S’abstenir, ne pas voter ou voter blanc, ça revient toujours à voter sarkozy... alors ne vous abstenez que si vous voulez voir sarko pendant cinq ans de plus !
Ceux qui s’imaginent qu’ils vont changer le monde en ne votant pas sont au mieux de doux crétins, au pire de dangereux imbéciles. Que propose donc l’auteur de cet article ? Ne pas voter ? La belle affaire ! S’imagine -t-il que les sarkozystes vont se mettre a trembler devant son vote blanc ? Ils éliront leur candidat et rien ne changera... tout au plus quelques pauvres abrutis pourront-ils se dire qu’ils n’ont pas voté. Même s’il n’y avait qu’un seul vote exprimé, le candidat désigné par ce vote serait alors élu ! Et soyez certains d’une chose : ce ne seront pas les plus modérés qui seront les plus mobilisés pour aller voter ; les sarkolepenistes ne ratent pas une élection, jamais ! Alors, même si certains décident de ne pas voter, parce que les candidats en lice ne sont pas assez ceci ou trop cela, le devoir de l’électeur responsable est d’éviter le pire. Si vous ne votez pas POUR le meilleur candidat, votez CONTRE le pire, mais quoi que vous pensiez, VOTEZ ! Pour ma part, JE VOTERAI CONTRE SARKO le 6 mai !
Très bon article, auquel j’ajouterais qu’il faut distinguer le politicien de droite (homo politicus dextrus) de l’électeur de droite (humanus votans dextrus). Le politicien de droite se prétend porteur de convictions, parmi lesquelles l’esprit d’entreprise vient la plupart du temps en tête de liste. Il n’a cependant, en réalité, pas d’autres convictions que celles qui sont liées à son profit personnel et son goût pour le pouvoir. Il pourrait être tout entier résumé par la célèbre maxime d’ Adam Smith : « Tout pour nous mêmes et rien pour les autres, telle est la vile devise de ceux qui nous dirigent ». L’électeur de droite n’est pas aussi cynique. On pourrait le définir avant tout comme un être craintif : il a peur des immigrés, des communistes, des impôts, des jeunes, des terroristes, et de tout un tas d’autres épouvantails que l’homo politicus dextrus agite consciencieusement devant son électorat. Autrement dit, l’électeur de droite est sensible aux arguments qui s’adressent à ses peurs et à son cerveau reptilien. C’est ce qui le distingue de l’électeur de gauche, lequel réagit aux arguments qui s’adressent à son intelligence et à son cœur. Là où l’électeur de droite ne recherche que la conservation d’un confort matériel personnel, rejetant tout ce qui pourrait mettre en cause ce confort, l’électeur de gauche (même s’il ne crache pas sur son confort, soyons honnêtes) recherchera le bien commun et le progrès de l’humanité. La limitation du temps de travail (et ses différentes étapes), la sécurité sociale, les congés payés, les droits des salariés, les syndicats, le droit à la retraite... tout cela est issu des combats menés par la gauche (même si les électeurs de droite sont bien contents d’en profiter aussi, qu’ils soient honnêtes). Parmi les « conquêtes » sociales de la droite, j’ai beau chercher, je ne trouve que le parcmètre et l’horloge pointeuse.
Il n’y a pas que le photovoltaïque : il y a aussi l’éolien, largement plus efficace en termes de rendement et beaucoup moins compliqué techniquement. Une éolienne sur un balcon, ce n’est pas plus laid qu’une parabole ! (même plutôt moins, et on risque moins de s’abêtir avec) Il y a aussi tout un tas d’autres sources d’énergies, moins largement représentées, mais parfois précieuses localement : hydro, marémotrice, biomasse... Comme dit l’auteur de l’article, il faut aller chercher ces énergies (renouvelables) partout où elles se trouvent.
Je ne veux surtout pas nier la capacité de sarko à tricher, à mentir ou à manipuler des résultats. Il ne fait pour moi aucun doute que s’il en a l’occasion, il le fera. Mais je préfère croire (je suis peut être trop naïf) qu’il n’en aura pas l’occasion, ou tout au moins pas suffisamment pour l’emporter. Si par contre il gagnait et si une fraude était avérée, ce serait bien évidemment un déni complet des règles démocratiques. En pareil cas, le seul recours qu’aurait le peuple pour faire valoir le Droit et la démocratie serait la lutte armée. Je me déclare prêt, en cas de déni de démocratie, à défendre le droit et la justice par tous les moyens à notre disposition.