Un jeune vieux toujours capable de s'étonner, se rebeller. Par convention je n'aime pas les conventions, j'aime bien être là ou on ne m'attend pas tout en étant conscient du risque de justement finir par être là ou on m'attend...
La clé, et vous le savez bien, n’est pas le comptage des voix, mais le processus pour y arriver et les conséquences qu’on en tire.Le consensus consiste à modifier le texte jusqu’à approbation de la majorité et l’abandon du texte si on ne s’accorde pas. Bref de quoi vider le texte de son sens par exemple.... ou renoncer.
Mais vous pouvez penser ce que vous voulez, et peut-être même qu’un jour le système fonctionnera comme vous l’espérez. Je n’y vois aucun inconvénient.
Je ne m’intéresse ici qu’au système tel qu’il est et tel qu’il fonctionne. Je ne refuse pas un débat, je ne veux pas entrer dans un autre débat que celui que j’ai posé, c’est improductif, car hors-sujet.
On ne discuterait pas de l’existence de Dieu dans un billet qui discuterait de la foi. Ce qui n’empêche pas le débat d’exister dans l’absolu.
Je ne me défie pas du consensus, je constate simplement qu’il n’est pas toujours possible.
Un exemple : La peine de mort. On ne peut pas trouver de consensus entre ceux qui refusent de supprimer une vie quel qu’en soit le motif, et ceux qui le souhaitent quand bien même avec une certaine « modération » (en la limitant à certains cas). Il faut trancher (quel vilain mot ici) donc on vote, on compte les voix, et on passe à autre chose.
point 1. Evidemment que les Statuts ne garantissent rien ils peuvent même imposer une sorte de dictature. Mais il faut forcément un texte de référence qui dit par avance comment on s’organise. Personne ne devrait adhérer à une association, et encore moins quand c’est un parti politique, sans en avoir lu les statuts.
Point 2. Je parle des associations en général, elle portent leur propre légitimité. La seule chose qu’on leur demande est de respecter la loi. Mais dans des pays ou la loi est inique il est de leur devoir moral de ne pas en tenir compte. Par exemple une asso de défense des homos peut exister dans un pays qui interdit l’homosexualité...
Vous confondez deux choses, le pouvoir est légitime puisqu’il procède de l’élection, l’association est légitime puisqu’elle est légale (présupposé) et qu’elle a des membres. Aucun des deux ne disqualifie l’autre et aucun des deux n’a besoin de l’aval de l’autre.
Point 3. Clivant c’est le mot à la mode. Toute décision est « clivante » le consensus est rare, et d’ailleurs rien ne prouve que le consensus soit un mode de gouvernement efficace.