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Philippe Astor

Philippe Astor

Journaliste free-lance et blogueur, observateur attentif de l’impact des nouvelles technologies sur l’économie de la musique et des médias, par ailleurs libertaire ouvertement cohn-bendiste et pro-européen, parfois qualifié d’ultra-libéral par certains et de crypto-communiste par d’autres... et qui l’assume très bien.

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  • Premier article le 02/02/2006
  • Modérateur depuis le 17/03/2006
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Derniers commentaires



  • Philippe Astor Philippe Astor 20 mars 2007 19:47

    Eric, tout cela est bien caricatural, ne trouvez-vous pas ?

    Le terme libertaire n’est pas né de la dernière gauche. Et il n’est pas nécessairement synonyme d’anarchiste. J’ai été anarchiste dans ma jeunesse. Je reste libertaire aujourd’hui, c’est à dire prêt à remettre en cause tout pouvoir qui s’exerce par la domination (ce qui n’a rien à voir avec l’autorité légitime), au nom du respect des libertés individuelles. J’ignore ce que sont les « masses » dont vous parlez.

    En tant que libertaire, je suis donc favorable à l’idéal d’une démocratie en réseau de plus en plus participative, capable de promouvoir l’intelligence collective et les capacités d’auto-organisation des citoyens dans un certain nombre de domaines.

    Par ailleurs, je suis aussi libéral, au sens politique du terme, et favorable à l’économie de marché.

    Je ne vois aucune contradiction entre les deux.



  • Philippe Astor Philippe Astor 20 mars 2007 19:30

    @ mj357,

    « C’est pour cela que je ne risque pas de voter pour quelqu’un qui se prononce contre les profits de TOTAL ou des Banques (chaque entreprise est censée se diriger comme elle l’entend). »

    Ni Total, ni les banques, n’évoluent dans une bulle étanche. Leur stratégie, qu’ils sont certes libres de mener comme bon leur semble, a une incidence sur l’environnement, sur l’économie, sur la société... Et ni l’un, ni les autres, ne peuvent être exempts de toute responsabilité à cet égard.

    « Je ne vais pas voter pour quelqu’un dont son compagnon dit je n’aime pas les riches (et qui lui même triche à l’ISF). »

    Ce n’était franchement pas très intelligent de la part de monsieur Hollande.

    « Je ne vais pas voter pour quelqu’un qui applique comme mantra économique la vieille recette Keynesienne consistant à sortir le chéquier dès qu’une corporation lui demande des ronds »

    C’est effectivement une recette de gestion politique à la petite semaine qui empêche d’avancer et de soulever les vrais problèmes, à laquelle ont recouru abondemment nos précédents gouvernements, de droite comme de gauche, même si ils ne s’adressaient naturellement pas à la même clientèle.

    Je ne suis pas aussi sûr que vous, cependant, que cela fasse partie intégrante de la théorie économique de Keynes. Et d’ailleurs, Stiglitz n’est-il pas une figure du néo-Keynesianisme ?

    « Expliquez moi par quel miracle revenir à l’ancien statut des intermitants du spectacle et les 4 milliars € de déficit de l’UNEDIC est un investissement rentable à terme ? »

    Il y aurait beaucoup à dire sur cette affaire de déficit du régime des intermittents. Sur les abus, notamment, des employeurs du secteur (chaîne de télé, publiques et privées, producteurs cinématographiques, etc.), qui ont contribué à le creuser au moins autant que la fraude.

    « Qui croire celle qui dit je vais réconcilier les français avec les entreprises ou celle qui dit que les patrons du CAC 40 gagne trop d’argent ? Celle qui dit je vais stabiliser la dette ou celle qui dit au premier con qui passe et qui lui demande des ronds, combien tu veux et sort le chéquier en blanc ? Croire celle qui dit ne pas vouloir de deuxième porte avion et dit l’inverse aujourd’hui ? »

    Ce genre de contradiction dans le discours n’est pas l’apanage de SR. Je trouve bien plus redoutable, par ailleurs, la contradiction entre le discours et les actes, ce qui n’est pas non plus l’apanage de la gauche.

    « Dernier point STIGLITZ que vous semblez à raison aimer est l’ancien conseiller de Clinton (93 à 97 de mémoire à vérifier). Pensez vous que le parti démocrate américain est plus proche d’un PS français ami du PCF lui même ami de CUBA ou bien de François BAYROU ? »

    Je pense qu’il y a une grande proximité entre les démocrates américains et la gauche libérale française, qui certes n’englobe pas tout le PS et ne se limite pas plus d’ailleurs à sa frange la plus libérale.

    Le programme économique de SR, comme je l’écris dans mon article, est plutôt en cohérence avec ce que préconise Stiglitz.

    Pour ce qui est de Bayrou, qui est loin de me laisser insensible (vous vous en rendrez compte si vous parcourez mon blog politique), je vous dirais, comme Cohn Bendit, qu’une alliance UDF-PS-Verts pour gouverner la France ne me rebuterait pas le moins du monde.



  • Philippe Astor Philippe Astor 20 mars 2007 18:41

    « L’auteur mentionne l’esprit d’entreprise. Cela ne peut exister qu’en se debarassant de toutes les idees archaiques et marxistes du partie socialiste. »

    Labaule, nous sommes bien d’accord.

    « l’argent ne pousse pas sur les arbres »

    Ca se saurait !

    « les retraites dependent des fonds de pensions »

    Parlez-en à tous ces américains qui voient leur retraite se réduire comme une peau de chagrin à chaque crash boursier.



  • Philippe Astor Philippe Astor 20 mars 2007 18:34

    Bonjour Julot, je n’ai jamais traité Sarko de fasciste ni Bayrou de con. Pour le reste, je vois mal où vous voulez en venir.



  • Philippe Astor Philippe Astor 5 décembre 2006 19:23

    Bonjour Guillaume, et merci pour cette petite synthèse sur les industries culturelles. Je n’ai pas encore lu le rapport et je ne me prononcerai donc pas sur le fond de son contenu.

    Je constate simplement que le même gouvernement qui a fait voter la loi DADVSI, légalisant ainsi des mesures de protection techniques qui ferment la porte au logiciel libre dans le secteur de la distribution numérique, veut désormais créer un pôle d’excellence français en matière de... logiciel libre. En soit, c’est plutôt contradictoire et finalement assez risible.

    Par rapport aux extraits que tu cites, je lis quand même quelques belles conneries, comme par exemple, à propos de la SACEM : « Le monopole de fait de certaines sociétés de gestion induit un manque à gagner pour les créateurs », du fait de « l’absence de concurrence ». Si tu leur enlèves le mot « concurrence » de la bouche, ces gens là se montrent incapables de raisonner. C’est le Deux Ex Machina, ou plutôt la saignée du monde moderne.

    Je crois que le manque à gagner est surtout pour les plateformes de musique en ligne paneuropéennes, c’est à dire essentiellement américaines aujourd’hui, qui, si la gestion collective des droits d’auteurs est ouverte à la concurrence en Europe, iront toutes s’adresser au mieux-disant (la Sacem lituanienne, par exemple), c’est à dire à la société qui rémunère le moins les auteurs, car ce n’est pas sur les frais de gestion que va se faire la plus grande différence.

    Officiellement, les frais de gestion de la Sacem sont de l’ordre de 17 %, ce dont aucune ONG ne rougirait. Certains prétendent qu’ils sont en réalité de 24 %, ce qui voudrait dire que « le mammouth peut être dégraissé », comme dirait un ancien ministre, mais de là à tout dynamiter pour repartir de zéro, je ne pense pas que ce soit dans l’intérêt des auteurs-compositeurs, qui font bien souvent partie du prolétariat de l’industrie musicale. A peine 2000 auteurs vievent de leurs oeuvres en France, si l’on s’en tient à un revenu moyen de 15 000 euros par an, ce qui n’est quand même pas la panacée.

    Je ne suis pas contre une réforme des SPRD (sociétés de perception), une optimisation de leurs processus de gestion, la correction d’un certain nombre de dérives, etc. Mais je m’interroge sur les lobbies à l’oeuvre derrière un certain nombre de propositions.

    En l’occurence, autant je crois que les SPRD doivent s’entendre pour mettre en place un guichet unique en Europe, afin de pouvoir accorder collectivement des licences pan-européennes, autant je suis convaincu que se contenter de faire jouer la concurrence serait surtout dommageable aux auteurs.

    Je suis assez d’accord, par ailleurs, avec les auteurs du rapport sur la non extension des droits voisins sur les enregistrements (un rapport du gouvernement britannique vient de rendre le même avis), mais je trouve leur principal argument un peu léger, voire désobligeant (cette idée qu’on serait amenés à verser des droits à des interprètes décédés).

    D’abord, c’est enterrer un peu vite Henri Salvador, Marcel Amont et quantité d’interprètes qui ont commis leurs premiers enregistrements dans les années cinquante et sont toujours en vie. Les producteurs ne se privent d’ailleurs pas de les instrumentaliser pour faire pleurer dans les chaumières, alors que ce qu’ils veulent surtout, c’est profiter du « long tail » sur leur fond de catalogue beaucoup plus lontemps.

    Le véritable enjeu de cette question, en réalité, c’est la defense du domaine public, c’est à dire de ce qui relevant de la culture finit un jour par nous appartenir à tous, comme les concertos de Mozart. Mais c’est manifestement une notion bien étrangère à ces hérauts de la concurrence, à la laquelle je ne suis pas opposée, bien au contraire, mais je suis loin de considérer qu’elle constitue un remède miracle en toute occasion. La république (les affaires publiques) relève à mon sens d’une autre dimension que celle des marchés, à qui je ne me firais pas pour faire un certain nombre d’arbitrages, comme définir où commence le domaine public et où s’arrête la propriété privée.

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