Un jeune vieux toujours capable de s'étonner, se rebeller. Par convention je n'aime pas les conventions, j'aime bien être là ou on ne m'attend pas tout en étant conscient du risque de justement finir par être là ou on m'attend...
Oui la démocratie ne peut-être assurée sans statuts (lois, appelez ca comme vous le voulez), oui la démocratie peut être assurée par une représentation élective. C’est ma réponse, pas « la Vérité ». Par conséquent c’est le « cadre » de mon billet. Si vous refusez ce cadre, et c’est votre droit, alors on sort du cadre de mon « analyse » et je n’ai rien à dire.
Les associations, en général, sont d’excellents contre-pouvoirs au niveau local, national et même international, car les partis ne sont, et ne sauraient être, la seule représentation du peuple.
Les associations n’ont pas à se soumettre à une quelconque légitimation par les autorités qu’elles soient communales ou internationales ce serait la négation même du concept associatif. Le « conflit » entre l’autorité et l’association peut déboucher sur le soutien d’une alternative à l’autorité en place, voire même à la constitution d’une alternative politique pour combattre cette autorité sur son terrain.
Personne ne vous oblige à réagir si vous êtes las de corriger les ignares Il faut vous ménager pour des tribunes plus importantes que ce modeste billet voyons !
Merci de ces passionnantes contributions mais mon billet d’humeur se place dans un contexte très précis, et modeste, celui de notre pays aujourd’hui et évoque un point tout aussi précis, limité et loin des grands principes philosophiques : L’impact de la « double démocratie » à laquelle sont soumis les partis politiques. Leur démocratie interne qui tient à leurs statuts, et la démocratie du peuple qui élit ses représentants. En clair comment concilier la légitimité du suffrage universel, et celle de l’association (le parti) qui choisit ses représentants lui-même.
Pour la petite histoire il se trouve qu’en tant que président d’une association (pas d’un parti) j’ai longtemps ferraillé avec le maire de la commune où j’habitait qui utilisait souvent comme argument « béton » le fait qu’il était le représentant de tous les habitants de la commune, et moi celui d’un petit groupe et que donc sa légitimité était supérieure à la mienne. Argument irrecevable bien entendu.
Ce billet n’est que la conséquence de ce que j’ai vécu alors, appliqué aux partis politiques.