Il ne suffit pas d’énoncer des idées générales. Il faut regarder les ordres de grandeur. La contribution humaine est petite (de l’ordre du pourcent) par rapport aux immenses échanges naturels et fluctuants de gaz carbonique entre la terre, les océans et l’atmosphère. Quant aux gaz à effet de serre autres que le CO2 et la vapeur d’eau, ils sont dans des proportions infimes dans l’atmosphère même si leur pouvoir réchauffant est, molécule pour molécule, beaucoup plus important.
De très loin, le principal gaz à effet de serre c’est la vapeur d’eau et la teneur de l’atmosphère en vapeur d’eau varie sensiblement au cours du temps. De même, l’effet des nuages est très important sur le réchauffement/refroidissement et on ne sait pas le modéliser. Le résultat de ces inconnues et de ces fluctuations fait qu’actuellement les modèles informatiques se plantent lamentablement. Et l’écart entre les prévisions et les observations augmente à mesure que le temps passe.
Il est pas mal l’article sur les pôles. Enfn quelqu’un qui dit la vérité !
D’ailleurs, en ce moment même, le total des glaces des deux pôles est au dessus de la « normale ».
« Notre homme aurait réussi à trouver quatre laboratoires attestant la chose » nous dit Bakestreet.
Elle est bien bonne, celle-là. Ce ne sont pas des laboratoires mais ce sont LES instituts officiels. Ceux-là mêmes qui fournissent les données reprises dans les rapport du GIEC.
Et l’un d’entre eux n’est autre que la NASA (les données GISTEMP). Rien que ça.
Deux autres, tout aussi officiels, utilisent aussi les satellites de la NASA.
Visiblement, il ne suffit pas de s’appeler Bakerstreet pour être Sherlock Holmes.
Avez-vous regardé les chiffres ? L’année 2014 est en fin Novembre de 0.01°C plus chaude que 2010. Un centième de degré !
vous croyez qu’on est capable de mesurer une si petite différence pour la moyenne du globe tout entier ? Alors que l’erreur sur la moyenne d’une année est de 0,1°C, soit dix fois plus. En réalité, les années 1998, 2005,2010 et 2014 (jusqu’à fin Novembre) se tiennent toutes dans un mouchoir de poche de 0,05°C. Soit 5 centièmes de degré...
Autrement dit, la température n’a pas globalement varié depuis 1998 de manière qui soit mesurable.
On vous raconte des histoires à des fins politiques et vous avalez tout ça tout cru.
Demandez donc les chiffres aux journalistes qui racontent ça. Ils ne les donnent jamais parce qu’ils savent que les écarts sont ridiculement petits. J’ajoute que les mesures satellites de températures sont très très loin de trouver que 2014 est l’année la plus chaude.
+1 . Visiblement, encore une victime des médias. Cherchez à vous informer un peu ailleurs, et si possible, pas dans les médias francophones, Mr Chitour...La presse étrangère est beaucoup plus équilibrée sur ce sujet.
Allez plutôt voir les graphiques originaux. Vous avez le niveau pour ça. Et pourquoi pas le rapport (complet, pas les résumés excessivement politisés) du GIEC ? Vous verrez, il y a énormément d’incertitudes, de doute et d’interrogations, pas comme dans les journaux.
1) La vague de chaleur et la sécheresse aux USA ne sont en rien comparables à celles de la période du dust bowl (1934-1936) qui a, de plus, duré pendant plusieurs années consécutives. Cela est documenté par l’indice de Palmer. Voyez les graphiques. Renseignez vous.
2) C’est oublier qu’aux USA la cote Ouest et l’Alaska ont , pendant la même période, connu des températures bien inférieures à la moyenne, que l’Oklahoma (par exemple) a battu des records de froid l’année dernière. Sans parler de la neige assez rare en ce moment en Afrique du Sud et des records de froid en Antarctique, des records d’enneigement aux USA lors des deux hivers précédents. Bref, ce ne sont que de événements météo relativement classiques.
Pour ce qui est de la planète dans son ensemble, pendant ces mêmes mois de Juin-Juillet, la température globale est sagement restée dans le palier que nous connaissons depuis une douzaine d’année. Rien d’apparent sinon la stagnation de la température.
3) La hausse du prix des céréales résulte sans aucun doute de la politique pro-bio-éthanol du gouvernement américain. On estime les pertes en céréales dues à la sécheresse de cette année à 13-15 %. Par contre les médias français ne précisent jamais que 40% des céréales produites aux USA servent à faire du carburant, à cause des subventions considérables attribuées à ces filières. Si famine il y a comme dans les années précédentes (où il n’y avait pas de sécheresse), c’est essentiellement dû à la conversion subventionnée vers le bioéthanol et , aussi, à l’absence de stocks comme il y en avait autrefois (l’agriculture à flux tendu comme dans l’industrie, ce qui est évidemment stupide !).