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Pierre

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  • Pierre 30 mai 2008 18:48

    Je rajoute : à ceux qui encensent la "langue de Shakespeare", pensez-vous sérieusement parler comme Shakespeare en baragouinant votre globish ?
    Moi même je le baragouine, mais je n’ai pas la prétention de citer Shakespeare... D’ailleurs il suffit simplement d’écouter les journeaux télévisés anglo-saxons - surtout outre-atlantique - pour se rendre compte que de la langue de Shakespeare il n’en reste que des miettes. Des miettes qui servent uniquement à transmettre des "idées" (si on peut encore les classées au rang d’idées) edulcorées et débilisantes, teintées de la "winner attitude" et toujours ce faux ton faussement franc et profondément hypocrite qui caractérise désormais la culture anglo-saxonne. Le globish et sa culture idiocratique qui l’accompagne, Orwell l’annonçait déjà dans 1984.

    Et puis à une langue qui ne sait placer que des "fuck" en guise de virgule pour exprimer son mécontement je lui préfèrerais toujours le français, qui permet de dire bien plus élégamment : "putain de sacré foutre-dieu de bordel de merde, j’encule ces salopards d’enculés de batards de rosbeef". D’ailleurs comme disait Clémenceau : "L’anglais, ce n’est jamais que du français mal prononcé", et comme chacun le sait, l’Angleterre elle même n’est "qu’une colonie française qui a mal tournée".



  • Pierre 30 mai 2008 18:22

    "Il n’est d’ailleurs que de voir nos hommes politiques ânonner en anglais là où leurs homologues sont parfaitement bilingues pour se rendre compte de la perte d’influence que cette carence provoque pour nos idées..."

    Article totalement boiteux qui débute par le CAC40 pour conclure sur le domaine de la politique et des idées, (de "nos idées"...). Quelles sont ces idées ?

    Le "problème" est que justement, le mode de pensée anglo-saxon (et donc la langue anglaise) ne permet pas de transmettre les nuances de la pensée française. Le marché, lui, est dénué d’idéalogie et de pensée morale. Ce marché qui d’ailleurs montre de plus en plus lourdement ses limites et qui laisse présager les bouleversement à venir. Dans cette perspective, la preservation de la pensée française (et donc de sa langue) est un enjeu bien plus majeur que celui de faire maitriser à notre population un glosbish idiocratique.

    Malheureusement, le ton très en vogue de l’article se retrouve chez une large part de la classe dirigeante française, à commencer par le premier d’entre eux : inculte, pro-atlantiste, amateur de langage SMS. Et qui considèrent la francophonie comme un combat d’arrière-garde, alors qu’elle est tout au contraire un combat d’avant-garde.

    Contrairement à ce qu’on nous assène à longueur de temps, l’économie française (à commencer par le CAC40) ne se porte pas si mal, même avec sa maitrise desastreuse du globish. Et ce qui manque à la France ça n’est pas un peu plus de globish, c’est tout au contraire bien plus de français. À commencer dans les écoles.
     



  • Pierre 30 mai 2008 18:21

    "Il n’est d’ailleurs que de voir nos hommes politiques ânonner en anglais là où leurs homologues sont parfaitement bilingues pour se rendre compte de la perte d’influence que cette carence provoque pour nos idées..."

    Article totalement boiteux qui débute par le CAC40 pour conclure sur le domaine de la politique et des idées, (de "nos idées"...). Quelles sont ces idées ?

    Le "problème" est que justement, le mode de pensée anglo-saxon (et donc la langue anglaise) ne permet pas de transmettre les nuances de la pensée française. Le marché, lui, est dénué d’idéalogie et de pensée morale. Ce marché qui d’ailleurs montre de plus en plus lourdement ses limites et qui laisse présager les bouleversement à venir. Dans cette perspective, la preservation de la pensée française (et donc de sa langue) est un enjeu bien plus majeur que celui de faire maitriser à notre population un glosbish idiocratique.

    Malheureusement, le ton très en vogue de l’article se retrouve chez une large part de la classe dirigeante française, à commencer par le premier d’entre eux : inculte, pro-atlantiste, amateur de langage SMS. Et qui considèrent la francophonie comme un combat d’arrière-garde, alors qu’elle est tout au contraire un combat d’avant-garde.

    Contrairement à ce qu’on nous assène à longueur de temps, l’économie française (à commencer par le CAC40) ne se porte pas si mal, même avec sa maitrise desastreuse du globish. Et ce qui manque à la France ça n’est pas un peu plus de globish, c’est tout au contraire bien plus de français. À commencer dans les écoles.
     


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