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Paul ORIOL

Né le 02/12/35 à Carcassonne, études à Carcassonne et Toulouse, coopérant en Algérie de 1964 à 1972, militant au PSU puis aux Alternatfs, retraité, habitant Paris 20ème
Auteur de
- Immigrés, métèques ou citoyens, Syros, 1985
- Les Immigrés devant les urnes, Hamattan, 1992
- Résidents étrangers, Citoyens ! Plaidoyer pour une citoyeneté européenne de résdence, 2003

Tableau de bord

  • Premier article le 02/06/2011
  • Modérateur depuis le 14/06/2011
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Derniers commentaires



  • Paul ORIOL 22 février 2016 19:21

    @vachefolle
    Je pense qu’il n’y a pas de bonne réponse. Ni individuelle, ni collective.
    Un électeur n’est pas un individu, un électron libre... C’est une personne qui a un présent, un passé, un avenir, une profession, une famille, une conception du monde...
    L’électeur vote en fonction de tout cela et de bien d’autres choses. Il ne vote pas que pour ses 5 années à venir. Qui peut dire qu’il a 5 ans à vivre ? Savez-vous si vous serez vivant demain ? Quel que soit votre âge...
    Pour réaliser un projet technique ou politique, personnel ou collectif, combien faut-il de temps ?
    La personne appartient à un monde. Un mode continu, dans le temps et dans l’espace. Ce qui lui donne le droit de vote, c’est le droit de vote des autres. Contemporains, prédécesseurs, successeurs.

    Avez-vous de enfants ? Si vous en avez, de quel droit ? Quel avenir pouvez-vous leur assurer ?





  • Paul ORIOL 28 janvier 2016 08:57

    28/01/16

    Une amie ma envoyé le commentaire suivant :

    "J’ai lu le texte dans lequel tu évoques le camp de Bram .

    A Bram, comme dans les autres camps, il n’y eut dans un premier temps, au moment de la retirada, que des républicains espagnols. Mon grand père y était, très rapidement un agriculteur du coin lui a proposé du travail, il put sortir et faire venir avec lui, à la ferme, ma grand’mère et ses enfants qui étaient réfugiés à Condom dans le Gers. Pas dans un camp, ma grand mère avait trouvé du travail comme lingère dans un hôtel, des familles avaient pris ma mère et mes tantes en pension et mon oncle était en apprentissage chez une famille de cordonniers italiens. La famille ne s’en sortait pas trop mal, même si mon grand père, s’il était nourri et logé, ne percevait aucun salaire. On ne faisait pas seulement du trafic d’argent, de bijoux, mais aussi de bras ! La plupart des réfugiés espagnols n’avait rien à échanger. Et ceux qui avaient pu emporter des économies n’ont pu les utiliser, le nouveau gouvernement espagnol ayant déclaré obsolète l’argent de la République, ma mère conserve précieusement un rouleau de billets que ma grand mère avait cache sous ses jupes pendant la retirada. Les enfant ont été scolarisés pendant quelques mois à Bram et c’est là qu’ils ont commencé à apprendre le français .

    Tout est devenu très très difficile à partir de septembre 1940 où le régime de Vichy à obligé tous les étrangers à être regroupés dans des camps . A Bram se côtoyaient de nombreuses nationalités. Ma famille est revenue au camp de Bram, puis transférée à Argelès puis à Rivesaltes où c’était très dur. Là, ma grand mère a fait appel aux familles qui l’avaient aidée au moment de la retirada à Condom et ce sont celles ci qui ont fait appel aux Quackers pour les aider à sortir du camp. La famille à donc terminé la guerre dans une colonie de Quackers où étaient recueillis des enfants de républicains espagnols et aussi des enfants juifs cachés. Ma grand-mère a de nouveau travaillé comme lingère dans cette colonie pour ne pas être séparée de ses enfants. Pendant ce temps mon grand père travaillait pour les compagnies volontaires de travail qui venaient chercher de la main d’œuvre gratuite dans les camps.

    Si le trafic d’argent, de biens, se faisait individuellement (Quoique pour la population juive ...) l’utilisation de la main d’œuvre des camps était si j’ai bien compris, une une affaire d’ État .

    Bon, j’arrête là mon bavardage ..."

    O.C.



  • Paul ORIOL 27 janvier 2016 10:26

    Je comprends très bien vos arguments, d’une certaine façon, ils expriment une certaine forme de solidarité. Mais, à mon sens, une solidarité pervertie. Une solidarité qui oppose, ceux d’en bas-entre eux. Du moment que je suis brimé, tu dois être brimé.

    Sans vouloir faire du misérabilisme, à partir de ce que les demandeurs d’asile ont dû supporter, chez eux d’abord et tout au long de leurs pérégrinations ensuite, ces gens là arrivent dans ce qu’ils pensent être, enfin, un havre de paix. Et, après avoir échappé à tous les risques, la première chose que fait l’État, avant même d’avoir examiné leur cas, il les dépouille légalement.

    Une fois les questions concernant leur statut réglées, ils seront soumis au régime général. Mais, leur situation n’est pas encore réglée.

    Ces pays font partie des pays les plus riches (Suisse, 9ème PIB en parité de pouvoir d’achat, Danemark, 20ème). Que la Suisse offre son refuge à des personnalités fortunées qui échappent ainsi aux régimes fiscaux de leur pays (il y a des Français parmi eux). Que ses banques…

    Une ONG vient de publier récemment que « les 62 personnes les plus riches au monde possèdent désormais autant que la moitié de la population mondiale, soit quelque 3,5 milliards de personnes  », que « la richesse de ces 62... a augmenté de 44% depuis 2010, alors que celle des 3,5 milliards de personnes les plus pauvres chutait de 41% », que « le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépasse désormais celui des 99% restants.  »

    Ne pensez-vous pas que l’effort de devrait porter davantage sur cet écart qui grandit entre les uns et les autres, les dominants et les dominés, les riches et les pauvres, ceux qui décident à ceux qui subissent, plutôt que d’opposer les pauvres entre eux ?

    Bien à vous

    Paul



  • Paul ORIOL 25 janvier 2016 23:47

    @CHALOT

    Oui, bien sûr.
    Paul

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