Je suis un citoyen ordinaire qui essaie de penser en dehors des sentiers battus.
Après un parcours en zigzags ( maîtrise de philosophie, DESS de gestion des institutions culturelles, école d'informatique), je suis devenu consultant en informatique.
Je suis désolé, un astronome me semble moins compétent sur le climat qu’un climatologue. La compétence particulière du scientifique est donc à prendre en compte.
Ensuite, la compétence ne se limite pas aux formations et aux diplômes, il faut également tenir compte du travail effectué dans un cadre professionnel.
D’autre part, avez-vous étudié également les arguments des scientifiques « réchauffistes » ?
Vous dites qu’il est assez facile d’émettre une opinion. Dire cela sur un sujet aussi vaste et aussi complexe, dont il est très difficile de connaître toutes les études effectuées, me paraît vraiment simpliste.
En revanche, j’apprécie que vous employiez le mot « opinion ». Car une opinion, par définition, n’est pas une certitude. Et en effet, il me semble naturel d’être sceptique à l’égard des climato-sceptiques. Est-ce votre cas ?
Vous parlez de « faits tangibles ». Mais ces faits, comment les connaissez-vous ? Les avez-vous observés vous-même, directement, sur le terrain ? Avez-vous effectué des prélèvements au Pôle Nord ou des mesures dans l’océan ?
En général, nous ne connaissons les faits qu’à travers des documents rédigés par des scientifiques. Connaissez-vous tous ces documents ? Les avez-vous tous lus ? Comment évaluez-vous leur fiabilité ?
A un moment donné, on est bien obligé d’admettre qu’on suppose que ce qu’on nous dit est vrai... ou faux. Il n’y a aucune certitude absolue.
Petite question à ce propos : êtes-vous certain que les climato-sceptiques ont raison, ou bien avez-vous le moindre doute ? J’ai toujours l’impression que les climatosceptiques sont tous sauf des sceptiques. Plutôt des croyants, qui ont peur que leur vision du monde bascule.
Pensez-vous réellement qu’il soit fou d’agir sur des suppositions ? Je vous signale que nous passons notre vie à agir sur des suppositions. Nous mettons notre ceinture de sécurité car nous supposons que cette ceinture limite les risques d’accidents. Nous nous vaccinons car nous supposons que cela limite les risques de contagions. Nous suivons une chimio car nous supposons que le cancérologue a raison et que cette chimio risque de nous sauver. La liste est sans fin.
Je pense qu’il est illusoire, voire naïf, d’attendre d’avoir des certitudes pour agir. Analysez vos propres certitudes et demandez-vous si elles sont si solides que cela.