Médecin généraliste, né en 1956, installé en 1984, marié, trois grandes filles, j’habite et je travaille dans l’arrière-pays grassois. Syndiqué à la FMF-Gé et à Espace Généraliste.
Je pense à nos enfants en écrivent ces lignes et ce monde parfait dans lequel on souhaite qu’il vivent. Je pense aussi à leur désir de réaliser leurs ambitions et le désastre dans lequel ils plongent quand ils décident , par bravade probablement, de transgresser l’interdit. Je n’invente pas le monde, je l’observe et me pose des questions. Je n’ai aucune idée concrète sur la faisabilité d’une telle régie. Prenez-là comme une idée en l’air pour s’autoriser à réfléchir. qu’on soit médecin ou non...
Moi, je ne classe rien, je constate que l’OMS positionne le cannabis en dernière position de dangerosité. Ce qui , effectivement, devrait permettre d’en parler en famille. J’ai pu observer souvent, malgré la modernité de notre époque , des parents désemparés de constater que leur progéniture avait franchi le cap entre avant et après. Ce qui ne semble pas votre cas et que disent vos parents ? J’ai écrit dans l’article la potentialité hallucinogène de produits à forte concentration et souligné leurs effets amotivationnels.
Comme je l’ai beaucoup lu dans les commentaires, finalement, c’est la personnalité des individus qui font leur avenir.
je ne crois pas que cet article soit pro-cannabis : j’ai surtout voulu mettre en lumière le contraste entre la réalité de la consommation courante dans notre pays et la législation qui semble légèrement obsolete.