• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Pensador

Pensador

Citoyen.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/11/2012
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 1 8 90
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • Pensador Zouloufrançais 27 novembre 2012 19:06

    En réalité, le fond du problème est économique et institutionnel. Les institutions de Bruxelles sont contrôlées par les lobbies qui représentent les intérêts financiers des grandes banques et autres multinationales. C’est le fonctionnement même des institutions européennes qui est en cause.

    D’autre part, il existe une incohérence dans la typologie des décisions prises par ces organes européens car chaque État n’est pas d’accord sur la politique fiscale, économique, sociale, environnementale, etc... C’est donc souvent le compromis du moins-disant qui est accepté au détriment des intérêts de notre pays qui est le plus protecteur. D’autres États ne veulent pas appliquer notre politique sociale et économique. Par exemple, la France ne peut pas imposer le S.M.I.C dans les autres pays, ni le même niveau de prélèvement obligatoire et encore moins une taxation identique. Les mêmes raisonnements sont à appliquer concernant notre industrie et notre agriculture qui sont concurrencées par d’autres pays membres. La protection sociale étant plus faible, le coût du travail l’est aussi et donc il est bien plus simple de nous faire concurrence sans que la France puisse protéger son système par des droits de douane par exemple. 

    Ensuite, il faut bien comprendre le rôle que joue l’euro. Une monnaie est le socle de l’économie. Elle doit nécessairement adaptée à la compétitivité intrinsèque du pays dans lequel elle circule pour favoriser le plein-emploi et l’équilibre de la balance commerciale. Le problème majeur réside dans le fait que la valeur de la monnaie, l’utilisation qui en est faîte (dévaluation, réévaluation) constitue le coeur du programme économique d’un pays. 

    Aujourd’hui, les balances commerciales des pays sont pour la plupart déficitaires (sauf pour l’Allemagne, car l’euro est adapté à leur économie) et cela aggrave considérablement leur situation. Par exemple, pour la Grèce comme pour la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal, ces pays ne peuvent retrouver un équilibre de leur balance commerciale avec l’euro surévalué et inadapté à leur économie. Ainsi, nous sommes de plus en plus déstabilisés et contraints de « couper dans les budgets » et de voir notre pays décliner (chômage de masse, désindustrialisation, baisse des salaires, baisse des retraites, etc...). 

    Une autre clef de compréhension, est le taux d’intérêt directeur. La gestion de ce taux par la banque centrale est fondamentale pour faire tourner l’économie correctement par rapport au taux d’endettement, à la croissance et à l’inflation d’un pays déterminé. 

    Aujourd’hui, le rôle de la BCE qui est indépendante des États, est inscrit dans les traités. Son seul et unique but est la maîtrise de l’inflation. Or, c’est un non-sens économique car comme je vous l’ai expliqué, le rôle de la banque centrale s’adapte en fonction de la situation et des évolutions de l’économie d’un pays. 

    La politique de la BCE est donc lacunaire, mais également incohérente car les 17 États membres de la zone euro ont tous des économies différentes et requièrent une gestion différente de la monnaie. 



  • Pensador Zouloufrançais 27 novembre 2012 09:15

    Une théorie n’appartient à personne et je ne me cache pas d’être engagé auprès de François Asselineau. Cependant cet article est issu d’une mure réflexion que j’ai pu avoir en lisant plusieurs auteurs d’économie, d’histoire et de politique et en la confrontant avec les acquis obtenus par mon expérience de la vie et l’enseignement du droit. Je suis titulaire d’un master de droit fiscal, chef d’entreprise et animé par la volonté de parler politique depuis fort longtemps. Je ne vous ferais pas le plaisir de vous indiquer quelle est l’adresse de mon blog car vous trouverez toujours à redire pour critiquer bêtement et tenter vilement de cracher votre venin. 

    Votre jalousie n’a de vice que pour vous et vous vous en faites un bien pitre défenseur. 



  • Pensador Zouloufrançais 27 novembre 2012 01:18

    Vous voyez bien que nous ne pouvons pas changer l’Europe de l’intérieur. Cela fait plusieurs dizaines d’années que nous sommes engagés sur cette voie et pourtant les résultats attestent que cela ne fonctionne pas. Il suffit de regarder comment les institutions européennes traitent les États comme la Grèce, le Portugal et l’Espagne.
    Pour changer réellement les choses, nous devons nous porter en exemple en suivant une politique qui nous appartient. Les pays voisins suivront si telle est leur volonté. S’agissant des coopérations, il est évidemment nécessaire d’en mettre en place, mais sans passer par la technocratie bruxelloise. 

    Vous dîtes qu’il faut désobéir aux traités européens. Cependant, cet agissement est lourd de conséquence en terme diplomatique. Il faut bien comprendre que lorsque vous êtes engagé dans un contrat et que vous décidez de ne pas respecter les obligations qui en découlent, vos cocontractants sont en droit de faire de même. En réalité, la diplomatie exige que les États respectent le droit international. 

    Selon vous, il convient dans un premier temps de lister les directives auxquelles la France aura décider de ne plus se soumettre. Vous omettez néanmoins plusieurs aspects fondamentaux parmi lesquels le droit communautaire est composé de plusieurs niveaux de législation : 

    - le droit primaire : Ce sont les traités européens qui ont une valeur supérieure à la loi française. Ceux-ci instaurent notamment le libre-échange mondial sans contreparties qui entraîne les délocalisations, la désindustrialisation et la destruction de notre agriculture, le démantèlement des services publics par la mise en concurrence avec les entreprises privées, l’interdiction faite aux États de se financer par leur propre banque centrale, la monnaie unique inadaptée à l’hétérogénéité des économies nationales, etc... 
    - le droit dérivé : Ce sont les règlements européens décidés à Bruxelles qui sont d’application directe. Et les directives européennes qui sont des textes votés au Parlement européen pour lesquelles les États membres doivent appliquer une transposition en droit national en étant libre sur les moyens à utiliser pour atteindre un objectif défini. 

    Aujourd’hui, entre 60% à 80% des lois françaises sont des simples transpositions de directives ou de jurisprudence communautaire. 

    Le droit communautaire est dans son ensemble de valeur supérieure au droit français (cf : pyramide de Kelsen). Ainsi, un gouvernement dit de droite ou de gauche, ne peut mener uniquement la politique qui est décidée à Bruxelles. Les marges de manœuvre sont inexistantes car les compétences transférées aux institutions européennes sont extrêmement nombreuses (cf : compétences partagées, compétences exclusives et compétences d’appui). Elles décident de la politique économique, sociale, environnementale, industrielle, commerciale, agricole, fiscale et maintenant budgétaire (via le fameux MES complété par le TSCG). 

    Vous dîtes en second lieu, qu’il faudra proposer une « autre dynamique ». Sachez néanmoins que les pays membres de l’U.E n’ont pas tous les mêmes visions de ce que doit être le rôle central de la B.C.E et de la gestion de la monnaie qui est le socle fondamental de l’économie. Les Allemands veulent un euro fort et une inflation inexistante pour satisfaire leurs exigences de compétitivité et de vision économique. Cependant, la France requiert une monnaie plus faible et une inflation plus importante. Comment se mettre d’accord ? C’est mathématiquement impossible. Les votes à la B.C.E se font à la majorité et les grands banquiers qui contrôlent cette institution indépendante des États sont tous pour le maintien du statu quo des marchés financiers et du système bancaire actuel. 

    Encore une fois, si nous souhaitons « proposer une autre voie » il faut montrer l’exemple par la mise en place d’une politique exemplaire qui donnera envie aux autres pays. Mais ce n’est pas dans le cadre des institutions européennes, dominées par les lobbies et les compromis divergents que cela est envisageable. Force est de constater que les Grecs, les Portugais, les Espagnols et les Italiens en font les frais un peu plus chaque jour. 

    J’espère avoir répondu clairement à vos interrogations, toutes aussi légitimes les unes que les autres.



  • Pensador Zouloufrançais 26 novembre 2012 23:22

    Cependant vous avez raison sur un point : François Asselineau est un énarque qui ose dire la vérité à propos de l’U.E et tente depuis maintenant 5 ans de la partager avec les Français. 



  • Pensador Zouloufrançais 26 novembre 2012 23:03

    Faux. J’écrivais en 2010 à ce sujet bien avant de découvrir Asselineau. Bonne soirée !


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv