mettre et à REUSSIR obligatoirement, selon Marx, pour espérer, entrevoir l’avènement du communisme.
1- Propriété sociale des instruments de production (nationalisations) ;
2- Gestion démocratique de ces instruments de production (gestion par le peuple) ;
3- Orientation de la production en vue de satisfaire les besoins individuels et collectifs de la population
4- Développement de la santé
5- Développement de la culture et de l’épanouissement individuel
6- Développement des valeurs démocratiques et laïques
Ce n’est qu’à l’issue de la mise en place de ces 6 phases, certes, mais SURTOUT, leur réussite, que le communisme peut être enfin envisagé.
Force est de constater, que ni en Union soviétique, ni dans ses satellites, Chine, Corée, Cuba, etc…n’ont été satisfaites les 6 phases obligatoires et probantes permettant le passage au communisme.
Sans être totalement négatif, seules les phases 1 et 4 ont été atteintes à une hauteur proche des 100 %. La phase 5 ne fut atteinte à 50%
Les phases 2 et 3, ce fut une catastrophe ! Phase 2 aux mains d’une poignée d’apparatchiks et la 3 n’a jamais joué son rôle, avec les pénuries structurelles bien connues.
Quant à la phase 6, son inexistence a fait justement la réputation du bloc soviétique et a constitué la pierre angulaire de toutes les attaques anti communistes. Elle fut le prétexte pour démontrer en quoi le libéralisme et son bras armé qu’est le capitalisme, quand bien même néfaste et destructeur, fut en tout point préférable, à un « communisme » qui envoie dans les hôpitaux psychiatriques ses opposants, quand ce n’est pas les envoyer mourir en Sibérie.
A la lumière de ce qui précède, si l’on a compris que pour mettre en œuvre le communisme, il faut AVANT TOUT, mettre en place certes, les 6 phases du socialisme, et surtout, les REUSSIR ! Dans le cas contraire, le communisme, ne peut ABSOLUMENT pas voir le jour, selon Marx bien entendu.
En clair, si les Soviétiques et leurs vassaux n’ont pas su lire et mettre en œuvre ce que Marx préconisait, je ne vois pas au nom de quoi, on voudrait imputer à Marx ce que des crétins n’ont pas su mettre œuvre.
Il est donc non seulement stupide de parler de communisme, sachant qu’il n’a vu le jour, nulle part dans le monde, sauf pour les anti communistes, et les ignorants de l’œuvre de Marx, pour des raisons évidentes de stigmatisation de ce que l’on ne connaît pas, mais de fait, apportant leur touche personnelle à la pérennisation du libéralisme et de son bras armé le capitalisme.
Alors, Monsieur l’universitaire, vous pouvez en être satisfait, nous vivons effectivement à l’ère de la mondialisation du libéralisme et du capitalisme depuis 1989.
Mais, s’il vous plaît, pas vous, universitaire, ne tombez pas dans ce piège vulgaire, grossier, et surtout du ressort sinon des anciens cancres, du moins anti communistes, forcément primaires, mais au sens d’une absence de consistance entre les oreilles.
J’ai apprécié cet article. Néanmoins, je voudrais réagir quant au titre : MONDIALISATION
C’est particulièrement agaçant de lire ici ou ailleurs ce mot qui ne dit pas totalement le réel.
Mondialisation de quoi ?
Cela me donne la même urticaire quand j’entends ou lis : un homme de couleur ! Mais quelle couleur ?
En bref, il serait judicieux de préciser : mondialisation du libéralisme ou mondialisation du capitalisme, puisque depuis 1989, effectivement, nous vivons à l’ère du libéralisme dans le monde et son bras armé qu’est le capitalisme.
Si l’on veut dire alors mondialisation des échanges, mieux aussi préciser sa pensée.
Quant à l’hypocrisie suivante : homme de couleur, il serait judicieux de terminer la phrase en précisant noire, car en définitive, c’est bien de la couleur noire dont il s’agit quand cette phrase en prononcée ou écrite. En effet, il ne viendrait à l’idée de personne, d’écrire ou de dire un : homme de couleur, pour désigner une personne de couleur blanche.