La question n’est pas de savoir si tel ou tel système est obsolète ou non : la question est de stigmatiser le fait que l’utilisation de plusieurs systèmes est inutile, contre productif et ségrégationniste.
L’adoption d’un seul système est la solution humaniste qui éviterait de perdre du temps inutilement - quel que soit ce système.
Ce n’est donc pas une bataille entre deux systèmes : c’est une bataille entre ceux qui souhaitent permettre aux Hommes de vivre plus harmonieusement et ceux qui s’ingénient à créer des obstacles pour freiner le progrès et le bien-être.
La vraie problématique, c’est l’universalisme (fonctionnel, pragmatique, démocratique, intégrationiste) contre le sectarisme (ségrégationniste, déstructurant, impérialiste, procédurier).
Ce qui importe, ce n’est pas d’adopter le système métrique en remplacement du système anglo-saxon, même si il est indiscutable qu’il est infiniment plus simple et rationnel, mais c’est de décider une fois pour toute qu’un seul et unique système soit appliqué sur la planète.
On ne parle pas de poésie ou de philosophie, de médecine ou de sociologie : la diversité, la nuance, et le principe de variable si essentiels en sciences humaines et en Art, sont parfaitement inutiles lorsqu’il s’agit de mesurer des distances et de calculer des vitesses et des contenances.
L’Homme a juste besoin d’un outil de quantification qui soit simple, efficace et universel.
Donc peu importe le système choisi, du moment qu’il est appliqué universellement et sans aucune restriction à tous les domaines de la vie.
La question n’est pas de savoir si tel ou tel système apporte quelque chose par rapport à tel ou tel autre : la question est de savoir si cela apporte quelque chose de devoir gérer plusieurs systèmes différents et totalement hétérogènes.
La réponse est : non. Ce n’est qu’une source de problèmes et de difficultés qui font perdre du temps inutilement et dans le moindre bénéfice.
Naturellement, on se rend bien compte que, tant qu’à choisir, nul ne contestera que le système métrique est le plus approprié à cette vision humaniste de l’universalisme hérité des Lumières.